PERVERSION NARCISSIQUE

portrait d'un poète détraqué

je suis qu'un poète névrosé, ravagé, aliéné. je me cache derrière des sourires ravageurs pour pouvoir mieux briser les coeurs.
grosses poitrines, queues qui bandent. le sexe est un terrain de jeu où je suis devenu maître.
je passe des heures dans les parcs publics à regarder des fillettes innocentes puis leur faire couler des larmes cachés dans les buissons.
la honte ne me dégoûte pas, je suis heureux de mes actes hideux et fier de ma virilité.
je me cache, je traque et j'attaque des cibles enivrantes, séduites, non-consantantes. plus de limites dans le système.
dans la nuit noire je viole des femmes au détour d'une ruelle. les entendre hurler m'excite encore plus et je jouit d'ivresse dans leurs courbes divines.
bébé ne n'attends pas, j'suis trop occupé à baiser des filles comme toi.
dans mes rêves je fais l'amour à satan alors que mes dimanches sont passés à prier. "seigneur donnez moi des grains de chair à sucer et des vies à bousiller".
je suis narcissique jusqu'à me regarder dans la glace lorsque je me masturbe. mon sperme me rappelle encore et encore que je peux mettre des femmes enceintes et dégager juste après avoir abusé de leur bébé.
encore assez de dignité pour pouvoir me voir sans gerber. dites-moi votre adresse et je vous donnerai de la satisfaction. je deale ma beauté et mon pénis contre des gémissements et des yeux brillants.
je suis peut-être dans tous les fantasmes mais ma seule victoire est d'avoir baisé assez fort la vie pour qu'elle me donne satiété.
la dignité n'existe plus quand la gloire se l'est appropriée.
comblez mes rêves érotiques qui sont désormais ma seule faiblesse. j'suis un homme fier de son sexe et je prône ma supériorité dans des vies arrachées.
mes mains sont crasseuses, mon esprit est détraqué, mes neurones sont grillés.
enchanté je suis Larry Lombini. mon corps est une arme glorifiante et je fais la guerre même dans mes maux.