Chapitre 3

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À midi, Lucas s’assoit à côté de moi et je suis gêné pendant tout le repas, surtout quand nos jambes se touchent accidentellement. Je n’écoute quasiment pas les cours, trop concentré à penser à une personne en particulier, que je regarde mâchouiller son stylo, pensif, ce qui lui donne un côté adorable. Arrive enfin la sonnerie annonçant la fin des cours, et je me précipite dehors, suivi de mes amis. Nous décidons de traîner devant le lycée et certains de mes potes s’allument une clope, dont moi. Je commence à fumer et croise le regard de Lucas, qui fronce les sourcils.

- Quoi ?

- Je savais pas que tu fumais.

- Rarement.

- Tu sais que c’est mauvais pour la santé ?

- Non, sérieux ?

- Vraiment, tu devrais pas.

- T’es pas ma mère Lucas.

- Désolé de m’inquiéter pour mon pote.

Je lève les yeux au ciel et jette mon mégot par terre en le fixant.

- T’es content ?

- Oui, répond-il avec un sourire satisfait.

Je pousse un soupir.

- Tu me soûles.

- Je sais.

Je regarde autour de moi et m’aperçois que le groupe est allé se poser sur un banc à quelques mètres de nous, nous laissant seuls tous les deux. Nous rejoignons les autres et Mike lance :

- Alors, Leigh, ça avance, avec ton crush ?

Je lève les yeux au ciel.

- Mike.

- Non, parce que je vous ai vus tout à l’heure, et vous avez l’air plutôt complices !

- Mike !

- Ok, j’arrête.

Les autres nous regardent d’un air amusé qui m’exaspère.

- Va lui proposer un date.

- Quoi ?! T’es fou ! Même pas en rêve !

- Mais noon, abruti, tu fais genre que c’est juste une sortie entre potes !

- Mouais… c’est vrai que c’est pas une mauvaise idée non plus.

- Allez, fonce, champion !

- Oh ta gueule.

Je me lève vers Lucas, en pleine discussion avec Yannis.

- Yannis, je t’emprunte Lucas deux minutes, ok ?

- Heu… ouais.

J’attrape Lucas par le bras et l’entraîne un peu plus loin.

- Qu’est-ce qu’il y a, mec ?

- Est-ce que ça te dirait de venir à mon entraînement de tennis, demain soir ?

Il arque un sourcil.

- Juste toi et moi ?

- Heu… ouais, mais c’est pas grave si tu dis non, je comprends, t’inquiète.

- Non non, je veux bien ! C’est à quelle heure ?

- Vingt heures.

- Ok ! Je passerai te chercher à moins le quart ?

- Ça marche.

Nous revenons vers les autres qui ne nous ont pas lâchés du regard. Je contiens ma joie et attends déjà le lendemain soir.

(je sais, les chapitres sont courts, mais je trouve important qu'il y ait un découpage précis)

Like in a teen movie {BxB}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant