Let's be weidos together !

Respire

Hi people ! Désolée pour ce temps d'attente j'étais assez occupée. Anyways, c'est toujours pas joyeux mais dites-moi ce que vous en pensez, sur le style d'écriture, le rythme, ce que je dois changer blablabla et si vous voulez quelque chose de différent la prochaine fois et que vous avez des demandes n'hésitez pas ;)

Happy New Year guys !!!

***

Une inspiration. Une autre. Expiration. Lentement, lentement. La douleur revient. Doucement. Puis elle s'agrandit. Là. Je respire. C'est supportable. Je respire encore. Puis une nouvelle fois. Je m'allonge. Elle s'agrandit. Encore. Plus grande, plus grande. Ma respiration se coupe. J'essaie de me calmer. Mon corps ne m'écoute pas. Calme toi. Non. Ça ne marche pas. Encore un échec. La douleur me compresse. Je ne peu plus respirer. Je sens que mon cœur va éclater. Comme si j'allais mourir. Mais je n'ai pas encore fini de vivre. Je ferme les yeux. Ça me compresse, me compresse. Calme toi. C'est ce que j'essaie de faire putain. Ça compresse. Encore. Mes poumons se rétrécissent. Le monde autour de moi est flou. Je ne vois plus. N'entends plus. Même la musique n'atteint pas mes oreilles. Calme toi. Fuck. Ça me compresse. Tout. Tout. Et rien à la fois. Respire, putain. Une inspiration. J'ai retrouvé le rythme. Je refais surface. Mais la douleur ne s'arrête pas pour autant. Respire. Je compte les secondes. Un, deux. Jusqu'à cinq. Puis expiration. Comme on me l'a répété des millions de fois. Je chante. Ouvre les yeux. Tout pour oublier cette douleur. Je me lève mais elle est trop puissante. Je sens que mes poumons vont éclater. Je me rallonge. Je chante. Respire doucement. Elle me compresse. Cette douleur. Celle qui vient de nulle part et qui me pourrait la vie pour aucune raison. J'allais bien putain. J'avais pas besoin qu'elle revienne. Putain. Respire. Une fois, deux fois, encore. Je referme les yeux. Mes muscles sont tendus. Beaucoup trop tendus. Je ne sais pas quoi faire. Je ressemble à un vieux rocher. J'ai mal. Respire. C'est ce que je fais connard. Pardon. Je parle toute seule maintenant, je deviens folle. Respire. Une main sur le cœur, l'autre se perds dans mes cheveux agrippant une mèche. Je me tire les cheveux. Me mords la langue. Je refais surface. Réveille toi. Ma langue est en feu. Ma poitrine va exploser. J'ouvre les yeux, puis les referme. Je veux sortir de ce cauchemar. Je me tire les cheveux. Encore, encore. Ça ne marche pas, la douleur est bien réelle. J'ouvre les yeux, je suis seule. Peu importe. Une douleur n'est ressentie que par soi-même. Je pourrais être en agonie devant des milliers de personnes ils ne s'en apercevront même pas. Sauf peut-être mes amis. Ou les personnes doués d'une empathie extraordinaire. Respire. Mais là je suis seule. Et je me suis fourrée dans cette merde toute seule. Inconsciemment. Et je dois m'en sortir seule. Consciemment. Ma vie n'a plus aucun sens. Respire. La douleur s'en va. Petit à petit. Je lâche la pression sur mes cheveux. Mais je garde mes dents bien encrées sur ma langue. Au cas où. Je sens le goût acre du sang dans ma bouche. Et merde. Je lâche ma langue. Je n'ose pas imaginer le sang couler dans ma bouche. Je ferme les yeux. Je ne sens rien. Je n'entends que les voitures passer dans la rue. Eux aussi ces gens souffrent sans rien dire. Respire. Je respire. Plus ma respiration est grande plus je touche la douleur. Pars, s'il te plait chère douleur fout-moi la paix. J'ai besoin de calme. Et certainement pas de solitude ; Et pourtant je leur dis à tous de me laisser. Respire. Connasse. Oui je parle encore à moi-même. Fuck.