Chapitre 19

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Je les ai salués et je suis partie rejoindre ma mère.
- Donne, je vais mettre tes sacs dans le coffre, dit-elle en me les prenant.
C'était Daichi et Sugawara ? me demanda-t-elle en posant les sacs dans le coffre.
- Oui, ça te fais un choc, hein ? m'exclamais-je en riant.

- Ils ont bien grandi, la dernière fois que je les ai vus vous aviez tous la même taille. Leurs parents sont venus les chercher ?
- Je n'en ai aucune idée, il y a beaucoup de parents, ils doivent être là, déclarais-je en mettant ma ceinture.
- Envoie leur un message, je veux bien les déposer, il est tard.

Je m'exécutais.

- Non, leurs parents ne peuvent pas, ils rentrent à deux. Je vais leur proposer alors.

J'attendais leur réponse.

- Ils sont d'accord, je vais les guider jusque ici. Merci maman.
- Très bien, j'attends.

J'ai posé leurs sacs dans le coffre puis je les ai invités à s'installer sur la banquette arrière.

- Merci beaucoup, madame (T/N), se sont-ils exclamés en choeur.
- C'est complètement normal, les garçons, répondit-elle en leur souriant.
On y va, continua-t-elle en allumant le contact.

Elle a passé le trajet à leur poser des questions sur leur famille et tout ce qui aurait pu se passer de nouveau.

- Vous vous êtes bien amusés au camp d'entraînement ?
- Oui, c'était trop bien, dis-je la première.
- Évidemment, ajouta Daichi.
- On gardera un bon souvenir de cette semaine, finissait Sugawara.
- Je vois, il y a des petits couples qui se sont formés ? demanda-t-elle avec un sourire en coin.
- Maman ! m'exclamais-je.
- Quoi ? Je demande, j'étais jeune aussi, je sais qu'il s'est passé des choses, dit-elle en me regardant par le rétroviseur.

Sugawara se tourna vers Daichi et moi :
- Il y en a quelques-uns, oui, se moqua-t-il.

Je les regardais du coin de l'œil.

- Je le savais ! s'exclama ma mère en riant. Bon, je ne vais pas plus en demander, nous sommes arrivés près de chez vous les garçons.

Elle s'arrêta devant chaque porte pour les déposer, ils nous ont remerciées une dernière fois et nous sommes retournées dans la voiture.

Ma mère se remit à conduire puis elle me demanda :
- Alors, quel volleyeur t'a tapé dans l'œil ?
- Personne, il n'y a pas eu d'histoires avec moi, répliquais-je en regardant droit devant moi.
- Ha non, je sais que tu mens, je suis ta mère quand même. En plus à en juger de vos réactions, il n'y a que Sugawara qui n'a pas eu d'histoires.
- Moi non plus, c'est Daichi qui est amoureux de la capitaine du club de volley !
- C'est vrai ? Tu sens vachement le garçon quand même...

Mes joues sont devenues cramoisies. J'ai directement fait le lien avec la veste que j'ai portée toute la journée. Les parfums des garçons tiennent toujours mieux que ceux des filles... À cause de ça, ma mère se fait des idées. Je n'ose même pas imaginer ce qu'elle aurait dit si j'avais gardé la veste de Nishinoya... Je cherchais à changer de sujet :
- Ah oui, je dois aller voir cette capitaine demain à dix heures, je compte m'inscrire au club féminin.
- Oh, je te félicite, sache que ton père et moi sommes là aussi ! On te soutient au maximum, tu ne dois pas avoir peur de faire ce qui te plaît à cause des autres ! Par contre, je ne pourrais pas te déposer.
- Ce n'est pas grave, Daichi et Nishinoya viendront avec un moi.
- Ah voilà ! Nishinoya donc... C'est un joli nom, chuchota-t-elle assez fort pour que je l'entende.

Je tournais complètement la tête vers la fenêtre où je pouvais voir le reflet de mon visage encore rouge :
- Ce n'est pas vrai, marmonnais-je.

Nishinoya x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant