Fantasia

Revenge

Revenge

Betty avait trahi la confiance de Jughead. Elle avait embrassé Archie, malgré qu'elle ait dit à son petit-ami qu'il était le seul homme pour elle. Archie et Betty s'entraînaient à chanter « The Origin of Love » quand ils se sont embrassés passionnément. Après ça, Betty est rentrée chez elle. Plus tôt dans la journée, elle s'était disputée avec Jughead. Une dispute vraiment stupide : Jughead ne voulait pas rattraper son retard dans ses devoirs, c'était trop en même temps, mais Betty n'était pas de cet avis. Il fallait qu'il travaille, sinon, il ne pourrait pas aller à Yale avec elle.

En ce moment même, Betty était en train de faire ses devoirs, assise devant son bureau. Jughead se sentait coupable. Il s'était énervé contre elle, il lui avait parlé méchamment et il le regrettait. Bien sûr qu'il l'aime, il voulait lui dire qu'il s'excuse, alors il décida d'aller s'excuser auprès d'elle. Il monta la voir dans sa chambre, et la trouva les yeux rivés sur ses feuilles.

« Betty ? » Commença-t-il, « je voulais m'excuser. Je ne voulais pas te parler comme ça tout à l'heure, je suis désolé. » Il se sentait terriblement mal, il pouvait sentir quand Betty avait un problème, il sentait qu'elle était triste.

« Ce n'est pas grave, Jughead... » Elle se tourna vers lui et le regarda dans les yeux. « Je suis désolée, moi aussi. Je sais que c'est dure de rattraper autant de devoirs en si peu de temps. J'aurais dû t'aider, et ne pas te mettre la pression. »

Jughead s'approcha de sa petite amie, ne quittant pas ses douces lèvres des yeux. Celui-ci les captura dans un vif baiser. « Je t'aime » murmure-t-il.

Betty répondit, « je t'aime aussi » Elle hésitait un moment avant de lui dire ça, ayant conscience qu'elle l'avait trahi. « Bon, excuse moi, il faut que j'aille aider mon père à faire à manger. À tout à l'heure, bébé. » Jughead descendit les escaliers, partant dans la cuisine pour aider son père et Alice à faire le repas. Une fois qu'il était hors de son champ de vision, Betty laissa couler quelques larmes. Elle se sentait tellement coupable, et elle l'était. Elle ne pouvait pas oublier le fait qu'elle a embrassé Archie. Les deux désiraient ce baiser autant que l'autre, mais Betty a vite compris — en l'embrassant — que Jughead était l'homme de sa vie, le seul à ses yeux. Il fallait qu'elle lui dise, elle ne pouvait pas lui mentir. Jughead cuisinait quand il reçut un message de Veronica. Celle-ci disait « Jughead, je suis vraiment désolée. Quelqu'un m'a envoyé ces photos d'Archie et Betty... ! Je serais toi, je ne pardonnerai pas à Betty. » Il était abasourdi par ce qu'il venait de voir. Plusieurs photos de sa petite amie et son meilleur ami en train de s'embrasser passionnément. Il n'en croyait pas ses yeux. Plus tôt, dans le bunker, elle lui avait promis qu'il était le seul homme pour elle, mais elle l'a trahi, elle lui a menti. Après avoir vu ces photos, il monta dans la chambre de sa copine.

« Jug ? Il faut que je te dise quelque chose— » Elle allait lui avouer, mais Jughead ne lui laissa pas le temps de parler.

« Je suis déjà au courant, Betty. Je ne peux pas croire que tu m'as trompé ! Je te faisais confiance, tu m'as assuré que tu m'aimais, moi, et pas Archie ! Pourquoi as-tu fait ça ? Je t'aimais vraiment. » Il avait le cœur brisé, il avait enfin trouvé sa moitié, le Ying au Yang, son âme sœur.

Les larmes commençaient à couler le long des joues de la jolie blonde. « Jug... J'allais te le dire, je te le promets, on s'est juste embrassé, puis j'ai réalisée que j'avais fait une erreur... Je te jure que je n'ai rien ressenti en l'embrassant, je t'aime. » Elle sanglotait doucement.

Jughead voulait lui pardonner, mais il ne pouvait pas. Elle et Archie s'était déjà embrassé à plusieurs reprise, Jughead voulait que Betty ressente ce que lui a ressenti. Il avait une idée : avoir une fausse petite copine pour la rendre jalouse, et ensuite lui pardonner. Il savait qu'il allait lui briser le cœur, mais le siens l'était déjà. « Betty, non. Ça ne peux pas continuer. » Il fallait qu'il rompe avec elle, c'était une chose très difficile, mais il le fallait.