Chapitre 43

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Après le match que mon équipe a magnifiquement gagné nous sommes rentrés nous doucher et manger un bout.
Je suis dans le garage en train de nettoyer les armes quand j'entends la radio que Raven a remis en route grésiller.

... : Est-ce que -qu'un m'entend ? demande une voix que je reconnais immédiatement.

Je cours donc vers l'appareil.

Moi : Oui Wes ! Je t'entends ! Est-ce que-

Wes : Calme toi Eve, se marre-t-il dans l'appareil. Je vais très bien, tout va très bien. Ça fait du bien d'entendre une voix familière, me dit-il apparemment nostalgique.

Moi : Est-ce que les remplaçants vous traitent bien ?

Wes : En fait c'est l'ancien maire de San Francisco qui a prit les reines, il est très altruiste et ne pense qu'au confort des habitants, alors je t'annonce officiellement que tout c'que vous avez fait n'a pas été inutile.

Je soupire de satisfaction, je suis si heureuse que tout aille bien pour lui et les habitants de la frontière.

Wes : Tout va bien pour vous ?

Moi : ... Oui, oui oui, tu as raté pas mal de chose et honnêtement je suis contente que tu n'ai pas eu à vivre ça.

Wes : Conclusion, tu es contente que je ne sois plus avec vous, dit-il en riant.

Moi : Oui et non, riais-je. Plus sérieusement... on a eu quelques ennuis mais rien de bien grave, on est tous en vie et c'est c'qui compte.

Wes : Et toi ? tu m'as pas l'air en forme.

Moi : Oh- si si, tout va bien. Tu veux que j'appelle les autres ?

Wes : Non... non, répond t'il rapidement. Je vais devoir y aller, je travaille dans le bâtiment, on est en train de construire des maisons pour que personne ne soit à la rue.

Moi : Je sens que tu vas mieux que quand on s'est quittés, ça m'fait plaisir.

Wes : C'est vrai... Tu leur passeras le bonjour de ma part d'accord ?

Moi : Bien sûr. Et oublie pas de nous redonner de tes nouvelles !

Wes : Promis ! Allez faites attention à vous bi-

La radio coupe avant que je puisse entendre ses dernières paroles mais je sais bien ce qu'il allait dire donc ça va, je m'inquiète moins.
Après ça je cours directement au salon pour leur raconter cette petite conversation inattendue.
Tous sont contents qu'il aille mieux mais à la fois tristes de ne pas avoir pu lui parler.
Après avoir pris une douche je reste un moment dans ma chambre à lire. Ça toque à ma porte, je n'ai pas le temps de dire à la personne d'entrer qu'Adam fait son apparition.

Moi : C'est bien d'frapper, je sens qu'tu fais des efforts, la prochaine attends juste que je réponde.

Adam : Pardon maman, souffle-t-il en s'asseyant sur mon lit.

Moi : Qu'est-ce que tu veux ?

Adam : Rien de spécial, j'étais dans la salle de bain quand d'un coup une question m'est venue.

Moi : Je t'écoute.

Adam : Pourquoi tu m'as sauvé ?

Adam : Pourquoi tu m'as sauvé ?

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