Le rejet

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Face à mon père tout changea. Celui qui ne considérait comme son petit trésor me voyait maintenant comme de la "merde". Dans ses yeux je lisais la déception et le dégoût. Il était capable de me tué s'il le pouvait mais c'était impossible. À genoux devant lui, j'attendais mon châtiment.

Lui: perla tu m'as déçu! Je ne savais pas que tu pouvais ne faire ça

Moi: papa c'est une erreur

Lui: qui t'a engrossée? Et si un seul mensonge sort de ta bouche, je fini avec toi

Moi: on m'a violé papa je te jure

Lui: on t'a violé? Ahhh et tu n'as rien dis à personne?

Moi: j'avais peur papa crois moi!

Paola: papa il se dit dans tout le quatier qu'elle couche avec tout le monde

Mama: ehh perla ehh tu m'as déçu

Papa: donc c'est à cause de toi qu'on me manque le respect comme ca?

Moi: non papa!

Mama: dis nous allons quivest le géniteur de ta grossesse

Moi: je ne le connais pas (pleurant)

Il était hors de question que je prononce le nom de quelqu'un qui avait été assassiné au risque d'éveiller les soupçons sur moi. J'avais maintenu ma version des faits sur toute la ligne. À la fin de la discussion , mon père m'avait bien battu avant de jeter mes affaires dehors . Il avait juré par tout les dieux qu'il n'était plus mon père, je n'étais qu'une honte pour sa famille et donc je ne devrais plus revenir chez lui peu importe.

Dans d'autres familles, la mère prend souvent parti pour ses enfants mais mon cas était totalement différent. Ma mère et ma sœur encourageaient mon père, elles portaient mes sacs et les posaient dehors avec une rage indescriptible. Mon regard et mes pleures ne les faisait aucun effet. Tel un cauchemar irréel, je m'étais retrouvé dans la rue, toute seule et abandonné à moi même sans savoir où aller. Vous comprenez maintenant pourquoi je détestais ma famille??

Tel un chien perdu, j'airais dans les rue de la capitale. Je me rappelle avoir marché jusqu'à un carrefour très peuplé et animé. Il avait des filles à moitié vertu placée sur le trottoir. Là je pouvais entendre ;

- non amour tu veux la baise de combien ?

- bae on part faire ??

- chou tu ne veux pas nyass??

- chéri on part? J'écarte bien hein viens alors

J'avais donc compris que c'était des filles du trottoir. Comme tout avaient l'air en ambiance , je pris place sur un bang public et j'observais tout ce qui se tramaient. Pour la première fois de la vie,je voyais des dealeurs de drogue, d'ailleurs l'un s'était même approché vers moi.

Lui: bonsoir chérie

Moi: salut

Lui: on exchange ? Tu me donnes ton cue et moi ma canne

Moi: hein?? Canne c'est quoi??

Lui: Ekieh ne m'apporte pas le modèle ici hein? Tu ignores rien

Moi: je suis perdue

Lui: eh faut tué lesp là hein tu veux me dire que tu ne tire pas? Vas même là-bas

Moi: ah je comprends maintenant ! Non désolé

Lui: mais entre temps moi je veux faire avec toi

Fille de nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant