𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 : 8

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COLE

— Ella, attends !

À peine Dylan, retire les menottes qu'Ella m'échappe. Putain, j'ai vraiment merdé, je suis trop borné... J'aurais voulu m'excuser, l'embrasser : mais les révélations à propos d'elle et l'autre connard, m'ont complètement fait vriller. Elle a encore couché avec, ça me rend fou bordel. Je la regarde partir, complètement démuni, je n'aurais jamais dû appeler Lou devant elle... Ni même l'appeler tout court. Je regarde ce qu'il se trouve dans la boîte, qu'Ella à gagner : c'est une baguette de sa saga préférée, enfin, j'imagine.

— Cole, où est Ella ?

— Parti ! dis-je nonchalamment. 

— Putain, mais qu'est-ce que tu as fait encore ?

— Rien. Je vais récupérer mes clés, rentre avec Lili.

Je retourne à l'intérieur de la maison où tout le monde se réunit, ce sont Josh et sa copine dont je ne sais plus le nom : les heureux perdants...

— Dylan mes clés s'il plaît.

— Tu ne veux pas rester ? demande-t-il.

— Non, putain ! Tu me donnes mes clés.

Il me tend le panier, j'attrape mes clés avant de partir, il faut que je la retrouve. Non, ce n'est pas une bonne idée, laisse-lui du temps ajoute ma conscience. Elle a raison et de toute façon je suis beaucoup trop en colère après elle.

******

Quatre jours ! Bordel de merde, quatre putains de jours sans aucune nouvelle d'Ella. Pas une seule storie Snapchat ou Instagram, aucune publication Facebook rien pas même un message ou un appel : ça devient long et elle me manque. Toutes les nuits, je revis le suicide de mon père, suivi de la perte d'Ella. Je dois gérer mes crises d'angoisse seule... Mais je ne tiendrais pas longtemps, j'ai besoin d'elle.

Le premier jour, c'était difficile, car j'étais à la fois trop énervé et trop triste de la façon dont les choses se sont passées. J'ai rejoint Lou, j'étais tenté de boire, mais j'ai résisté : cependant, je n'ai pas résisté à Lou... Qui m'a trouvé différent. Putain, je ne trompe plus personne peu importe ce que je dis ou ce que je fais : Ella me manque et maintenant, mon entourage le remarque.

Le lendemain, ma mère est venue, s'occuper du ménage dans la chambre de mon père. Cette fois-ci, je ne lui ai pas parlé d'Ella, elle n'a pas posé de questions non plus. C'était assez difficile, comme ça : je voulais savoir ce qu'elle faisait, j'avais surtout besoin de savoir qu'elle allait bien. C'est à ce moment-là que j'ai voulu lui montrer que j'étais toujours là. Alors je lui ai envoyé un signe, j'ai déposé le prix qu'elle a gagné lors de l'escape game. Je lui ai griffonné un simple petit mot : "c'est à toi."

Je n'ai eu aucun message par rapport à mon petit mot : ce silence me tue petit à petit. Cette fois-ci, je ne résiste pas à la tentation de boire, je me suis retrouvé chez Rudy's où j'ai croisé Émily et sa meilleure amie, même après avoir couché avec les deux. Ça ne m'a donné aucune satisfaction, loin d'elle, je suis comme un ciel sans soleil.

C'est au bout du troisième jour que j'ai compris qu'il fallait que je me reprenne, enfin plutôt c'est Lili qui me l'a fait comprendre. J'étais parti dîner chez eux dans l'espoir qu'ils aient également invité, Ella, mais elle n'était pas là. Ce soir-là Hunter était parti dépanner son père et au moment de partir, Lili m'a interpellé avant de dire...

— Vous êtes tous les deux borné, il serait temps de faire quelque chose et quand je dis "IL"... Je parle de toi Cole. Tu risques de la perdre pour un mec d'un soir, tu comprends à quel point c'est idiot ? Lili me fait la morale.

丅𝒽𝑒  丅𝑒𝓂𝓅𝓉𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃  〇𝒻  ദ𝑒𝓉.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant