❤️- Tout ce que je vous ai confié tout à l'heure, c'était des bobards. J'ai seulement omis des détails, me confie t'il.
Évite de paraître stupéfaite, m'ordonné-je mentalement.
J'ai l'impression d'être une idiote qui avale tout ce qu'il dit, ne pouvant discerner le vrai du faux. Malgré sa confession, je garde le silence comme signe d'encouragement.
- Je considère Sanders plus comme un quatrième frère. Je me devais de le conseiller quand il empruntait une sombre voie. Des journalistes l'ont souvent filmés en plein déboire, il fumait, prenait de la drogue juste pour le plaisir.
Donc la partie de la drogue était vrai, je suis contente de ne pas m'être fait roulé totalement.
Il lâche un soupir qui me serre le cœur, c'est comme si ses souvenirs l'attristaient toujours autant, même en faisant fi à leur nouveau statut d'ennemis.
- Je n'étais pas mieux que lui, je sombrais, moi aussi dans l'alcool, quoiqu'avec plus de limite... et puis de toute façon si je les dépassais, Steeven aurait été présent.
Le fameux PDG de la Nathan information est à ce qu'il parait un preux chevalier. Nul doute qu'il a pioché ce trait de caractère dans les Disney.
- Pour faire court, plus les jours passaient, plus il sombrait. Il recevait des appels qu'il s'assurait de maintenir discret, mais j'ai fini par le suspecté...
En d'autres termes : vente de drogue, blanchiment d'argent, vol et j'en passe pour ne pas me traumatisé ; Je ne cille pas une fois pour qu'il n'arrête pas son monologue.
- Mon doute c'est confirmé ce soir là. Ce qui j'ai dit plutôt je les maintiens à la seule différence qu'il s'est éclipsé pour revenir après complètement pas lui. Il a dit... des choses.
Il dit que ce sont des bobards, ensuite il les maintiens. Je suis perdu mais visiblement ce n'est pas son cas. Il s'arrête un moment et regarde par la baie vitrée.
- Qu'il ne fallait jamais me dire, continu t-il avec une pointe de tristesse dans la voix. Alors on s'est tabassé, il a fini à l'hôpital moi dans un commissariat.
Ou plutôt il l'a tabassé, je ne vois aucune trace de passage à tabac sur lui. À moins que ce soit à des endroits plus intime. Au même moment, mon regard coule sur lui et j'ai presque l'impression de voir à travers son costume.
- À ma sortie, je suis passé chez lui pour m'excuser, mais il s'est énervé et m'a claqué la porte au nez.
Je retiens mon souffle, mon imagination me pousse à le voir défoncer la porte de son ami et le tabassé à mort. Encore. Ce qui est peu probable puisque les deux s'en remettent à la justice pour règler leur compte.
- Alors depuis ce jour on est ennemi, conclut il, ses yeux dans les miens.
- Mais c'est de l'enfantillage, ça !
Les mots se sont malheureusement échappé de mes pensées. Pas besoin de lever la tête ou de l'incliner pour voir l'expression de mon client. Je crois qu'il imagine la tête de Sanders à la place du mien.
- Ah vous trouvez ! Réplique t-il, la voix tendue et prêt à me sauter dessus.
Toutefois je ne me démonte pas et continue sur la même ligne, mettant de côté mon professionnalisme, ce que je ne devrais certainement pas faire...
- Oui, je trouve que votre conflit s'apparente au comportement des enfants.
Plus petit que ma sœur, ai je envie d'ajouter.
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THE BOSS AND ME ❤ ( En cours de réécriture)
RomansMaria Gomez, orpheline de père, devient seize ans plus tard une avocate de renom, et c'est dans ce cadre qu'elle rencontre le fameux célibataire et plus jeune PDG d'une grande entreprise, Yndy Nathan. Elle a été sollicité pour le sauver d'une situat...