le chant du violon

introduction

Écrire pour moi est un besoin vital. C'était le cas avant, ça l'a été encore plus en cette période de pandémie durant laquelle ma vie s'est réduite à mon petit cercle familial. La lecture et l'écriture m'ont sauvées. Et j'ai passé mon confinement et mon été à écrire comme si ma vie en dépendait. Des semaines de travail acharné entre écriture, relecture et corrections. Une vingtaine de tasse de thés bues froides, oubliées à cause du flot d'inspiration. Des milliards d'idées, meilleures les unes que les autres qui se bousculent dans ma tête mais s'éclipsent dès que je veux les coucher sur papier (enfin sur clavier). Du courage, des coups de blues, des moments de tristesse, de démotivation et beaucoup d'amour pour l'écriture et d'espoir.

Parce que j'aime ça, j'ai toujours aimé écrire. Et j'en ai besoin. Quand mes doigts se posent sur le clavier, quand mon stylo dépose son encre sur le papier : je deviens quelqu'un d'autre. C'est comme si je sortais un instant de mon corps, emprisonnée dans une bulle où le temps et l'espace n'ont plus de sens. Il n'y a plus que cette sensation de créer à l'infini, de donner vie à des personnages, à des univers. C'est mon imagination que je réinvente à chaque fois, que je modifie, la rendant malléable. Elle fond comme la cire et se durcit avant de se consumer à nouveau comme une bougie, la flamme qui la dévore lui permet de se transformer, de grandir et changer. C'est un feu qui provient du tréfonds de mes entrailles, l'essence de mon âme, de mes émotions et mes pensées. Un mélange qui me plonge dans un océan coloré et malheureusement éphémère, car tout l'est. Écrire me permet de rendre réel mes émotions et mes états d'âmes, de leur donner vie, de les fixer dans le temps pour ne pas les perdre. Car je veux me souvenir de ma tristesse, de ma rage et de ma déception, je veux me souvenir de la joie et du bonheur, je veux écrire mon corps, ma personnalité, mes défauts et mes qualités. Il existe des milliers de mots pour décrire une infime chose, des milliers de façons de dire "je t'aime" et "je te hais", il existe des milliers de sentiments à retranscrire sur le papier, des centaines d'univers à inventer. Alors quand mes doigts se posent sur le clavier, quand mon stylo dépose son encre sur le papier, je regarde mon imagination devenir mon jumeau, un prolongement de moi-même qui me fait sentir plus vivante et confiante.

Avant d'écrire, j'ai beaucoup lu. Et j'ai remarqué certains comportements chez les auteurs que j'ai fini par adopter à mon tour. J'ai ensuite visionné un nombre incalculable de vidéo sur internet parlant de l'écriture. J'ai ensuite forgé un avis sur ce qu'est la recette d'un bon roman. Les ingrédients indispensables sont des personnages que l'on ne veut pas quitter, des émotions que l'on ressent à travers les pages et des messages qui restent avec nous même quand le livre est de retour sur son étagère à la bibliothèque.

Et c'est dans cet esprit-là que j'ai écrit Le chant du violon. Une histoire pleine d'humour et de romance menée par deux héroïnes plus courageuses que jamais. Summer, jeune adolescente des années 2000, entretenant avec joie sa réputation de reine du lycée. Et Mona, 18 ans, ayant vécu dans les années 1930. Et c'est par le biais de la musique, de lettre et d'une mystérieuse partition que les deux se retrouveront étrangement liées.

Mon troisième roman, le plus abouti, est né. 

so here are some aesthetics :)

le premier chapitre sort demain <3

ps : en vrai elio c'est quelqu'un de gentil