Chapitre 7 : Un café mouvementé

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Un lourd bruit sourd éclate dans le salon.

Rousseau se lève donc naturellement près à faire son algarade habituelle avec son cher colocataire.

Seulement, voilà le problème.

Aucun Molière en vue.

Ceci est fort fâcheux.

Un nouveau bruit semblable à un couinement venant de derrière la vieille table attire son attention.

Il regarde précautionneusement de loin la table réfléchissant à la suite des événements.

Son pied eût à peine de toucher le sol qu'un archet avec un simple mouchoir blanc attaché en son bout apparaît de derrière l'objet.

Rousseau s'arrête automatiquement pour frotter vigoureusement son visage tandis que Vivaldi époussette son haut en se redressant.

Les deux s'analysent du regard avant que le violoniste pointe son camarade de son archet.

  - Viens avec moi !

  - Non.

  - Si !

  - Toujours pas.

  - Pourquoi donc ?

  - J'ai d'autres projets. Construire un aqueduc par exemple.

Un par un ils s'observent sans parler.

  - On ne juge pas les passes temps.

  - Voltaire sera là.

  - Je te suis.

  - Rapide la tortue.

  - La tortue ?

  - Aucune idée la Fontaine à dit ça je crois.

Rousseau hausse les épaules et attrape la carcasse de son téléphone.

Un Wiko.

Prévisible.

Vivaldi juge du regard l'appareil de son ami.

  - De toute façon je préfère la vraie musique.

Ensemble, ils partent rejoindre les autres zigotos.

Vivaldi, Picasso, Maupassant, Baudelaire, Louis, Molière, Voltaire et Rousseau car le meilleur pour la fin.

Tous réunis ils vont dans un café en plein centre ville dans le quartier historique.

Les uns après les autres ils s'assoient tranquillement, malgré une chute de la part  à Maupassant qui a essayer de taper dans une chaise.

Rousseau s'assoit entre Molière et Vivaldi.
Avant de se faire dégager pour s'assoir à côté de Voltaire.

Trahison. Disgraccceeeee

Son téléphone vibre subitement sur la table.

"TWITTER

Message privé de @Edmond-Rostand à @bomston_le_bottom :

Je t'apporte les dossiers pour la rénovation des jardins maintenant ?

Réponse de @bomston_le_bottom à @Edmond-Rostand :

Non ça ira. Merci tout de même. Je me.suis fais kidnapper en quelques sorte mais je survis"

Voltaire jette un coup d'oeil sur le cellulaire de Rousseau et s'étouffe gracieusement avec de l'eau.

Rousseau pensif à propos de ses chères plantes ne remarque pas son voisin s'éventer avec une assiette.

Picasso et Vivaldi dévisagent celui à l'assiette ne comprenant pas totalement la situation.

Baudelaire et Maupassant eux, et bien...ne remarquent pas la scène trop occupée à noter les goûts misérables des personnes rentrant dans le café avec de temps en temps quelques remarques de Beaudelaire sur la décadence de la société.

Les deux derniers débattent sur leurs préférences gustative entre le thé et le café.

Rousseau range son appareil lors de l'arrivée d'une serveuse qui dépose les boissons chaudes sur la table.

Louis dans un élan de sympathie paye.

Non absolument pas.

Vivaldi et Molière se cotisent pour payer ensemble malgré quelques protestations de Picasso.

Tandis que les deux bons samaritains vont payer Louis prend la parole.

"- Le thé est bien meilleur que le café.

Rousseau prend une pose indignée,

  - Comment ça ? Le café est bien meilleur !

Voltaire aillant repris ses esprits rejoint les dires du Jean-Jacques.

  - Le café est en effet bien meilleur.

Louis recule sur sa chaise touché en plein coeur.

  - Comment pouvez vous dire de telles choses ?"
 
Les deux compères s'apprêtent à répliquer, seulement, Molière et Vivaldi les coupent en courant à travers le café.

Étonnée plus personne ne parle tandis que les lièvres s'enfuient hors de l'endroit.

Par réflexe Rousseau poursuit à son tour Molière pour éviter ses bêtises, Picasso lui suit Vivaldi pour parler artistique, Voltaire suis Rousseau pour continuer leurs discussions sur le café, Louis suit Voltaire, Rousseau, Molière et Vivaldi qui court devant Molière pour éviter de les perdres maintenant. Maupassant et Beaudelaire eux marchent tranquillement après avoir payé (car apparemment Molière et Vivaldi n'avaient pas d'argent et donc ont choisit la fuite) puis partent vers leur prochaine destination.

Le Musée.



De la Haine à L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant