Chapitre 53

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En me couchant j'étais excitée à l'idée de rentrer, seulement à force de réfléchir j'ai finis par être terrifiée parce que je me souvenais en fait que je n'étais pas d'ici, Los Angeles...
Ma vie n'est pas ici et rien que de penser que je devrais rentrer chez moi me brisait le cœur. On ne se connaît peut-être que depuis quelques mois mais je suis très attachée à eux. À elle. Ils sont comme ma famille, et après tout ce qu'on a traversé ensemble ça me paraît inimaginable de vivre sans eux à mes côtés.

En me levant c'était ma première pensée et plus l'horloge tournait plus j'étais stressée.

Quand j'entends qu'on toque à la porte je me dépêche de chasser ces pensées et j'enfile rapidement un pull.

Deluca : Hey c'est moi ! Prête pour rentrer à la maison ?

Moi : Plus que prête ! dis-je en attrapant le sac avec mes affaires.

Je remerciais tous les médecins en partant le sourire aux lèvres, sur un nuage de bonheur.
Nuage qui n'allait pas tarder à disparaître malheureusement, me dit la voix dans ma tête, je reperdis vite mon sourire. Déjà pour qui se prend-t-elle ?

Nous nous dirigeâmes vers la sortie et j'avalais difficilement ma salive en remarquant que tout était redevenu normal et exactement comme avant. Les bâtiments ? Tous à nouveau bien là, j'étais pourtant sûre qu'ils avaient tout fait exploser...

Deluca : C'est surprenant hein ? dit-il en me regardant du coin de l'œil en souriant.

Moi : Ne m'regarde pas comme ça tu as l'air niais, et je te le répète ce n'est pas moi qui est l'auteur de... tout ça là, dis-je en levant les bras en l'air pour montrer la ville.

Deluca : Si tu l'dis, dit-il en riant.

Je grogne un peu dans mon coin pendant la route, j'ai du mal à croire qu'un humain puisse faire ça alors je compte bien rester dans mon déni aussi longtemps que je le voudrais.

Deluca : Tu comptes bouder encore longtemps ou je peux te parler de ce que j'ai prévu pour toi et ta chérie ?

Moi : Bien. Je t'écoute.

Deluca : Alors tout d'abord j'ai-

Moi : Attends, l'arrêtais-je en levant la main.

Deluca : Quoi mais- attendre quoi ? demande-t-il dans l'incompréhension.

Le regard planté dans le rétroviseur de la voiture je me tourne vers lui pour lui expliquer ce qui me prend.

Moi : On nous suit depuis un moment, c'est un SUV noir, à ton avis qui ça peut être ? lui demandais-je avec sarcasme.

Deluca : Quel cliché ! Tu penses que c'est eux ?

Moi : J'en suis sûre, va savoir pourquoi ils nous suivent maintenant.

Deluca : Est-ce que je m'arrête ?

Moi : Pas encore, arrête nous dans une petite ruelle vide.

Deluca : ...Mh.

Je voyais bien sur son visage qu'il était inquiet, seulement c'est la seule chose à faire pour repartir sans se faire suivre à nouveau.

Au bout que quelques minutes il nous arrête et nous sortons de la voiture. Une petite course dans la ruelle et nous nous cachons derrière des containers et attendons leur arrivée.
Les bruits de leurs talons résonnaient dans la ruelle étroite, signe qu'ils arrivaient vers nous.
Tout se passa ensuite très rapidement, les deux personnes qui les suivaient étaient désormais allongées et inconscientes sur le sol tandis que Deluca s'était pris une balle perdue. Heureusement celle-ci n'avait fait qu'effleurer son épaule.

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