丅𝒽𝑒 丅𝑒𝓂𝓅𝓉𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 〇𝒻 ദ𝑒𝓉.

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 : 21

COLE

Sans l'a lâcher du regard je l'accompagne dans ses va-et-vient Ella tire sur mes cheveux, avant de gémir. J'observe son corps se cambrer, ma respiration saccadée, s'accorde parfaitement à la sienne. Elle me fait jouir avant, je continue mes coups de reins jusqu'à la faire jouir à son tour... Sa tête retombe sur mon torse et peu à peu, nous retrouvons une respiration stable. Je passe ma main dans ses cheveux.

— Tu t'es coupé les cheveux ? Tu as changé quelque chose ? Ils me paraissent plus courts et plus clairs. Dis-je en essayant de reprendre une respiration stable.

— Légèrement, avec Lili hier soir, on les a éclaircies et elle me les a un peu coupées ! Tu aimes ?

— J'adore ! Tu es magnifique !

— Je craignais que tu n'aimes pas. 

— J'aime absolument tout chez toi... 

Je relève sa tête avant de l'embrasse langoureusement, je l'aime vraiment beaucoup trop. Je romps le baiser, tandis que l'eau se vide, je savonne Ella et elle ne se prive pas pour en faire autant : insistant sur ma zone érogène.

— Pourquoi tu me tortures ainsi ? Lui demandais-je alors que je connais déjà la réponse.

— Parce que j'aime ça !

Je commence à la rincer et je ne peux m'empêcher d'embrasser son corps avant qu'elle ne sorte de la douche. Afin de prendre ma revanche sur les dernières minutes.

Une fois notre douche terminée, je me met devant un film pendant qu'Ella lit un livre : Burning Games. Ses jambes sont allongées sur mes cuisses, je ne résiste pas à l'envie de lui faire des papouilles. Ce soir, il y a une soirée pour les anciens de notre lycée, je n'ai aucune envie d'y aller, enfin ça, c'était sans compter sur Ella est son chantage. Elle sait comment me tenir, mais j'ai trouvé un compromis. Je vais à cette soirée débile et en échange, elle m'accorde deux petites heures, pour l'emmener à Coney Island. Un coucher de soleil, un pique-nique et la plus belle femme au monde qui puisse exister... Je sais, c'est trop fleur bleue, mais à ses côtés, je me ramollis...

******

Assis sur le ponton à regarder le coucher de soleil, j'attrape une fraise couverte de chocolats pour l'approcher de sa bouche. Ella croque à pleines dents dedans. Personne ne pourra venir gâcher ce moment.

— Ella,... commençais-je par dire.

— Bonsoir Cole !

Oh non pas elle ! Pas encore...

— Émily, ce n'est pas le moment.

— Je n'ai pas le droit de saluer, l'homme de ma vie. 

Je m'apprête à répondre, mais Ella se lève brusquement...

— PARDON ?! hurle-t-elle de colère. Je peux peut-être t'aider à dégager... fini-t-elle par reprendre plus calmement.

— Ma chérie ne soit pas jalouse, on est pareil, on veut toutes les deux Cole. 

Ella se met à rire à la phrase d'Emily...

— Nous ne sommes pas pareilles, moi, je l'ai dans mon lit et toi tu la dans tes rêves, et encore.

Je reste encore muet, Ella sait se défendre et toujours avec classe. Lorsque le visage d'Émily commence à se déformer par la colère, je m'apprête à réagir pour protéger la femme que j'aime : quoi qu'il m'en coûte.