Chapitre 5 : UNE PETITE VIREE ET UN ACTE QUI TOMBE A L'EAU !

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PDV Clint

Il est 10h pile quand je gare ma Cadillac devant le 22 allée des platanes. Je klaxonne trois fois pour signaler ma présence. J'aperçois madame Barder à sa fenêtre de cuisine et la salue d'un geste de la main en sa direction. Voilà mon gaillard qui sort de chez lui encore à moitié débraillé, terminant d'enfiler sa veste en jeans et rentrant le bas de sa chemise à fleurs dans son pantalon en toile. Alors qu'il s'assied à côté de moi je lui plaque un baiser sur le front, le sourire aux lèvres.

Clint : Alors quelle direction prenons-nous mon capitaine ?

Craig : J'ai des envies de montagne Clint ! Allons au pic Baegundae dans le parc du Bukhansan au nord de Séoul.

Clint : Je connais très bien le coin, j'y allais pique-niquer avec mes parents étant jeune ! Un poumon de la planète !

Le trajet ne dura pas longtemps, juste le temps de profiter un peu de la vitesse qui me grisait en si bonne compagnie. Dans ma tête je cherchais déjà les coins ou je pourrais traîner mon jeune Oméga. Ce qui me poussa à penser, considérant son identité, que ses suppresseurs devaient être de bon marché car ils ne bloquaient pas totalement les effluves dues à ses chaleurs et que celles qui me parvenaient étaient entrain de me rendre dingue dans l'habitacle fermé de mon véhicule dont j'entrouvris la fenêtre !

Clint : Craig je peux te poser une question indiscrète ? La marque de tes suppresseurs est une marque bon marché dis-moi ?

Craig : Oui ! Euhh ... Non ! Enfin je ne sais pas, c'est une voisine à nous qui les achète pour ma mère ! Pourquoi cette question Clint ? Je la trouve bizarre dans ce contexte ou nous sommes !

Clint : Pas si étrange que ça gamin ! Je sais qu'elle est bon marché car elle ne bloque pas totalement le parfum de tes phéromones sexuelles et que cette senteur est tout simplement entrain de me rendre dingue chaton. Vivement qu'on arrive et que l'on quitte l'habitacle fermé de ma voiture parce que là je n'en peux déjà plus. Désolé de te le dire mais je préfère que tu le saches : pas de cachotteries entre nous !

Craig : Mais tu vas arriver à tenir le coup Clint ? Tu me fous la trouille parce que si toi tu peux me sentir c'est aussi le cas de tous les Alphas aux alentours !

Clint : Compte sur moi pour te protéger chaton ! Tu ne crains rien vas ...

Nous venions d'arriver dans la zone commerçante à la porte du site, un petit marché composé de plusieurs stands de nourriture et de magasins spécialisés dans la marche à pied. Je nous achetais quelques snacks avant d'emprunter un itinéraire de balade qui débuta par une montée en plein cœur d'une forêt luxuriante dans laquelle coulait une rivière à l'eau translucide. Avisant un petit coin en bordure de cette rivière, bien à l'écart du sentier de randonnée qui nous avait mené jusqu'ici, je m'y asseyais, invitant Craig à faire de même. Je me mis à contempler la nature qui nous entourait avec un sentiment de bonheur. Mon nez me picotait un peu à chaque fois que la senteur de Craig parvenait à mes narines, sans qu'il n'y puisse rien le pauvre ! Je m'allongeais dans la mousse, fermant les yeux. Je sentis la pression du corps de mon gaillard qui m'imitait.

Clint : Parles-moi de toi chaton ...

Craig se tourna vers moi, laissant ses doigts jouer avec une petite araignée qui avait élu domicile sur mon torse. Tandis qu'il me contait son enfance, je commençais, moi, à percevoir le toucher discret de sa main sur mon corps, à travers mon sweat-shirt. La caresse était douce et légère bien qu'elle ait sur ma peau recouverte l'effet d'une brûlure.

Clint : Chaton ! fis-je soudain d'une voix rauque ... Embrasses-moi ! me tournant vers lui sur le côté.

Il avait lui aussi les yeux troublés à cet instant, je le remarquais. Posant une main sur ma nuque il approcha ses lèvres des miennes pour le baiser le plus doux et suave du monde ! Je grognais puissamment en le renversant sur le dos pour approfondir ce contact magique tout en frottant mon entre-jambe sur la sienne. Je le sentais réagir sous mon corps enfièvré, son sexe prenait de l'ampleur. Je le regardais pour lui confier à l'oreille dans un souffle à peine audible :

Amour ... Toujours ! ( BL ) (Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant