Le Rorrco

Chapitre 2

Hey, alors comment on se retrouve ? J'espère que le chapitre précédent vous a donnez l'eau à la bouche ! Curieux ?

J'ai passer une semaine charger, et les suivantes le seront également. Alors ça me fait du bien de poster. J'avais hâte de vous montrer la suite ! J'espère qu'elle vous plaira ! Sur ce, bon voyage !

Taehyung et Samir étaient assis à même le sol depuis deux bonnes heures quand enfin les premiers signes de la Seconde-Naissance arrivèrent. La surface de l'eau se mit à bouger et à faire de petites vagues. Puis elles grandirent et une sorte de bouillonnement sembla émaner des profondeurs du bassin. Taehyung pencha immédiatement son visage au-dessus de la surface.

_ Il arrive, il est là.

Son père posa sa main sur son épaule et le tira en arrière.

_ Préparons la civière et l'oxygène.

L'eau s'opacifia soudainement et les veines d'énergie aux murs luire plus fortement plongeant la grotte dans une lumière bleutée. Les pulsations d'énergie convergèrent vers le bassin. Père et fils installèrent le matériel au plus près du rebord. Chacun remonta ses manches tout en plongeant les mains dans l'étrange liquide opaque.

Ce qui semblait être de l'eau n'en était pas. Le liquide était chaud et visqueux. Mais Taehyung en avait l'habitude. Ce liquide était sacré. Il était celui qui donnait la vie. Alors il n'y avait rien de honteux à apprécier sa caresse.

Quand le bouillonnement diminua, jusqu'à complètement disparaître, une silhouette apparue sous la surface. Taehyung et Samir enfoncèrent un peu plus leur bras dans le bassin. Leurs doigts finirent par toucher le corps qui remontait à la surface. Ils le saisirent sous les épaules et le tirèrent vers le haut. Un crâne, recouvert de cheveux bruns, apparus alors à la surface. Son visage était paisible, comme endormie. Quant à son corps, il était entièrement recouvert de tatouage aux motifs complexes qui allaient de la base de sa nuque jusqu'à ses pieds.

Ils le firent passer par-dessus le rebord pour le déposer sur la civière. Mais accroché à lui, vient un long cordon ombilical le reliant encore avec le fond du bassin. Taehyung se saisit d'un couteau et ils échangèrent un regard entendu. Taehyung passa la lame sous le tube de peau. Et dans un geste calculé et franc, il sectionna le cordon. Dans le même instant, les yeux du Nouveau-Né s'ouvrirent et un puissant cri déchirant lui échappa. Sa cage thoracique absorba sa première bouffée d'oxygène. Des larmes de douleur lui coulèrent sur les joues. La sensation était effroyable. Il chercha son air quelques instants avant que Samir ne pose sur son visage un masque à oxygène.

Taehyung posa la tête du Nouveau-Né sur ses cuisses et lui essuya le visage recouvert de liquide amniotique.

_ Bienvenue parmi nous Jeon Jungkook, lui sourit-il émue.

Mais Jungkook ne parvenait pas à comprendre ce qu'il se passait autour de lui. Il se laissa seulement bercer par les vagues d'énergie qui l'entourait et la douce caresse sur ses cheveux. Il avait besoin de se reposer. Quant à Taehyung et Samir, le stress et la fatigue avaient reflué. Et Taehyung pouvait sentir le nouveau lien qu'il partageait désormais avec Jungkook. Il se sentait de nouveau complet.

* * *

Ils avaient fait installer Jungkook dans la chambre préparer par les membres de l'église. Elle était spacieuse et princière. Taehyung avait l'impression d'être sur un petit nuage. Il pouvait sentir leur lien pulsé. Il était lourd, solide et plein de vitalité. Il avait le sentiment d'avoir retrouvé sa stabilité. Pourtant quelque chose avait profondément changé. Il n'avait jamais partagé de lien avec personne d'autre que son père. L'expérience était aussi troublante qu'euphorisante. C'était tout nouveau de sentir quelqu'un d'autre. Pendant des années il avait senti l'énergie de son père contre lui. Elle lui était familière. Avec l'expérience, Taehyung était parvenu à identifier sa texture et à sentir les émotions de celui-ci. Il y avait cette promiscuité étrange entre le Calice et le Passeur que personne ne pouvait expliquer. Il était difficile pour eux de précisément décrire la sensation d'avoir un esprit si proche des limites de leur conscience.