丅𝒽𝑒 丅𝑒𝓂𝓅𝓉𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 〇𝒻 ദ𝑒𝓉.

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 : 48

ELLA

Rien que de voir le manège que Cole et les filles font ça me donne le tournis, j'ai envie de grignoter un petit truc hélas, je ne sais combien de temps va durer le tour. Je tente d'y aller. Il y a au moins six personnes devant moi. J'attrape mon téléphone et par curiosité, je regarde qui a appelé Cole Emily pourquoi je ne suis pas surprise... De plus, elle l'a appelé avec son numéro personnel...

— Bonsoir mademoiselle, que désirez-vous ?

— Bonsoir une pomme d'amour au chocolat blanc s'il vous plaît.

— Tout de suite. Je remarque qu'avec votre accent, vous n'êtes pas d'ici.

— Exactement. Finalement, vous pourriez en mettre trois de plus.

— Bien sûr ! Me dit la vendeuse en souriant. Je vous en rajoute une de plus celle-ci, c'est cadeau.

— Merci, c'est très aimable de votre part.

Elle me tend le sac et je l'attrape avant de lui tendre un billet. J'ai dû me servir dans le portefeuille de Cole, j'espère qu'il ne m'en voudra pas. Je lui ferais un virement tout à l'heure. Je m'apprête à retourner au manège... Merde ils ont déjà fini Cole risque d'être inquiet s'il ne me voit pas.

— ELLA !

Entendis-je... Je reconnais immédiatement sa voix, remplis d'inquiétude.

— Cole, mais qu'est-ce qui t'arrive ?!

— Oh, tu es là. J'ai eu si peur... Où étais-tu ?

— Je suis allé me chercher une pomme d'amour, je pensais revenir avant que ce ne soit fini, mais il y avait du monde.

— Ella enfin !! S'exprime les filles toutes aussi inquiète que Cole.

— Ne me refais plus jamais ça !

Il me serre dans ses bras, son cœur bat tellement vite. Je pense que je lui ai fait une bonne frayeur. Avec sa main libre, il caresse ma chevelure.

— Cole... Aller relâche-moi, je t'assure tout va bien.

— Tu ne peux pas imaginer la peur que j'ai eue.

— C'est vrai Ella nous aussi, nous avons été inquiètes de ne pas t'avoir vu à la sortie du manège.

Je lève les yeux au ciel, il dramatise légèrement, je ne suis pas faite en sucre. Nous marchons, les gens commencent à nous dévisager et je n'aime pas ça. Nous partons en direction d'un second manège.

— Celui-ci Ella, tu peux le faire.

Je lève la tête, c'est une grande roue, beaucoup plus grande que celle que nous avons à Coney Island, je ne l'ai jamais faite dû à mon vertige. Cependant, je suis monté tout en de la tour Eiffel. Nous entrons dans la cabine, peu à peu la roue monte. La vue est juste spectaculaire ! La main de Cole maintient toujours la mienne. Je me détache, pour prendre mon téléphone afin de prendre des photos. J'en profite pour faire le virement à Cole.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Je t'ai pris de l'argent pour payer les pommes d'amour, alors je te fais un virement.

— Mais non, ce n'est pas la peine. Ce qui est à moi et à toi... Tu sais quoi vas-y si tu y tiens.

Je souris et je lui fais le virement. Je sais qu'il trouvera une manière ou une autre de me le rendre. Paris la nuit, complètement illuminer : c'est totalement magique. Je profite de cet instant pour immortaliser ce moment avec Cole, mais aussi avec Marie et Laura.