Cohabitation.

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Point de vue Seth.

Dimitri était rentré tout bouleversé, ses parents avaient décidé de le banir, enfin surtout son père, il se retrouvait sans rien, enfin il avait encore la fortune qu'il héritait de ses ancêtres, mais cela ne remplaçait pas les liens familiaux, bien qu'il nous avait Klaus et moi j'avais peur que cela ne soit pas suffisant. Il n'avait rien demandé lui, il débarquait à peine et de retrouvait lié avec moi. Pris de remords, je le pris dans mes bras alors qu'il était assis sur le canapé de mon salon.

Klaus quant à lui se contentait de nous regarder, adossé contre un des meubles du salon, il avait l'air préoccupé par quelque chose. En fait maintenant que j'y pense nous étions tous préoccupés par cette affaire de liens, vraiment préoccupés. J'attendais le retour de ma tante qui s'était absentée depuis des heures, j'avais besoin qu'elle nous dise qu'oi faire mainte que nous avions craqué les uns pour les autres.

Sentir le corps frissonnant de Dimitri contre moi me fit revenir à la réalité, il suait à grosses gouttes, trempant son t-shirt. Ses yeux étaient soulignés par d'horribles cernes violettes. Il avait l'air au plus mal.

- Qu'est-ce qui ne va pas Dimitri, demandai je, tu tremble comme une feuille.

- Les blessures que mon père m'a infligé m'ont demandé trop d'énergie pour cicatriser, je meurs de soif.

- Alors demande espèce d'idiot, beugle Klaus lui aussi inquiet. Reste pas là à crever.

Dimitri leva un regard suppliant vers moi, demanda silencieusement s'il pouvait me voir, je hochai la tête, répondant tout aussi silencieusement. Il n'attendit pas plus longtemps pour foncer sur ma gorge et me mordre, je sentis les brûlures de la morsure ainsi que le plaisir d'être mordu en même temps. C'était d'ailleurs incroyable qu'il puisse me faire ressentir autant de plaisir en plantant ses dents en moi, dans ma jugulaire. Il cessa au bout de quelques secondes, jugeant lui même en avoir assez pris. La morsure nous avait rendu tous deux dans un état assez léthargique, si bien que Klaus soupira et décida de nous porter un à un dans ma chambre.

Là un autre problème survient, nous étions trois dans ma chambre, et je n'avais qu'un lit une place. Deux personnes encore ça irait, mais trois c'était impossible, nous ne pouvions pas cohabiter dans ce petit espace. De plus maintenant que j'y pensais je ne crois pas que ma tante soit partante pour garder deux ados, dont l'un vampire et l'autre loup dans sa maison, sa nature sorcière ne le supporterait pas.

- Les gars, dis-je peu sûr de moi, je crois qu'il faut qu'on se trouve un appartement.

- Pas faux, acquiesça Klaus, on est très à l'étroit ici.

- Et y a des sorcières, chuchota Dimitri attirant ainsi nos regards, bah quoi, vous savez bien que les vampires et les sorcières ne sont pas très compatibles.

-Bien, ta tante est agent immobilier elle pourrait nous aider n'est-ce pas ?

- J'imagine, enfin si elle possède encore des appartements à mettre en location.

- Qui parle de location, s'offusqua Dimitri, je veux vivre dans ma maison, alors on achète.

- Il a raison, il nous faut notre nid. Après tout nous sommes ce qui semblerait être un triouple, il nous faut un endroit où vivre sans gêné qui que ce soit, targua Klaus.

Je me contentai de hocher la tête et de soupirer. Nous nous sommes donc mis en quête de faire des recherches sur internet et demander son avis à ma tante quand elle sera rentrée.

Point de vue Isabella.

Je n'avais pas beaucoup de temps devant moi, ils m'avaient retrouvé. Je courrais dans la rue sombre de déserte, blessée et essoufflée. Il n'y avait heureusement pas âme qui vive à cette heure et tant mieux, je ne voulait ni témoins ni victimes. J' accélérai , je savais qu'ils allaient me rattraper, alors autant mieux les conduire où je voulais. Je connaissais cette vieille ville comme ma poche, cela faisait des années que je sortais la nuit pour y faire des rondes, pour enregistrer chaque dédales et chaque culs de sacs, je les ai tous gravés dans ma mémoire.

Ainsi je pouvais profiter de cet avantage pour les emmener dans une zone déserte et vaste, qui me permettrai d'amplement utiliser mes pouvoirs de sorcière. Une fois dans la vieille fabrique de lait déserte, je m'arretai et fis demi tour, prêt à les accueillir et à me battre. J'étais peut-être blessée mais pas mortellement, je pouvais donc encore bien me défendre et faire beaucoup de mal. Je les sentis plus que je ne les vis, ils étaient déjà là, autour de moi, leur aura sombre et suintante glissait sur ma peau telle une vase noire.

Sans perdre de temps je lançai un premier sort, circulaire et à base de feu, ces horribles créatures ne supportaient pas la chaleur. Le cercle de feu s'elargissait en partant de moi couvrant tout les surfaces plongées dans l'obscurité. J'entendis des cris de rage et souriais, mon attaque avait atteint ses cibles. Cependant je perdis vite mon sourire, il y en avait un qui avait réussi à se cacher et s'était glisser derrière moi, je pu juste à temps esquiver le coup qu'il avait prévu de me donner à la tête, mais je fus toucher au bras.

Merde ! Cette dague était empoisonnée avec leur sang vicié. La morsure du poison faisait déjà chemin en moi, mais je m'étais préparée, j'avais lancé sur moi des sort de protection contre tous types de poison. Je contrai cette fois ci une autre attaque et affligeai à mon assaillant un sort d'explosion, ce dernier fut carbonisé directement. Les attaques se firent plus violentes, plus nombreuses, mes ripostes plus déterminées, il était hors de question que je meurs ici et maintenant.

Mais ils étaient trop nombreux, et mes forces diminuaient, je risquais de ne pas tenir. Et alors que je pensais que c'était la fin, une puissante boule d'électricité vint frappa la cohorte qui était autour moi. Tous levaient les yeux vers l'attaquante, même moi, et je fus traversée par une honde de soulagement. Marie-Anne se tenait debout sur une des poutres, elle avait relevé ses longs cheveux rouges en chignon très serré sur son crâne, elle avait remplacé sa robe de hypie contre la traditionnelle tenue guerrière des sorcières de notre coven, et son grimoire de sorcellerie flottait à côté d'elle. Une sorcière sans son grimoire était comme un vampire qui ne buvait pas de sang, elle était faible, un peu comme moi qui avait perdu le mien.

Marie-Anne sauta de son perchoir en relançant son attaque, me libérant de mes assaillants, elle se mit devant moi, me protégeant de son corps.

- Bon sang Bella, je t'avais dit de ne pas le faire toute seule ! Beugla telle.

- Je n'allais pas les laisser l'avoir, dis-je.

- En attendant ils t'auraient eu, t'as de la chance petite sœur. T'as de la chance.
Elle se retourne vers nos ennemis, ces gargouilles difformes se nourrissant de cadavres, nous savions toutes les deux par qui ils avaient été envoyés, cependant nous comptions les éliminer. Allez bande de vermines, au suivant !

black venum IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant