J’avance dans le couloir, les casier sont clos, cadenassés. Les murs couleurs pastels peuvent presque laissé paraître que l'école est signe de sagesse. Les portes sont parfois ouvertes, les bruit de mes talons raisonnent dans ce silence brut, les étudiants me regardent passer, tous les mêmes. Ils préfèrent regarder par la porte ouverte ou par la fenêtre que regarder ce que le professeur se tue a expliquer. Salle 21. J'y suis. La porte est ouverte, Madame Pinofe essaye tant bien que mal à les intéresser sur l’œuvre qu'ils devaient étudier mais tous les regards sont tous posés sur moi. Elle tourne son regard vers moi dès qu'elle eu compris que quelque chose les intéressaient dans cette direction.
- Bonjour, puis-je vous aidez ?
- Euh... A vrai dire..
- Oh que suis-je bête. La nouvelle je suppose ?
- Pas vraiment... Je suis..
- Clémentine Bréaliom, tu peux aller t'asseoir au fond. As-tu ton livre ?
- Toujours madame.
- Bien, continuons !
Les chuchotements, le professeur qui parle pour des élèves qui ne s'intéressent visiblement qu'à mon changement. Je peux voir la tête brune d'Ethan devant. Il me fixe. Choqué Ethan ? La sonnerie, qu'est-ce que ça me manquait ! La pause de midi. Avec qui vais-je manger ? Bonne question, je bouscule une personne, le cahier tombe, énervée je m'exclame sans même regarder à qui je parle.
- Suis-je invisible ?! A moins qu'il te faille des lunettes ?!
- D-désolé.
Cette voix, non pas lui ! Il se met a ramasser mes cahier, une feuille tombe.
- Je m'excuse, tu es...
Ses yeux se posent sur la feuille. Il la prend et regarde mon nom, choqué il relève la tête, me fixe, me regarde dans les yeux...
- Clem...
Ses yeux me paralysent. Nous avons l'air de deux idiots, deux idiots qui ne bougent plus, qui se regardent simplement dans les yeux, deux idiots paralysés au milieu du couloir...
- Mais...
- Mais quoi Ethan ?
- Pourquoi n'as-tu jamais répondu aux messages ?
- J'ai changé... De numéro. Je lui arrache ma feuille des mains, et commence à partir.
- Ces cheveux, ce maquillage, ces vêtements, ces talons, ça ne te ressemble pas.
- J'ai changé et ça, c'est moi ! Fis-je en jetant un regard en arrière.
- Clem, mais qu'est ce que tu racontes ? Ça, ce n'est pas toi !
- Si ça, c'est moi.
Je pars. Le laissant, tout seul, au milieu du couloir. Marguerite, tu es sûrement au courant, excuses-moi, vous êtes mon passé. Maintenant place au futur. Je ne veux montrer à personne ma douleur et mes faiblesses. Je veux être cette personne qui quoi qu'il arrive est intouchable.