Coucou ! Je suis de retour après cet énooorme retard, excusez-moi... Comment s'est passé votre rentrée sinon ? Perso c'est spécial on va dire. Il y a des jours mieux que d'autres. Et je pense que c'est la première année où je dis que le jeudi va être ma meilleure journée. Etrange, oui je sais.
Bon alors ça ne m'a été demandé par personne je l'ai écrit sur un coup de tête sans savoir où ça allait me mener. La seule phrase dont j'étais sûre était « je danse » après le reste est venu en pianotant sur le clavier de mon ordinateur. C'est quasiment autobiographique ce que j'ai écrit mdr je ne pensais pas en arriver là.
J'ai une petite question : vous écoutez de la musique en lisant ou en écrivant ?
N'oubliez pas de me donner des idées pour écrire !!!
Anyways, bonne lecture !!
***
Je dansais. Il était vingt heures, peut-être vingt et une ou même vingt-deux, je ne savais plus mais qu'importe. Je dansais. Fièrement, lentement, rapidement. Je bougeais mon corps au rythme de la musique qui changeait toutes les quatre minutes sans plus m'arrêter. Je ne pouvais plus m'arrêter. Un temps, deux, binaire, une croche suivie d'une double et d'un triolet. Je changeais de pied, essayant en vain de détendre mon corps. Mais j'en était incapable. Je dansais mais je restais dans mon état de stress. Tendue. Incapable de se relâcher. Je bougeais mes bras, mes jambes, sans penser à hier, à demain à tout à l'heure ou aux conséquences qu'aura l'alcool sur mon sommeil. Non, je ne pense plus à ça. Ou du moins j'essaie. Je danse. Tout est passé au présent, je sais où je me trouve, je sais qui je suis et je hais cette sensation. De savoir. De questionner. D'analyser. De ne rien pouvoir faire sans en avoir conscience. Je hais ça. Mais je vois tout. J'entends tout. Je suis tendue. En garde. Encore et toujours. Je danse. Bouge mes doigts un à un. Un air de tango. Je fais claquer mes talons sur le parquet, bouge mon bassin, mais rien n'y fait. Je suis toujours ce bloc de pierre. Incapable de se détendre. Un bloc de pierre. Je danse. Je ne m'arrêterai pas. ça y est, j'ai commencé à penser. Je ne veux pas penser. Je ferme les yeux, contemplant le vide de mes paupières. Elles sont belles mes paupières. Je me concentre sur elles. Oublie, semble me répéter ma conscience. Oublie que tu as mal. Oublie que tu es abandonnée. Que le monde s'en fout de toi. Que même si tu te fais du mal il continuera à tourner sans même verser une larme pour toi. Alors moi je la verse cette larme. Parce que si personne n'a peur pour moi alors je suis la seule qui puisse m'inquiéter. De mon sort. De moi. Vas-tu bien ? Non. Mais je ne le dis pas. Je danse. Sans me préoccuper de mes pensées qui se chevauchent. Ils s'en foutent de toi. Une autre larme. Ils t'ont laissée. Encore une larme. Je danse. Je ne l'écoute pas. Je fais comme Elsa dans le rien des neiges 2. Tu n'es qu'un son, une mélodie. Si je t'écoutais, mais c'est non, j'en oublierais ma vie. Les paroles résonnent dans ma tête mais pas assez fort pour atténuer le bruit de mes foutues pensées. Pourquoi ne s'arrêtent-elles donc jamais ? Je rouvre les yeux mais vois trouble. J'ai versé bien plus que trois simples larmes. Je danse. Que ma vision soit claire n'est qu'un détail. Je danse et personne ne pourra m'arrêter. Pas même mes pensées. Tu es moche, me disent-elle. Tu ne sers à rien. Tu n'es qu'un gros tas de merde. Non. Non. Je ne suis pas cette fille-là. Je suis belle, je vaux quelque chose. J'ai beau me le répéter encore et encore je n'y crois toujours pas. Je pianote Pirate des Caraïbes sur ma cuisse. Comme si ça pouvait changer quelque chose. Ça ne change rien mais au moins mes ongles sont occupés à autre chose que me torturer la peau. Je pianote Danzon quand j'ai fini le premier. Je me déhanche sur le thème de la clarinette. Quel beau thème. Et quel bel instrument. Calme-toi. Respire. C'est ce que je fais, patate ! Ou du moins j'essaie. Ça se calme. Je ne les entends quasiment plus. Puis je me rappelle d'hier, de demain et de ce soir. Que j'ai mangé seule, que je mangerai seule et que personne ne sera là. Que j'ai pleuré. En y repensant. Pas à manger mais au fait que je ne mangeai pas. Conneries. Oui, c'en est. Je ne mangeai plus. Parce que mon esprit me remplissait trop la tête que je n'avais plus faim. Je danse. Il me remplie encore la tête à cet instant. On me dit tu es belle. Non, je ne le suis pas. On me dit je t'aime. Non, vous ne m'aimez pas. On me dit je tiens à toi. Non, vous ne tenez pas à moi. Enfin si, vous tenez à moi. Ce serait insultant de croire penser à votre place. Je fais semblant de vous croire mais vous ne me dites ces belles paroles que par pitié. Je m'en fous de votre pitié. Parce que je suis associable. Parce que j'ai peur de parler aux gens. Parce que je suis moche et désespérée. Mais surtout pas dépressive. Non, je ne suis pas et ne serai jamais dépressive. Je danse. Je m'en fous de ce que vous pensez de moi. En fait non. J'aimerai savoir réellement si vous tenez à moi. Mais vous êtes comme moi, je suis comme vous, jamais je n'ai dit que je tenais à vous alors que c'est vrai. Je tiens à vous. Je danse. Mes pensées dansent avec moi mais dans le sens contraire. Je ne comprends plus rien à ce que je pense, ce que j'écris. Ce ne sont que des mots, des lettres, des syllabes qui forment des phrases incompréhensibles. Elles n'ont pas le temps de sortir de ma tête qu'elles sont déjà écrites sur le papier. Trop de pensées. J'ai besoin de dormir. Ou de danser. J'ai besoin de danser. Alors je danse. Et peut-être qu'un jour je mettrai de l'ordre dans ce qu'est la tête d'une fille comme moi. Une weirdo. Je danse. Et peut-être arrêterai-je de pleurer à cause de ces pensées qui dansent. Alors là je serai peut-être enfin heureuse. Ou pas. Je ne sais pas et je ne peux pas savoir. On verra. Disent-ils tous.
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Let's be weidos together !
RandomLe titre qui n'a aucun rapport... Bref, bonjour ! Ce recueil de récits consiste à, eh bien écrire des récits mdr. J'écris selon vos demandes, le plus souvent possible. Vous pouvez me demander d'écrire une mini fanfic du moment que je connais et part...