dans ma galerie, les nudes s'amoncellent. des femmes dénuées qui se montrent déjà sur les réseaux à ces pédophiles sexagénaires qui désirent la jeunesse. des corps bouillants donnés à moi sans hésitation. mais quand je me branle c'est seulement mon corps qui me vient en tête.
je traine sur des forums jusqu'à pas d'heure. je prends des jeunes filles qui cherchent des sugar daddy juste pour les entendre gémir "je te veux" à l'autre bout du fil. j'ai besoin d'attention.
dans les toilettes de la gare j'encule des filles de passage les oubliant peu de temps après. le train de ma beauté n'est pas encore passé, il me reste des années entières à me faire désirer.
je tire des fuck aux affiches féministes car les femmes doivent rester soumises. elles sont mes chiennes, je les tiens avec ma laisse de virilité. rampez devant moi, laissez moi frapper votre face naïve dans des excès incessants. j'ai pas de foi, je crois qu'à moi-même.
décolletés, escarpins et rouge à lèvre carmin. les femmes déjà mariées sont encore plus existantes. à leur annulaire l'anneau doré me rapelle que tout l'or du monde n'achètera jamais mon coeur. enfermé dans une cage d'acier, le pauvre saigne tandis que je rigole.
esclaves de nos sentiments, pantins de quelque émotion pathétique. moi je suis né pour dominer.
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PERVERSION NARCISSIQUE
Poetrybébé tu fantasmes sur mon corps mais mon esprit est détraqué tous les dégâts sont pour toi "ma poésie est plus impure que le trône du diable" || oeuvre inspirée de «Il chérissait les filles faciles» par @pluiedejoints
