Chapitre 6 : Frédéric un soir de pleine lune

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Je continue à discuter avec Jean-Christophe régulièrement mais nous nous voyons moins. Je reste son confident : personne ne sais qu'il est gay et il est obligé de rencontrer des hommes en cachette. Je ne suis pas jaloux mais quand même ...

De mon côté je continue à rencontrer aussi des mecs. C'est au cœur de l'été que je passe un bon moment torride avec Frédéric, un grand gaillard de passage pour les vacances.


Nous nous rencontrons au cœur de l'été par l'intermédiaire d'un site d'annonces spécialisées. Il a simplement écrit : « cherche mec viril pour me faire défoncer, je ne reçois pas donc c'est chez toi ou plan nature ».

Il fait très chaud et la température ne devient acceptable que vers 22 heures Je me dis qu'un plan nature pourrait être vraiment sympa et je nous imagine déjà dans une forêt, lui allongé sur un lit de feuilles mortes et moi m'activant sur ses fesses. L'idée me plaît et je décide de lui proposer.

On échange depuis quelques jours directement par messages et Frédéric a l'air très occupé en journée. Il travaille dans une boîte de transport et effectue des livraisons jusque parfois très tard le soir.

- Le temps de rentrer chez moi, de me doucher et c'est bon, m'explique-t-il dans un dernier message. Je te bip et on se retrouve à la station essence du supermarché.

Je ne sais pas du tout à quoi il ressemble car il m'a expliqué n'avoir qu'un simple téléphone et ne pas pouvoir m'envoyer de photos. Je me demande s'il joue un rôle ou si c'est vrai. En revanche il a l'air très motivé pour se faire mettre. Dans un de ses messages il me dit que cela fait des semaines qu'il ne s'est pas fait pénétrer et que ça lui manque énormément. Je m'aventure à lui demander des précisions :

- Tu fais souvent des plans réels avec des mecs ?

- Oui mais là en ce moment non, trop de boulot.

- Et tu penses pouvoir prendre ma queue sans problème ?

- Oui bien sûr. Mon cul en a vu d'autres.

Son assurance me plaît beaucoup : il a aussi une certaine naïveté touchante. Il est tellement différent des autres garçons que je rencontre et qui passent des semaines à m'envoyer des photos avant de se décider. Lui, il est « cash » et donne l'air de savoir parfaitement ce qu'il veut.

- Comment tu vois le plan alors. Dis-moi.

J'essaye d'avoir quand même plus de détails sur ce qu'il a dans la tête pour m'adapter au mieux à ses kiffs.

- Ben écoute je te suce un peu et après tu m'encules. Tu es endurant ?

La question me plaît.

- Oui assez. Tu tiens longtemps, je veux dire : tu aimes quand ça dure longtemps ?

- Oui ça me plaît. Et c'est quoi ta position préférée ?

- Je te verrais bien allongé dans les feuilles mortes sur le ventre et moi dessus.

- Oui parfait. C'est excitant.

- On prendra la petite route en direction de Trémi, on devrait trouver des coins tranquilles.

Le lendemain de cet échange fort sympathique, aux alentours de 22 h 30, j'attends tranquillement à la station-service. Au bout de 5 minutes un message arrive sur mon téléphone :

- J'arrive. Désolé je suis un peu à la bourre. Je vais mettre de l'essence et ensuite tu me suis. J'ai une Clio grise.

La voiture ne tarde pas à arriver : je remarque de loin que Frédéric est grand. Quand il en sort je me dis qu'il est même très grand. « Balaise » est le mot juste. Il doit faire au moins 1m90 et plus de 100 kg. Je n'ai jamais rencontré un mec de ce gabarit. On verra bien.

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