Chapitre 6

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Nous arrivons sur le seuil de la maison de l'amie de maman

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Nous arrivons sur le seuil de la maison de l'amie de maman. Je soupire une énième fois. Je n'avais pas du tout envie de venir faire ami-ami avec les petits voisins. À la vue de leur demeure, je sens déjà qu'ils sont des gens prétentieux qui sont seulement fiers de pouvoir encore montrer à quel point ils ont de l'argent. C'est vrai que mes parents ont aussi beaucoup d'argent, mais ils ne sont pas du genre à la jeter inutilement par les fenêtres pour en mettre plein la vue aux autres. En plus, je suis crevé. La soirée d'hier était plutôt bien, surtout grâce à cette Mia... Ou Clara? Émilia? Je ne sais plus. Ce que je sais c'est qu'elle était bien foutue, même si j'ai préféré sa copine, Sarah, je crois. Elle, c'était une vraie déesse. Encore mieux, elle n'était pas cruche comme Mia Clara Émilia chose. Je pense que celle dont je ne me souviens plus le nom — je vais l'appeler comme ça, ça sera plus simple — m'a abordé pour préparer le terrain pour sa reine. Quel bon petit toutou! Ce genre de personnes me désole tellement. Il ne faut vraiment pas avoir d'amis pour suivre quelqu'un d'aussi méchant. En même temps, c'est tant mieux pour moi! Je peux profiter de plusieurs filles avant d'attaquer le plat de résistance, la plus populaire du groupe. C'est Sarah dans ce cas.

Julian sonne une fois et recommence quelques instants plus tard puisque personne ne vient nous ouvrir. Une chance qu'on a un peu de retard! Je n'imagine même pas en avance. Leur but est de nous faire dormir dehors ou quoi?

Mon frère allait encore s'acharner sur la sonnette, mais mon père le prit d'arrêter.

— Arrête ça Julian. Ils vont nous prendre pour des sauvages.

— J'entends des pas en plus, ajoute ma mère.

Je souffle. Dommage... J'étais sur le point de retourner chez moi. Enfin, chez moi est un grand mot. Appelons ça plutôt l'endroit où je dors et je mange. Je n'ai plus de maison depuis longtemps. Ma vraie maison est à quelques heures d'ici. Depuis que nous avons déménagé en Ontario, on a enchaîné tellement d'appartements, de condos et de chambre d'hôtels que j'ai arrêté de compter. Ce n'est certainement pas parce que mes parents ont décidé de s'installer de façon permanente ici que je vais appeler ça "ma maison". Ce n'est que de la brique et du bois. En plus, il n'y a rien ici qui me plait. J'avoue que ça ne fait que quelques jours que je suis ici, mais après tout, cette ville n'a rien de spécial. Elle est comme toutes les autres villes. Il y avait les jolies filles d'hier, c'est vrai, mais de belles filles, il y en a partout. Surtout que ce n'est pas difficile pour moi, littéralement toutes les filles me veulent. Je m'attire moi-même et je suis certain que je donne envie à certains gars d'être gay. Bref, je m'égare.

La porte s'ouvre sur une brune assez grande. Son visage me dit quelque chose, mais je n'arrive plus à savoir où je l'ai déjà vu. Elle porte une robe qui lui colle un peu sur le corps. Mmh... Jolie... Ça ferait un bon coup.

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