XVI- Le printemps de l'amour

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Sathï vient d'arriver chez Auguste et nous ignorons pour l'heure ce qui a bien pu la conduire aux portes de ce dernier. Une chose est claire, si elle avait trouvé Louane et sa cousine, ce serait une guerre des amoureuses avec pour finalité une rupture absolue.

Auguste ne s'en serait pas sorti et ce serait un gros choc pour Sathï de vivre une pareille aventure après le vent de l'amertume qui a habité sa relation.

- Bonsoir Auguste

- Bonsoir Sathï

- Je peux rentrer ?

- Stp, ne restes pas dehors. Prends place, enfin ici c'est chez toi donc installes-toi où tu te sentiras à l'aise.

- Merci bien !

- Bah je t'en prie. Il est tard quand même pour te voir débarquer ici.

- Je n'aurais pas dû ?

- Euh non, juste que pour une femme florale, il n'est pas prudent de sortir seule à pareille heure.

- Mon chauffeur m'a déposé. Tu n'es pas seule ?

- Si je le suis.

- Je vois deux verres. Tu étais avec qui ?

- Naïs vient à peine de partir et tu es arrivée. Tu ne l'as pas vu en bas ?

- Je n'ai vu personne.

- Vous avez dû vous manquer alors. Sinon, ça dit quoi ?

- Je suis fatiguée de lire à travers l'horizon les pensées imaginaires d'un chagrin que tu as engendré.

- J'ai essayé de faire dissiper cet horizon que j'ai peut-être obscurci en vain. Tu n'as laissé qu'une brume qui m'empêchait d'avancer.

- Alors, tu n'as plus cherché à braver la grande muraille ?

- Ne dit-on pas que l'amour est une réciprocité qui pardonne même les fautes les plus sombres ? Tu ne m'as offert aucune lueur, tant bien que je sois venu chez toi plus d'une fois attendre des journées en espérant apercevoir un bout de toi.

- Je ne voulais plus te voir.

- Et pourtant tu es là ce soir et j'en suis ravi en tout cas.

- Tu vois une autre fille ?

- Non !

- Et Louane ?

- Nous avons tourné la page.

- Tu en es sûr ?

- Je te promets qu'elle a décidée de me laisser tranquille.

- Je l'espère. Sinon, la prochaine fois je ne serai pas si passive. Elle aura de mes nouvelles dans tous les cas.

- Comment ça ?

- Il faut qu'elle comprenne qu'on ne joue pas le même championnat.

- Ne te donne pas cette peine.

- Ce n'est pas une peine, mais une leçon que je dois lui enseigner. Tu ferais mieux de rester loin de tout ça. Sinon, tu auras aussi ta part de gâteau.

- Qu'ai-je fait ?

- Qu'as-tu fait ? Tu oses me poser la question ?

- Je ne devrais pas ?

- Alors tu oses faire l'ignare qui ne se rappelle pas qu'il est l'auteur de toute cette horreur dans laquelle nous stagnons. Auguste tu m'énerves mais je t'aime. Et si tu continues à m'énerver, je t'écraserai ce qui te permet d'être un homme.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 24, 2020 ⏰

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