11° Vous vous réconciliez

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Izuku Midoriya

C'est le jeune homme qui était venu te voir, quelques jours après votre dispute chez toi

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C'est le jeune homme qui était venu te voir, quelques jours après votre dispute chez toi. C'était ta mère qui lui avait ouvert et heureusement, tu ne savais pas trop si tu lui aurais claqué la porte au nez ou pas. Tu étais en train de faire tes devoirs, cloîtrée dans ta chambre quand tu l'entendis entrer. Tu ne réalisas pas tout de suite que c'était lui, tu pensais que c'était ta mère. C'était déjà la troisième fois qu'elle venait te déranger, tu te retournas prête à lui demander de partir de ta chambre quand tu aperçus Izuku. Le crayon que tu tenais à la main te glissas entre les doigts.

— Qu'est-ce que tu fais là ? tu grimaças, tu n'avais pas l'intention d'être si agressive.

— Je suis venu voir si tu allais bien.

— Je vais bien merci, répondis-tu avec mauvaise humeur. Malgré toi tu étais ravie qu'il soit là, tu t'inquiétais pour lui.

— Menteuse.

— Je te demande pardon ? soufflas-tu interloquée. Tu braquas tes yeux sur lui, il esquissa un petit sourire.

— Tu détestes faire tes devoirs dans ta chambre, tu les fais toujours dans le salon sauf quand tu veux cacher quelque chose à ta mère. Généralement tu lui caches que tu ne vas pas aussi bien que tu lui fais croire, dit-il en désignant tes affaires de cours étalées sur ton lit. Tu ne possédais pas de bureau dans ta chambre. Faire une rédaction entière sur un matelas tout mou était une véritable épreuve.

— Si tu me connais si bien, pourquoi est-ce que ne me dis-pas directement pourquoi je ne vais pas bien ? le défias-tu en calant un oreiller dans tes bras. Le jeune homme vint s'assoir sur le bout de ton lit, comme à son habitude.

— Tu es incapable de rester fâchée contre quelqu'un, tu fit une nouvelle grimace. Malheureusement, il avait raison.

— Et ?

— Je suis venu te faciliter la tâche, rit-il. Tu lui lanças ton oreiller en plein visage. Il ne réussit pas à l'esquiver et il s'écrasa par terre. Tu te précipitas vers lui en étouffant un rire. Il paraissait plus choqué que blessé. Étendue sur le dos, il te fixait.

— Tes super-réflexes ne t'ont pas fait esquiver mon coussin ? le narguas-tu en lui tirant la langue comme une enfant.

— Tu m'as surprise, murmura-t-il. Tu éclatas de rire, c'était plus fort que toi.

— Je suis vraiment désolé. Si je n'avais pas réagi, le vilain aurait sûrement tué Koda. Je sais que...

— Je sais, l'interrompis-tu, ce n'est pas ce que m'a énervé le plus.

— Je ne peux pas te dire la vérité (y/n).

— Je sais, tu penchas la tête jusqu'à t'approcher tout près de son visage, tu me dis toujours tout. Je pense que tu as une bonne raison de me cacher la provenance de ton alter. Mais j'avais quand même le droit de m'énerver.

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