𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 : 15

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COLE

Trois jours plus tard.

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai vingt-cinq et comme chaque année, je n'ai pas envie de le fêter. Je sais que mes amis ont prévu quelque chose, j'irai évidemment, mais je n'aime plus le célébrer depuis que mon père est décédé. En vérité avec ou sans mon père, je ne comprends pas pourquoi les gens sont si heureux de festoyer le jour de leur venu au monde. Tu prends une année de plus, ça ne change pas grand-chose.

Je descends sous les coups de neuf heures, quarante-cinq ou un petit-déjeuner m'attend. Des pancakes, myrtille chocolat, des brochettes de fruits, des œufs, saucisses et bacon, accompagnés d'un bon café noir comme je l'aime et bien évidemment Ella, probablement ce que je dévore le plus des yeux.

Dernièrement la plupart des nuits, elle les passe avec moi, il ne se passe absolument rien, cependant ça renforce mes sentiments et je crois bien que je ne pourrais pas résister plus longtemps. Elle porte un short et un petit tee-shirt à bretelle une dentelle noire se trouve sur les côtés du short et au niveau de son décolleté.

— Hey, joyeux anniversaire au meilleur des meilleurs, dit-elle en souriant.

— Merci mademoiselle et surtout merci pour le petit-déjeuner ainsi que pour le massage d'hier soir, désolé de mettre endormis.

— Ça fait beaucoup de merci tout ça. Ce n'est pas grave ne t'inquiète pas, ça va mieux ? Tu fais quoi ce soir ? demande-t-elle sournoisement.

— Toujours mal, mais je dois faire avec je n'ai pas le choix. Je ne sais pas pourquoi ?

— Comme ça ! Nous irons au restaurant pour ton anniversaire ! elle sourit à nouveau.

— Je m'en doutais, je dois faire semblant d'être surpris ?

— Non pas besoin.

Je termine mon petit-déjeuner, puis je l'aide à débarrasser. Il est dix heures quarante-cinq, je vais être à la bourre. Bien qu'elle m'ait massé le dos hier, j'ai toujours mal. C'est à cause de la dernière fois quand Émily a posé ses mains sur mes hanches. Je pense que je me suis fait un tour de rein, mais même si Ella préconise le médecin je n'irais pas. Il va me mettre en arrête et je ne peux pas l'être même si ça me rendrait service puisque je ne verrais plus Émily, d'ailleurs, ce serait une bonne chose... Rien que pour m'habiller, c'est compliqué.

TOC. TOC. TOC.

J'ouvre la porte, tee-shirt a la main. Ella s'est changée : elle porte une robe moulante noir, avec un col montant et de la tulle sur les manches. Ses cheveux sont bouclés et son maquillage est sophistiqué.

— Je t'ai apporté ça... C'est ma mère qui me la conseiller, je suis allée le chercher ce matin à la première heure.

— Et qu'est-ce que s'est ? demandais-je interloqué.

— Un patch chauffant. Ça va te soulager et te décontracter... Autrement, je connais un autre moyen de te soulager.

Elle a marmonné, mais je l'ai parfaitement entendue, elle passe sa langue sur ses lèvres avant de mordiller sa lèvre inférieure, je l'observe quelque longue seconde. Je ne souhaite rien de plus fort au monde que de l'embrasser, effleurer ses lèvres avec ma langue, ma bouche, j'en meurs d'envie... Je me gifle mentalement et je reprends mes esprits. Elle est allée chercher ça pour moi dès le matin ? Si ça ce n'est pas une preuve que je compte pour elle et qu'elle m'aime alors je ne sais pas ce que s'est.

丅𝒽𝑒  丅𝑒𝓂𝓅𝓉𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃  〇𝒻  ദ𝑒𝓉.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant