Jamais je n'aurais cru un jour avoir à raconter des évènements qui, au fil des années, semblaient s'être construits patiemment une place dans ma mémoire. Convenablement rangés, ils étaient destinés à y rester bien sagement, au même titre que des souvenirs de vacances.
Mais la psyché a de la ressource et ce qui pouvait paraître gérable soudainement ne l'était plus. Les petites vaguelettes devenaient trop souvent des lames qui s'abattaient violemment sur les fragiles rivages de mon esprit.
L'écriture s'est alors rendue au secours de cette histoire inavouée. Les fragments ont commencé à se mettre en place, réalisant un puzzle où chaque pièce avait sa place. 46 fragments avec en ligne de mire, peut-être, l'impression d'y voir plus clair.
Jean-Christophe
Cela a commencé sur Skype : après quelques soirées passées à chercher sur les sites spécialisés, j'ai fini par rencontrer un garçon sympa dont le but n'était pas de me montrer tout de suite son sexe.
Il faut avouer que c'est rare sur ces sites. Il s'appelle Jean-Christophe et aime qu'on l'appelle JC. On parle beaucoup et il me décrit un peu ses fantasmes.
JC fait des études en hôtellerie et son vrai kiffe, c'est la tenue. Pantalon et veste noire, chemise blanche, cravate noire ou nœud papillon, il adore être en tenue de maître d'hôtel. Son kiffe est tellement puissant que ça l'excite sexuellement. Il me raconte que pratiquement chaque soir, dans son studio d'étudiant, il s'habille et aime se regarder longtemps dans le miroir. De voir son corps habillé de cette façon le fait bander très vite. Il passe un long moment avec le sexe dur sous son pantalon à pince dont l'entrejambe s'étire doucement. Il continue à vaquer à ses occupations, prend son repas, joue à la console, fume à la fenêtre, tout en sentant l'extrême tension de son sexe, parfois courbé et coincé entre son boxer et sa braguette. Parfois il fait même des photos. Il m'en envoie une pour me montrer : il a l'air d'avoir un bon paquet et la bosse est vraiment énorme.
Il me raconte ensuite que n'en pouvant plus, il sort ensuite complètement sa queue et ses boules de sa braguette. Elle se dresse alors au milieu de son corps et le contraste entre cette image pornographique de son sexe en érection et la tenue si stricte de maître d'hôtel l'excite encore plus.
Après quelques soirées, il me demande (enfin) si j'aimerais le voir ainsi en cam. Bien entendu j'accepte et je suis ravi qu'il me le propose (je n'aurais jamais demandé tant ça à l'air d'être son secret si bien gardé).
Quand il allume la cam je le vois debout dans une semi-pénombre, son sexe énorme dressé vers le plafond, ses couilles sortent également de son entrejambe et sont tellement tendues à cause de la braguette qu'elles paraissent artificielles, gonflées au maximum et, je suppose, remplies de sperme prêt à gicler à la moindre excitation. Il se met de profil, de face pour que je puisse contempler son organe. Il ne touche jamais sa queue ni ses couilles mais je la sens palpiter par saccades.
Je lui demande ce qu'il arriverait si j'étais à et que je toucherais sa queue. Il me répond que certainement, vu son état, il mettrait à peine 10 secondes pour éjaculer direct.
Je lui réponds alors : « on a un beau projet alors... Faut qu'on s'organise. »
A suivre
(dites moi vite ce que vous pensez de ce texte en attendant !)
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46 fragments d'inintimité
Non-FictionCe récit que je présentrais en plusieurs épisodes raconte mes rencontres avec 46 garçons qui ont tous fait parti de ma part d'"inintimité". Rencontres clandestines car il fallait que je me cache, tout est vrai. Les évènements se sont déroulés sur t...