Chapitre 4

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En 1752, Eudes reçu une lettre de l'ambassade de l'union africaine en Belgique, lui informant que le Vice-Roi Charles avait succombé à une crise de foie. Ce dernier n'ayant eu d'enfants, des élections furent organisées pour élire le vice-roi d'Afrique Belge. Jean-Louis de Marigand, un nouveau-noble des alentours de Questis, Il avait réussi à avoir un titre héréditaire du Vice-Roi Charles après la scission de l'union. Quand les habitants furent informés des élections, ce dernier se présenta et sans aucune surprise il fut élu à 61% des voies. Eudes proposa sa fille Ameline-Jeanne au nouveau Vice-Roi, celui-ci accepta et le mariage fut organiser quelques jours après. Charles quant-à-lui fut enterré en grandes pompes le 5 mars 1752.

L'empereur après l'enterrement proposa une alliance entre les Provinces-Unies et la Belgique. Le souverain de ce premier n'accepta en aucune façon et selon les on-dit l'avait très mal reçu. L'empereur Eudes très revanchard et (surement) en manque de guerre. Il déclara un conflit entre leurs deux états.

Les différentes guerres firent un très gros manque dans les coffres de l'empire, autant économique que militaire. Si bien que l'idée d'une nouvelle guerre ne faisait pas l'unanimité dans la population, même les plus grands impérialistes ne soutirent pas l'empereur.

Les premiers mois de la guerre furent un chaos absolu. Plus de cent-milles soldats ne tomberont, rien que le premier moi. Anvers tomba le 6 aout 1752, trois mois après le début des affrontements. Face aux grandes pertes que subissaient l'empire, Eudes fut à deux doigts de signer un traité de paix avec le souverain des provinces-unies. Jean-Louis de Marigand ayant eu connaissance du conflit, proposa son aide à l'empereur. Celui-ci refusa, mais le vice-roi étant en Belgique, il dirigea des opérations qui se verront primordiale pour la suite.

Jean-Louis réussit à reprendre le contrôle d'Anvers en quelques jours. Il continua ses prodigieuses offensives dans les provinces-unies. Le jour de noël 1752, le Brabant et la Zélande furent entièrement sous le contrôle belge.

Dans les pays voisins, l'annonce de la guerre entre les provinces-unies et la Belgique surpris tout le monde. Le roi de Grande-Bretagne, George II, décida d'attaquer également la Belgique pour redorer l'image de la "Royal Navy". Louis XV, au premier signe d'attaques de la Grande-Bretagne, envoya plusieurs flottes de bateaux pour protéger les côtes belges. Le plan fonctionna et quelques mois plus tard George II rapatria ses troupes sans avoir pu poser un pied sur le territoire belge. La tzarine de Russie Élisabeth Ière regardant de loin le conflit, décida d'entreprendre des relations diplomatiques avec la Belgique. Une entrevue fut organisée entre les deux puissances.

L'intervention de l'armée russe durant "la guerre d'Europe occidentale", comme l'avait surnommé Catherine I, avait permis une très nette avancée dans les provinces-unies. Si bien que le siège de Rotterdam, censé durée plusieurs mois, avait durée deux semaines. Quand cette dernière pris par le feu des canons capitula, les provinces-unies firent de même. Eudes très fière de cette victoire, se félicita et décora Jean-Louis de Madrigan de "la médaille du courage et de la volonté". Créée pour l'occasion. L'empereur décida par la même occasion de découpé sa conquête en plusieurs morceaux, il annexa la Zélande, les états du Brabant et toute la partie inférieure du Rhin jusqu'au fleuve. La partie laissée indépendante devint un royaume, het Nederlandse koninkrijk (le royaume Hollandais). Cet état ne sera pas réellement indépendant, les lois seront décidées depuis Mons, la police sera une aile de la police de l'Empire et le Roi de Hollande sera le propre fils de l'Empereur. Georges-Maximilien Édouard Léon de Belgique. Cette décision ne plut pas au peuple Hollandais, ceux-ci voulaient être dirigée par un souverain local et non par un étranger. Eudes conscient de leur réticence donna la possibilité aux élites hollandaise de choisir un nouveau souverain, ceux-ci n'ayant pu se décider entre Helmut Van Krauschte et Robert-Jan van den Breul. On organisa un vote dans la population, à la surprise générale aucun de ses deux candidats ne fut désignés, le peuple rural décida de laisser le roi Georges à la tête de la Hollande. En effet ceux-ci avaient accepté très facilement la défaite et voulait un retour au calme.

Le choix de laisser le fils de l'empereur sur le trône hollandais ne fut pas sans risques. Les grands intellectuels du royaume n'acceptaient pas aussi facilement la défaite et surtout ils ne voulaient pas qu'un belge, n'ayant aucune connaissance de leur royaume, viennent les diriger. Dès janvier 1753, un mois après la capitulation, ceux-ci menèrent une rébellion. Eudes savait que son fils ne pourrait pas tenir la révolte. Alors celui-ci demanda une réunion entre les rebels, son fils et lui pour fixer un retour au calme. À la fin de l'entrevue il fut décidé que Le Friesland, le Drenthe et le Stad en Ommenlanden, regagnèrent leur indépendance. Ainsi la confédération néerlandaise fut créée avec comme souverain Robert-Jan van den Breul.

Georges Ier de Hollande accepta l'indépendance de la confédération et après ces moments mouvementés décida de faire de grandes réformes. La première de ses réformes fut l'abolition de la loi salique. Eudes trouva ce changement inutile et indigne de son fils. Le roi malgré la désapprobation de son père, mit au point cette réforme. Il accéléra aussi la construction des ports, usines martiales et le développement des zones rurales. Ces différents changements rendirent le roi très populaire auprès du peuple.

L'empereur malgré son différend avec son fils depuis l'abolition de la loi salique, organisa son mariage. Il proposa au nouveau roi Marieke Van der strate. Cette femme d'une très grande beauté et descendante directe du grand Charles-Quint, plut tout de suite à George. Le mariage, célébré dans la Sint-Catharinakathedraal in Utrecht, fut accueilli par une grande joie du peuple. Ces derniers firent une très grande fête, si bien que le jour de l'union devint la fête nationale, le 15 juin 1753. Eudes après les festivités, fit le choix de continuer l'idée qu'il avait mis au point avant le conflit. Il lui fallait un moyen de communication beaucoup plus rapide que la lettre. L'empereur demanda au Chevalier Guillermo di Toscana, brillant scientifique de son état, il s'était fait remarquer dans le Grand-Duché de Toscane par ses exploits en médecine. Ce dernier s'exprimait dans un français impeccable, il proposa à l'Empereur une machinerie permettant d'envoyé et de recevoir des messages parlés grâce à deux boites cylindriques en fer et une simple ficelle. En effet celui-ci s'était déjà interrogé sur une communication beaucoup plus rapide, il avait donc construit un plant sur papier. Ce même papier qu'il présenta à Eudes. Le souverain très attiré par cette proposition lui laissa cinq mois pour construire son invention ingénieuse, avec à la clef le titre de baron de Binche.

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