Conte de fées | overwatch

Chapitre 15 : il rencontrèrent

Jesse marchait tranquillement dans la rue. Il observa alors les petits maisons et l'activité douce et apaisante qui entourait le sanctuaire des Dieux. Ce dernier était une sorte de grande tour, en la regardant bien, on pouvait voir le véritable base, au rez-de-chaussé, un temple comme il y avait de plus magnifique, mais de plus classique ; large, de bois sculpté et taillé dans certains détails ahurissants, mais avec une grande salle qu'on pouvait deviner s'étendant de toute sa grandeur dans la bâtisse, mais malheureusement, les nouveaux venus n'avaient pas eu le droit d'y entrer.

Zennyata, qui était le nom du moine et Baptiste y avait emmené Angela, et Genji était resté devant, désirant parler de son frère avec le robot, et beaucoup d'autres choses aussi. Là où les deux amis étés allés par contre, c'était dans l'immense tour dont on ne voyait pas le pic, caché dans les nuages. C'était à cet endroit que les deux jeunes hommes avaient été enfermés pendant un court temps. Si on regardait bien, on pouvait voir l'ascenseur de bois, flottant de la même sorcellerie de le moine, qui montait avec plusieurs autres robots presque clones de celui qu'ils connaissaient.

Mais Jesse lui, avait besoin de se dégourdir les jambes, et n'avait pas demandé l'autorisation de se balader, parce qu'il faisait ce qu'il voulait. Trop de choses à digérer. Les souvenir de son voyage à l'Empire des Song lui revinrent en mémoire. Oui, il avait eu la chance d'être spectateur des rituels ancestraux angéliques, qui consistaient à s'auto-mutiler et à contrôler le pouvoir sortant de leurs corps en figures et dessins merveilleux.

Il en avaient tout d'abord eu peur. Puis s'était émerveillé, et il se trouva bête de n'avoir même pas remarqué cette ressemblance hallucinante – dont il se souvenait à présent – des danseuses anges blondes. Ils les avaient tout simplement trouvées magnifiques. Angela était la seule un peu différente, plus petite, moins de forme, mais surtout beaucoup plus d'expression dans son regard. Il se souviendrait toujours l'avoir vue, derrière le spectacle, elle ne dansait pas, elle et ses yeux d'un azur translucide, brillants d'intelligence et d'intérêt pour son exotisme.

Il se trouvait une nouvelle fois bête et inutile. De plus, savoir Hanzo enfermé comme il l'était le rendait fou. Le frère de l'héritier pensait la même chose que lui ; sa colère à son réveil sera terrible. Il regarda la rue pavée et animée. Des familles, un marché, de la vie, du bonheur. Le cowboy ne se sentit alors pas à sa place, il eu l'impression de faire tache sur ce paysage idyllique.

Il s'était aussi aperçu que Genji, son frère hors-jeu, était plus réfléchit, plus nerveux, mais surtout plus sévère. Il savait qu'il s'inquiétait tout autant que lui pour le sort de son aîné, mais semblait attendre que la situation lui laisse les mains plus libres avant d'agir ou de s'énerver. Comme si en l'absence de son garde fou, il essayait maladroitement de se contrôler lui-même, et cela se voyait qu'il ne devait pas faire ça souvent.

L'aventurier se sentait étouffé, dans ce paysage si heureux que ça semblait faux. Il se passa une main fatigué sur les paupières, et un peu au hasard, il revint sur ses pas, pour revenir dans les réelles prisons de cette villes ; un bâtiment un peu à l'écart des rues pleines de joie.

Il poussa la grosse porte en fer, qui n'était pas fermée à clef et observa le long couloir plutôt étroit ou à chaque côtés s'étendaient des cellules ouvertes, une vingtaine à peu prêt. Il marcha jusqu'à celle d'Hanzo. Son regard se fixa enfin sur lui. Soudainement fatigué, il se laissa tomber à terre, en tailleur, l'air grave, pour observer le prince archer.

Il n'avait pas bougé ; sa respiration calme et apaisé prouvait toujours son sommeil artificiel, lui qui dormait toujours agité. Ses cheveux noirs plus longs à présent tombaient sur son visage dirigé vers le sol, le cachant davantage, à son plus grand désarroi. Il colla son front aux barreaux de la cellule, sans le quitter des yeux.