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19h50
Appartement de Ysia.
L'eau s'écoulait et remplissait un peu plus la baignoire. Des effluves de vanilles commençaient à envahir toute la salle de bain alors que l'eau moussait lentement. Simplement vêtue d'un large t-shirt et d'une petite culotte, j'étais assise sur le rebord froid de ma baignoire et peignait mes cheveux délicatement, soigneusement. J'avais la mauvaise habitude de les attacher en petit chignon et passait un rapide coup de peigne le matin. Je n'étais pas vraiment du genre à les lisser tout les matins avant de sortir, leurs formes naturels me convenaient parfaitement. Une longue chevelure brune ondulé sur ses longueurs.
Une fois assuré que la température de l'eau était la bonne, je reposai mon peigne sur le lavabo puis retirai le peu de vêtement qu'il me restait. Je passa une première jambe à travers le rebord la plongeant dans l'eau chaude puis fis de même avec la seconde. Je m'installai confortablement contre la surface dur de la baignoire. Le parfum vanillé caressait ma peau nue qui fut lentement couverte de mousse pour ne plus laisser le haut de mon corps dépasser du nuage duveteux et chaud. Je soupirai d'aise au contact de l'eau qui enveloppait tout mon corps alors que ma tête reposait contre le rebord de ma baignoire. Je laissai la chaleur de l'eau et la douceur de la musique de piano joué par mon portable m'apaiser. Petit à petit, mes muscles se détendirent, sous la mélodie calme. Bon sang cela devait faire un bon moment que je n'avais pas réellement prit le soin de me procurer ce genre de petit plaisir personnel.
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La mousse savonneuse s'était dissoute dans le bain, l'eau s'était doucement mise à refroidir, rendant le bain tiède semblable à la fraîcheur d'une mer d'été. Malheureusement, Séoul était plongé sous les tons froid de cette période d'hiver, c'est pourquoi je devrais me contentait de cette délicieuse odeur de vanille à la place de celle salée du parfum marins. Maintenant épuisé mais détendu, je saisis mon portable posé sur la surface du lavabo à ma gauche et regardait l'heure.
21h40
Un soupire désespéré traversait mes lèvres, bon sang ou était passé cet motivation qui m'animait ce matin ? Était-ce de sa faute ? Il avait fallu une rencontre pour rouvrir une plaie dont la cicatrisation avait été d'une lenteur éternel... J'inspirai une bonne bouffé d'oxygène et effaçai ses pensées toxiques de mon esprit. Un désagréable frisson se réveillait en moi m'avertissant que mon corps commençait à réagir à la fraîcheur de l'eau. Je me relevais écartant par la même occasion les dernières couches de mousses qui s'étaient assemblaient autour de mon corps. Je sortis de la baignoire et saisi une serviette sec enveloppant par la suite mon corps dans celle-ci.
