Fantasia

16 - Outdoors

|𝐉𝐮𝐠𝐡𝐞𝐚𝐝|

Nous sortons du restaurant, puis marchons, main dans la main, en direction de chez nous. Nous venons de célébrer nos quatre ans de couple dans un petit restaurant chic non loin de Riverdale.

La nuit froide donne des frissons à Betty, qui marche bras nus. Je retire ma veste, puis la dépose sur ses épaules. Je ne voudrais pas qu'elle attrape froid ! Je tiens énormément à elle, plus qu'à ma propre vie.

Nous rentrons donc chez nous, vers environ minuit. Sur la route jusqu'au parking où je suis garé, nous passons dans une petite ruelle non éclairée, placée entre deux immeubles du centre-ville. Il n'y a personne dans les rues – du moins pas dans cette sombre ruelle digne d'un vieux film d'horreur et de tueurs en séries.

- Il fait vraiment froid, me dit doucement Betty en serrant ses bras contre elle-même, essayant d'avoir de la chaleur.

Soudain, une idée – certes, farfelue – me vient en tête. Je connais un bon moyen pour la réchauffer... Enfin, pour nous réchauffer. Je la regarde intensément, puis la plaque contre l'un des murs de la ruelle. Elle est assez surprise au début, mais répond rapidement à mon fougueux baiser. Rapidement, mes mains passent sous ses cuisses, la faisant sauter dans mes bras tout en enroulant ses jambes autour de ma taille, pressant mon érection contre la partie la plus intime de son corps.

- Jug... On est au beau milieu d'une ruelle, tout le monde pourrait nous voir... me dit-elle doucement entre nos langoureux baisers.

- Cette ruelle est sombre, plongée dans le noir et personne ne passe par là, répondis-je en retirant ma ceinture.

Une fois retirée, je sors mon membre de mon boxer, puis abaisse délicatement la culotte de Betty par-dessous sa robe.

- Je te veux en moi, Jug, gémit-elle en enroulant ses bras autour de mon cou.

- Alors là, faut pas te faire prier !

Je m'exécute, puis entre délicatement en elle, avant de commencer à faire des doux va-et-vient. Oh... c'est tellement bon... Elle gémit, ce qui me rend encore plus excité. Rapidement, mes mouvements s'accélèrent tandis que je viens embrasser sensuellement son doux cou.

- Plus vite... Elle gémit.

J'accélère mes va-et-vient. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps... ! Elle est tellement serrée. Je continue donc mes mouvements quelques minutes, avant d'exploser en elle. Oh putain... c'est tellement bon... ! Je gémis son nom, puis elle atteint l'orgasme à son tour, avant que je la repose au sol.

- J'aime tellement quand tu me fais l'amour de cette manière, me dit-elle sensuellement à l'oreille tout en remontant sa culotte.

Je rentre mon « engin », puis nous repartons chez nous. Finalement, on a réussi à se réchauffer dans la nuit froide...