Chapitre 8 : Une sortie au musée

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Après une longue course, le jeune groupe arrive devant les hautes portes du Musée où les deux zigotos Charles et Guy jettent des cailloux dans un trou.

Les six camarades s'arrêtent pour reprendre leurs respirations et rejoindre les des autres.

Louis observe ses amis puis le trou.
"- Pourquoi ?
Maupassant se stoppe dans son lancer.
-Expérience.
-Mais...."

Vivaldi et Picasso tapent dans leurs mains.
"-Allez ! Le guide nous attend !"
Les deux artistes se font alors dévisager par leurs compatriotes touchés d'avoir été coupé.
Rousseau et Voltaire eux restent côte à côte dans un silence des plus lourd et gênant.

Silence dû non pas de par leurs sentiments ambigus, mais plutôt par un magnifique vol plané de Voltaire lors de la course qui a atterri sur un poteau.
Rousseau à paniqué et à essayer d'aider le poteau.
Voilà le résultat.

Voyant leurs camarades ne pas bouger, Vivaldi et Picasso créèrent un plan.

Picasso à l'aide d'un archet à Vivaldi qu'il avait au cas où, le jette sur Molière.
Le comédien à peine touché par l'objet s'effondre dramatiquement contre une barrière en criant mélodieusement son agonie. Louis étonné essaye de comprendre ce que raconte son amant. ;)
Maupassant observe méticuleusement comment il agonise tandis que Baudelaire sur sa gauche écrit ses idées sur un morceau de polycopié de "Respirer, c'est bien" par Émile Zola en quoi les réunions de famille sont un fléau pour la société.
Rousseau saisit sa chance de quitter le silence pour attraper son cher colocataire au sol et le trainer vers le guide.
Picasso et Vivaldi fier d'eux suivent Rousseau suivis des autres.
Sauf Voltaire qui les rejoint en courant toujours chamboulé par le poteau.

Une fois dans le musée le groupe se sépare en duo purement au hasard.

Absolument pas, sinon ça serait trop simple.

Maupassant et Baudelaire partent avec le guide du côté nature morte.
Picasso et Vivaldi eux vont vers les peintures tout genres.
Louis et Molière vont voir les statues.
Et Rousseau et Voltaire vont quant à eux voir le distributeur, car courir ça donne soif.


------Du côté à Louis et Molière-----

Molière marche, ou plutôt court, entre les différentes statues tandis que Louis réfléchit à comment une géante statue à son effigie dans le campus rendrai.

Molière, commençant déjà à s'ennuyer, eut une idée remarquable.

Attirer l'attention de son compagnon.

Pour ce faire, il pose élégamment son bras contre un truc dur et passe une main dans ses cheveux se voulant être le plus séduisant possible.

Louis lui jette un regard amusé avant de remarquer un certain détail.

Molière remarque d'ailleurs lui aussi ce détail.

Le truc dur sur lequel est posé le brun, n'est en fait qu'une statue.

Ou du moins, était.
Car voilà que celle-ci chute avec le garçon pour s'éclater en plusieurs fragments.

Comme l'ego de Vivaldi au début de cette histoire.

Bref, Louis rit par réflexe laissant le pauvre brun au sol réellement sonné cette fois.



-----Du côté de Maupassant et Baudelaire au même moment----


Maupassant s'arrête de regarder un tableau avec un chien.
Baudelaire le suivant de près s'arrête à son tour.
Les deux échangent un même regard.
"-Tu penses que ça fait quoi si on met un chien dans un trou ?"
Baudelaire passe de nouveau son regard sur la peinture avant de reporter son attention vers les fleurs.
Maupassant hausse les épaules et suit son ami.
"- C'est mal fait."
Guy hoche la tête.
"- Quelles horribles couleurs.
-Un peu plus de couleurs ne lui ferait pas de mal.
-Je suis d'accord."
Le guide derrière parle dans le vide plongé dans ses explications alors que les deux autres sortent des stylos pour rajouter de la couleur.

Une fois leur chef d'œuvre terminé, ils reculent et font comme si rien n'était en allant sur un banc près du guide toujours en pleine explication.


--------Du côté de Picasso et Vivaldi-------


Après plusieurs jugements sur les différentes œuvres, les deux compères vont à leur tour du côté de natures mortes.

Picasso rouspète devant les différents tableaux sans intérêt tandis que Vivaldi l'encourage même s'il ne comprend pas vraiment ce de quoi il parle.

"- Trop simple.
Trop sombre.
Trop coloré.
Trop petit.
Trop grand.
Trop..."

Picasso s'arrête dans son monologue pour observer la toile devant lui.

Vivaldi percute Picasso.

Les deux se regardent avant de reporter simultanément leurs regards sur le tableau gribouillé.

Picasso tape joyeusement dans ses mains.

"- Mais c'est incroyable !"

Vivaldi louche sur son ami puis vois les deux compères sur un banc plus loin.

Il court et glisse sur le côté en souriant.

"- SALUT SALUT LA COMPAGNIE"

Un silence de mort l'accueille ainsi que deux regards glacés.

Vivaldi s'arrête en demi-grand écart à côté du banc alors que son camarade s'extasie devant l'œuvre.

Maupassant et Baudelaire leurs lance une regard presque méprisant avant de recommencer leur discussion sur la durée de vie d'un cheval tout en ignorant royalement le jeune violoniste.

_____ Du côté de Rousseau et Voltaire___

Le deux s'arrête devant un distributeur.

Rousseau assoiffé tape rapidement sur l'objet électronique.

Plusieurs secondes passent...

Puis plusieurs autres secondes...

Finalement, il donne un coup sur la machine.

Rien.

Voltaire derrière lève sa main pour prendre la parole, mais Rousseau continu ses coups contre la machine.

"- Bon sang ! Satanée objet du démon !

-Rouss..."

Bipbipbipbipbipbipbip...

Une bouteille tombe.

Une deuxième bouteille tombe.

Une troisième...

Quatrième...





Sept bouteilles.

Rousseau recule et jette un regard vers son camarade.

"-Je n'y suis absolument pour rien."

Voltaire pousse un gloussement puis part vers le reste du groupe les mains en l'air avec une seule boisson tandis que l'autre ramasse quelques canettes comme si rien n'était malgré sa gêne immense et part à la suite de son crush.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 16, 2021 ⏰

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