10° Vous vous disputez

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Izuku Midoriya

Tu avais reçu un appel d'Izuku mais ce n'était pas lui qui avait répondu

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Tu avais reçu un appel d'Izuku mais ce n'était pas lui qui avait répondu. Malheureusement, tu commençais à avoir l'habitude. C'était Iida qui t'appelait pour te prévenir que ton petit-ami avait encore fini à l'hôpital après avoir trop tiré sur son alter. C'était là où tu te rendais, courant sur les trottoirs en esquivant les passants avec aisance. Tu te précipitas à l'accueil, tu tenais à peine en place. Dès que tu sus la chambre dans laquelle on avait installé Izuku, tu t'y engouffras comme une bourrasque. Il était seul, ses amis avaient dû partir. Il avait une mine affreuse. Sa jambe gauche était entièrement plâtrée et soutenue par un étrier tandis que ses deux bras étaient entourés de bandages. Une vague de colère te submergea. C'était la troisième fois qu'il te faisait ce coup-là. Il finissait les os en miettes parce qu'il ne maîtrisait pas son alter. Alter qui avait surgi du jour au lendemain sans prévenir. Izuku t'avait dit qu'il était possible de révéler son alter très tard, suite à une mutation. Il t'avais menti, tu le savais. Tu attentais toujours qu'il te dise la vérité. Les alters ne pouvaient pas surgir après six ans (NDA : je n'ai pas vérifié l'âge exact) même par mutation. Tu te dirigeas vers lui à grand pas. 

— Midoriya ! Je n'en peux plus de tes conneries ! tu le vis se recroqueviller autant que possible dans son lit. 

— Je suis désolé (y/n)...

— Il n'y a pas de désolé qui tienne ! C'est la troisième fois que tu finis les os en compote alors que tu m'avais promis que tu apprendrais à maîtriser ton alter, tu t'étais mise à hurler sans t'en rendre compte. Tu ne supportais plus avoir peur pour lui et le voir dans un état pareil. 

— J'essaye, je te le jure ! Mais c'est compliqué, je fais de mon mieux ! s'excusa-t-il en baissant la tête. Tu savais qu'il ne mentait pas.

— Ce n'est pas assez ! Arrête d'essayer et réussis un peu ! crias-tu, tu faisais des allers-retours dans la chambre, incapable de poser les yeux sur ses blessures. C'est déjà assez dur de savoir que tu me mens depuis le début sur ton alter alors arrête de finir en miettes ! 

— Tu savais ? souffla-t-il. Tu te retournas brusquement. Tu serras les dents. Izuku avait les larmes aux yeux alors que tu essayais de refouler les tiennes.

— Bien sûr que je le sais, rit-t-il à deux doigts de craquer, je te connais par coeur. Et je suis moins confiante que ta mère alors j'ai vérifié. Quand est-ce que tu comptais me dire la vérité ? 

Il ne te répondit pas. Il se contentait de te fixer, l'air le plus désolé dessiné sur le visage. Tu compris qu'il n'avait pas la moindre intention de te le dire. Tu eus l'impression d'un coup de poing te cueillait en plein dans le ventre. 

— Tu ne comptais pas m'avouer la vérité, c'est ça ? demandas-tu, des tremblements dans la voix. Très bien, très bien. Je m'en vais. Tu ne peux pas me rattraper de toute façon avec ta jambe dans le plâtre. 

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