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PDV Louis

La soirée bat déjà son plein.

Angéline, assise sur mes cuisses, danse en me collant.

Le champagne arrose tout le monde, la musique résonne dans ma tête. Je ne sais plus au combientième de verre je suis.

Une chevelure blonde passe sous mes yeux, que je crois reconnaître comme quelqu'un d'autre. C'est impossible. Elle est à la maison, elle doit même dormir en ce moment.

Je me lève quand même, poussant ainsi Angéline, et tente de retrouver la fille de mes visions dans cette foule.

Elle est là. C'est bien elle. Je crois la reconnaître. Je m'approche pour la voir mieux et attrape son poignet pour la retourner.

Elle tient un gobelet rouge dans ses mains, qu'elle porte au même instant jusqu'à ses lèvres. Dès qu'elle me reconnaît, elle le laisse tomber et celui-ci vient s'écraser sur le sol.

Je croise les regards inquiets de Millie et Issie derrière elle, qui se précipitent vers nous.

Je la tire par le bras pour l'amener à l'étage. Je la pousse dans une des chambres, au hasard, et claque la porte au nez de mes sœurs.

-"C'est entre elle et moi, dégagez avant que je vous balance aux parents." les menaçais-je.

J'ai déjà bien trop d'alcool dans le sang pour pouvoir tenir une conversation avec qui que ce soit.

-"Qu'est-ce qu'il t'a prit ?" m'énervais-je.

Je n'arrive même pas à la regarder dans les yeux tellement... Tellement elle est belle. Tellement elle est sexy, en fait.

Son regard est vide, presque triste.
Elle est assise sur le lit, les mains jointes sur ses cuisses.

Je lui tend la main pour l'aider à se lever mais elle garde le visage baissé vers ses pieds.

Je passe mon doigt sous son menton pour l'obliger à me regarder.

-"Je sais, je suis désolée, je n'aurai jamais dû mais... J'avais besoin de décompresser... De penser à autre chose..." s'excuse-t-elle.

Je caresse sa lèvre de mon pouce.

-"Je vais te faire penser à autre chose, moi." murmurais-je.

Je prends conscience de mes mots lorsqu'elle me regarde, de ses yeux perdus, dans l'incompréhension. Je ne peux plus reculer, il est déjà trop tard. Encore une fois, une dernière fois.

Je la pousse contre la porte, se retrouvant coincée contre moi, et embrasse ses lèvres, déjà rosées par son pincement

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Je la pousse contre la porte, se retrouvant coincée contre moi, et embrasse ses lèvres, déjà rosées par son pincement.

Elle paraît étonnée, je suis aussi surpris qu'elle de ce que je fais, mais ne se recule pas. Ça va recommencer.

Si j'avais su - Louis PartridgeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant