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PDV Louis

Je l'embrasse, tendrement, et sens sa langue chaude caresser la mienne.

Je glisse ma main sur sa cuisse, dénudée, et la bascule sur le dos

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Je glisse ma main sur sa cuisse, dénudée, et la bascule sur le dos.

Elle écarte les jambes pour accueillir mon corps et déboutonne ma chemise de ses doigts frêles.

J'attrape sa main, la serre dans la mienne et la regarde dans les yeux.

-"Tu es sûre ?" murmurais-je.

-"Je pars demain, Louis. Je ne veux plus me retenir. Je veux être libre. Tu es ma seule chance de me sentir vivante."

Elle me fait de la peine. J'aimerais tant être celui qui soit là pour elle, toujours, toute sa vie.

-"Je te promets que tu ne manqueras de rien. Même de retour en France, je t'écrirais, jusqu'à ce que tu puisses être et faire ce que tu veux et ce que tu entends de ta vie." promettais-je.

Je continue de l'embrasser langoureusement et déshabille son corps, encore couvert.

Elle frétille sous mes doigts et je ne peux pas me retenir de l'admirer, encore et encore.

Elle est belle. Mais pas comme les autres. Elle fait ressortir tellement de choses à travers son regard, à travers ses gestes.

C'est comme si elle portait la vie, comme si elle s'y accrochait encore, malgré tout ce qu'il a pu se passer dans la sienne.

Les heures défilent, la fraîcheur des vagues vient embrasser la chaleur de nos corps sur le sable.

On vient de coucher ensemble. Et c'est la première fois que je ressens ça. J'ai eu des conquêtes, de nombreuses filles dans mon lit, et aucune pour qui j'avais ressenti cette envie brûlante au bas de mes reins, ce feu sur mes lèvres, cette respiration haletante.

Elle garde ses jambes enroulées autour de mon bassin encore quelques minutes, avant de nous relever pour se rhabiller et rentrer.

Amanda enfile mon casque de moto et nous nous dirigeons vers la maison, ma maison qui est aussi devenue un peu la sienne.

Nous passons sur les routes qui bordent la mer et elle lève les bras en l'air, en criant.

-"T'es complètement tarée..." rigolais-je.

-"Je vis. Je suis libre. Je suis enfin libre. Va te faire foutre, Bryan ! Va te faire foutre toi et ton équipe de rugby à la con ! Je t'ai toujours détesté !" crit-elle.

Bryan ?
Est-ce que c'est celui qu'elle a tué ?

-"Bryan m'a violé. Il a abusé de moi un soir, dans les vestiaires, après son match. Je ferme les yeux et, chaque nuit, je le revois, je sens ses mains sur mon corps, le poids de son bassin appuyé contre moi, l'odeur de sa transpiration, les cris de la foule qui fêtait leur victoire... Je l'ai poussé, il est tombé et j'ai tenté de m'enfuir. Il avait fermé le vestiaire à clé et m'a attrapé violement le bras. J'ai eu le temps d'attraper la batte de baseball, appuyée contre le mur, et je l'ai frappé. Je l'ai frappé jusqu'à ne plus sentir la pression de sa main sur mon épaule. Je l'ai frappé jusqu'à ce que je n'entende plus sa respiration. Je l'ai tué. Mais c'était un accident."

Si j'avais su - Louis PartridgeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant