black venum II

Aperçu

Les amis un aperçu du premier chapitre de ma nouvelle histoire, La Paire parfaite.

Izela.

Izela Luis Fernandez, vingt-sept ans, était assise à son bureau, pianotant violemment sur les touches de son ordinateur. Elle s'arrêta quelques secondes, et soupira de frustration. Ses ruts avaient déjà commencés, jouant sur ses nerfs, de plus ses règles venaient juste de se terminer, elle avait donc l'impression d'être dans un bad mood. Elle regarda une fois de plus son écran, fronçant les sourcils, se rendant compte qu'il y avait pas mal de fautes. Elle grogna donc encore, et se remit à pianoter une fois de plus sur les touches. Enfin, dix minutes plus tard, elle put appuyer sur la touche envoyé, transférant le dossier qu'elle peaufinait depuis une semaine à son seul supérieur hiérarchique, son patron et ami Samuel Bustamante, un alpha lui aussi. Elle soupira de satisfaction, en tant que directrice commerciale de cette entreprise, elle était en charge de finaliser les accords commerciaux avec leurs associés étrangers.

Izela regarda sa montre à son poignet, une montre de luxe acheter à mille dollars, qui affichait qu'il était déjà l'heure de partir, elle grogna presque de contentement, enfin elle pourrait rentrer et passer ses ruts. Elle se leva de son bureau, étirant son mètre quatre-vingt, grand pour femme, mais normal pour une alpha. Elle descendait d'une grande lignée d'alpha espagnole, installée aux États-Unis depuis cent ans, et ayant fait fortune. Aujourd'hui Izela faisait partie d'une des familles les plus riches du pays, et elle en profitait. Voiture de sport, vêtements de marque, appartement luxueux dans un quartier calme de l'upper east side, accessibilité dans les lieux les plus huppés du pays, même si elle préférait se l'offrir seul avec avec son salaire annuel à six chiffres.

Izela était certes une alpha, son physique n'en était pas moins aussi aguichant que ceux des autres femmes, bêta ou oméga. Elle était grande sans être longiligne, sa poitrine était plantureuse, ses hanches plutôt larges pour une alpha, sa taille fine un ventre doté de six packs d'abdo, des jambes longues et musclées. Cependant elle avait un visage jugé de joli sans être époustouflant, des yeux marrons, un nez droit, une bouche assez pulpeuse, mais son meilleur attrait, ses cheveux bruns bouclés et longs. En gros, Izela était jolie, et elle savait se mettre en valeur, après tout elle était l'un des meilleurs partis de New-York, elle devait donc correspondre à son standing.

Izela prit son sac à main, que Dieu bénisse Chanel, et elle pris les deux dossiers sur sa table pour se diriger vers le bureau de son ami Samuel, elle toqua deux fois à sa porte, assez violemment. Samuel était un alpha qui, à en juger par l'odeur qui se dégageait de son bureau approchait aussi de ses ruts, stupide saison des amours, son odeur exacerbait le côté dominateur d'Izela, la poussant à laisser ses pheromones se diffuser. Elle entendit un déclic, digne que Samuel avait déverrouillé automatiquement sa porte, elle ne se gêna pas alors et entra à l'intérieur du bureau spacieux. Elle fut accueilli par l'expression crispée de son ami, lui aussi frustré par l'odeur d'Izela, cette dernière sourit de manière sournoise, fière de ne pas s'être laissée dominer et d'avoir déranger un potentiel rival pour la saison d'accouplement.

- Izela, dit Samuel, l'air pas si ravi, que me vaut le plaisir ?

- Je t'en pris Sam, je sais que je te dérange, rigola t'elle, je t'apporte les dossiers que j'ai finis de vérifier.

Samuel récupéra les dossiers, son visage se figeant en humant l'odeur imprégnée dessus. Il grogna juste après.

- Hra, qui s'est chargé de te remettre ce dossier ?

- Devine, taquina Izela en s'approchant de son bureau et en s'asseyant dessus, énervant encore plus son ami, je suis sûre que tu sais.

- C'est Sophia n'est-ce pas ? Elle laisse exprès son odeur sur les dossiers que je dois récupérer.

- Tu lui plaît, elle sait que tu es l'un des meilleurs partis qu'une oméga comme elle puisse rêver d'avoir.

- Franchement les omégas non merci, je préfère les bêtas.

- Tu ne sais pas ce que tu rates.

- Dis celle qui est fiancée au fils aîné de la deuxième famille la plus riche de la ville.

- Humpf ! Fit Izela, se relevant de là où elle était assise, un mariage de convenance, Daniel et moi sommes parfaitement d'accord que ni l'un ni l'autre ne doit interférer avec nos vies respectives, notre seul objectif c'est d'avoir de jolis petits bébés alphas.

- Tu n'as pas l'air enthousiaste.

- C'est vrai, mais je ne suis pas vraiment contre non plus , tant que je peux vivre ma vie comme je l'entend.

- Moi je ne pourrais pas, je suis trop dominateur je pourrais pas être avec une femme alpha, je me sentirai trop démuni face à votre nature féroce.

- Daniel et moi ne vivrons pas ensemble pendant nos ruts, pour éviter de nous en prendre l'un à l'autre.

- Courage à ce pauvre Daniel, car si ça arrivait, tu le tuerais.

- Évidemment, dit Izela, bien, mon beau, ce soir j'ai à faire, ainsi que tout le week-end d'ailleurs.

- Tu as prévu quoi ?

- J'irai au Luxury, avec des amies.

- La genre féminine en action ! Vous allez bien vous amusez j'imagine.

- Tu nous rejoins ?

- Non ! J'ai pas envie de te voir baiser des omégas, j'ai rendez-vous avec Jessi.

- D'accord. Au revoir Sam.!

- Au revoir ma belle. Amuse toi bien.

- Compte sur moi.