Chapitre 5 : Une avancée Étincelante

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Une soudaine sensation de noyade pris le jeune jardinier qui se redresse violemment sur son lit.

Automatiquement son regard se pose sur le brun posté à quelques pas de son lit portant un pauvre plateau vide.

Lentement il analyse le sol jonché par plusieurs choses tel que une carafe vide et plusieurs fruits.

Un long blanc règne durant plusieurs minutes avec que Rousseau se décide à se lever non sans jeter un regard froid à son colocataire.

Molière lève soudainement sa main qu'il pose tragiquement contre son front.

- Puisse-tu me pardonner cet affront mon cher ami ! Moi qui souhaitais seulement t'aider dans ta vie ! Me voilà bien malheureux devant cet acte des plus odieux !

Rousseau soupire longuement en passant avec indifférence devant son dit ami qui continue de crier quelques excuses en ramassant le reste de ce qu'il eût prévu.

Il marche vite prendre sa veste pour se rendre à son lieux de prédilection.

Les jardins de l'université.

Le vent souffle légèrement ce qui l'oblige à fermer un peu plus sa veste alors qu'il longe rapidement les allées fleuries avec son cher arrosoir.

Il arrive finalement devant le désastre.
Les pauvres plantes, totalement asséchées, piétinées, dévastées, aucun mots assez fort lui vînt pour exprimer son désarroi et son abomination.

Avec lenteur il s'approche de précédemment, la belle parcelle fleurie.

Son regard analyse l'étendue du désastre pour finalement se poser sur deux indésirables en train de touchers les arbustes alentours.

  - Baudelaire ? Maupassant ? Mais que faites vous donc ?

  Les deux se retournent simultanément vers Rousseau puis font comme si rien n'était.

  - Donc qu'est-ce qu'on teste maintenant ?

  - On peut essayer d'attraper des écureuils.

Le jeune jardinier outré observe les deux acolytes discuter calmement alors que ses pauvres plantes se meurent lentement.

Un autre homme arrive rapidement d'un air énervé.

Rousseau reconnaît vite le nouveau président du CVU qui s'avance presque en courant deux des amis.

Sauf qu'une petite feuille se met sur son chemin et son pied glisse,

Molière, qui passe par là pour voir son cher colocataire voit Louis glisser et glisse à son tour aillant pour objectif de rattraper le jeune homme.

Mais il loupe sa cible et glisse contre un arbre.

Louis se relève légèrement pour lancer un regard plein de jugement au garçon contre l'arbre.

Baudelaire et Maupassant les observent quelques instants avant de partir l'air de rien, Rousseau quant à lui réfléchi si il doit les aider ou pas.

Finalement Molière saute sur ses pieds et relève rapidement Louis.

--On dit je t'aime aux quatre vents.
On dit je t'aime tout le temps.
On dit je t'aime pour la tristesse.
On dit je t'aime pour la détresse.

On se le dit souvent quand on est loin.
On le dit parfois quand on l'est moins.
On le dit aussi par habitude.
On le dit rarement par certitude.

Certains le disent par amitié.
Certains le disent par anxiété.
D'autres le disent pour s'évader.
D'autres le disent pour s'inviter.

Je t'aime, on le dit sans y penser.
Je t'aime, on le dit sans y rêver.
Mais si je te dis je t'aime
C'est simplement parce que je t'aime.
Sois le Soleil de ma nuit et jusqu'à dans mes nuits. 
( Merci google )

Molière se met romantiquement face à son cher Louis qui l'observe sans rien dire.

Un long blanc s'ensuit avant que Louis ne réponde un simple "sottise" et parte sans un regard vers ses compères plus loin.

Molière laisse son regard suivre son cher amour totalement dévasté.

Rousseau regarde son ami pris d'un rare élan d'empathie suite à la destruction de sa chère parcelle fleurie, il lui répond calmement,
- Théoriquement c'est pas vraiment un non.
Molière le regarde dépité en levant dramatiquement une de ses mains au ciel,

  - Ah qu'elle tragédie que j'eus vécu !
  J'eusse espérer un nouveau salut !
Dans l'ignominie de ce court moment,
Dans mon coeur la peine règne
Mon coeur, ma peine est tel un volcan
Comment ai-je pu avoir ce châtiment ?
Qui tel un simple flot grandissant...

  - Je crois qu'on a compris Jean-Batiste.

Le jeune brun arrête son cher plaidoyer pour regarder son ami outré,

  - Mais j'ai le coeur déchiré !

  - Moi aussi et je n'en fais pas tout un plat !

  - Normal. Personne ne t'écoute.

Rousseau prend à son tour un air outré.

  - Comment ? Tu vas voir espèce saguoin je vais...

  - EH OH LA COMPAGNIE !

Vivaldi arrive joyeusement et saute sur Rousseau en guise de bonjour.

Rousseau bouge et Vivaldi tombe par terre.

Vilvaldi se relève.

Vivaldi n'a pas vraiment conscience de l'état psychologique de ses camarades.

Donc Vivaldi naturellement choisit la fuite.

Comme Rousseau devant Voltaire.

  - Oh mais on a pas cours avec Monsieur Hugo ? Quel dommage je dois donc m'en aller....

Rousseau attrape Vivaldi par le col avant qu'il ne puisse s'enfuir.

Molière à une sorte d'illumination et souris grandement en suivant les deux autres en direction de leur cours de littérature.

De la Haine à L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant