aujourd'hui je suis apparu devant le tribunal la tête haute et le regard fier.
j'ai vu tous ces gens. des parents de mômes que j'avais violés, tués, des femmes au regard assassin, arnaud, salomé, lucas, martin et tous ceux qui allaient plaider, justifier, dénoncer.j'ai vu leur rage dans leurs poings quand lorsqu'on m'a demandé : quelle est votre défense ? et que j'ai répondu : ils étaient trop bons pour que je les baise pas. je n'ai aucun remords mais donnez moi de l'or si vous voulez acheter mon pardon.
je n'ai pas baissé la tête une seule fois.
j'ai souris
tandis que les autres s'effondraient en disant mes méfaits.
ils étaient faibles, j'étais fort.
mais ils étaient vrais et j'étais mort.aucun espoir, même cramé.
sur l'autel de la violence, je suis celui qui prie.
je crâne devant ces parents révoltés
je rigole devant ses femmes dévastées
je ne suis que la mesure de tous les actes que j'ai commis. on dirait que ce tribunal est un cirque et je suis le clou de spectacle.je les regarde sans ciller, la juge les écoute sans frémir. ils ont l'habitude des gens qui font du mal, mais des gens qui violent la dignité, en ont-ils déjà vu ?
je garde mes lèvres closes en attendant le moment où je pourrais répandre mon poison.
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PERVERSION NARCISSIQUE
Poésiebébé tu fantasmes sur mon corps mais mon esprit est détraqué tous les dégâts sont pour toi "ma poésie est plus impure que le trône du diable" || oeuvre inspirée de «Il chérissait les filles faciles» par @pluiedejoints