Fantasia

La Casa de Papel

ʟᴀ ᴄᴀsᴀ ᴅᴇ ᴘᴀᴘᴇʟ

J'entre dans l'immense centre commercial de Los Angeles, accompagnée de ma meilleure amie, Veronica Lodge. Nous sommes ici car Veronica a voulu que je l'accompagne faire du shopping, car son mafieux de père lui a donné un « petit » montant à dépenser pour son anniversaire. Par petit, je veux dire cinquante mille dollars. Je ne sais pas ce qu'Hiram a encore fait comme magouille, mais ça lui a rapporté une belle somme d'argent.

Veronica a donc insisté pour aller faire les magasins à Beverly Hills et Los Angeles, où se trouvent les plus grandes boutiques de luxe. Elle m'a fait entrer dans une boutique Gucci, où elle a dépensé environ quatre mille dollars, dans une boutique Louis-Vuitton, où elle a dépensé cinq milles dollars et dans d'autres boutiques comme Valentino, ou encore Chanel. Résultat des comptes, elle a utilisé la moitié de son budget, c'est-à-dire environ vingt-cinq mille dollars.

J'ai accepté de l'accompagner uniquement parce que je n'avais rien d'autre à faire, car le shopping, ce n'est pas ma tasse de thé. Finalement, je ne regrette pas vraiment d'être venue, nous passons une superbe journée. Le soleil brille, les températures sont parfaites et l'on s'amuse. Avant d'aller au centre commercial, nous sommes allées boire un chocolat dans une boutique Starbucks, où nous avons pu parler entre filles, sans Archie dans nos pattes. Archie est un très bon ami, mais ses conversations sur le football et la musique sont vraiment lassantes. Je suis heureuse de passer un peu de temps seule avec ma meilleure amie.

Nous entrons donc dans l'immense centre commercial de Los Angeles, bras dessus, bras dessous, puis marchons à travers la foule, à la recherche d'une nouvelle boutique. Veronica avait proposé de m'offrir plusieurs choses, mais j'ai refusé, les prix étaient bien trop élevés. J'ai juste accepté qu'elle m'offre un petit pull à cent cinquante dollars, car elle avait vraiment insisté. Je dois avouer que ce pull me correspond parfaitement !

- Oh, regarde ! Une boutique Prada ! S'écrit-elle en me tirant vers cette boutique, se frayant un chemin à travers la foule.

Tout ça me rappelle ce film, « Le Diable s'habille en Prada ». Je ne dis pas que Veronica est un Diable, non, mais elle peut-être très méchante quand elle le veut, surtout avec des gars comme Chuck et Reggie, qui remuent ciel et terre pour avoir un rendez-vous avec elle.

Je lève les yeux au ciel, puis suis ma meilleure amie dans cette autre boutique de luxe. En regardant rapidement les prix, mes yeux s'écarquillent. Six cent dollars pour un pull en cachemire !? Jamais je ne mettrais ce prix-là pour un pull, même s'il est de grande qualité !

Nous passons donc une bonne demie-heure dans cette boutique Prada, quand Veronica se décide enfin à prendre le haut que je lui avais conseillé en entrant dans la boutique. Une demie-heure d'essayage pour finalement prendre le premier choix ! J'adore Veronica, mais parfois, elle dépasse les bornes.

- Ça te dirait d'aller manger au restaurant ? Me demande-t-elle en payant son pull. Je sais qu'il y en a un dans le centre commercial, un bon restaurant italien quatre étoiles.

- Avec plaisir, je meurs de faim. De plus, la cuisine italienne est, de loin, ma préférée.

Nous nous sourions mutuellement, finissons de payer le pull de Veronica, puis partons à la recherche de ce fameux restaurant italien quatre étoiles. J'adore manger italien, c'est l'une de mes gastronomies préférées, principalement les pâtes au fromage et les pizzas. Nous cherchons donc ce restaurant, mais ne le trouvons pas à cause de la foule. Le centre commercial et bondé de monde, on ne peut à peine marcher sans se faire bousculer ou bousculer les autres.

Alors que nous arrivons au milieu du centre commercial, un énorme bruit se fait retentir, celui d'un tir de revolver. Les voix se tuent, et les cris se font désormais entendre. Quatre personnes, toutes armées jusqu'aux dents viennent d'entrer dans le centre commercial, le prenant en otage. Tous portent d'étranges masques à l'effigie du peintre Salvador Dali et des sortes de combinaisons rouges, ainsi que des revolvers et une mitraillette, portée par - je suppose - le chef de groupe.