ᗷⓄᔕᔕ•𝚔.𝚝𝚑

ⓃⒾⓃⒺ

Je sors de son bureau, et vois Yoongi assit, jambes croisées sur son fauteuil, avec son meilleur ami, le journal!
J'ai envie de lui mettre une droite...
Il m'a baratiné je ne sais pas quoi pour me retarder encore plus, que je ne l'étais déjà. Ce connard savait que j'allais me faire démonter.

Yoongi: ooh mademoiselle Saejin ! Quelle belle surprise, je ne pensais pas vous voir avant longtemps, vu la manière dont il a crié, je vous voyais déjà morte.

Il ose?! Mais je vais le calmer, on va voir si il est toujours vivant lui.

Enculé.

Yoongi: Je vous imaginais plus organisée. Il faudra faire un effort de ponctualité la prochaine fois. Parce que le salaire qu'on vous donne n'est pas pour les fainéants.

Moi: rigoles bien, dans très peu de temps je vais te casser les dents...

Désolé j'ai pas vraiment d'insultes en stock...
Il pose calmement son journal sur la table basse, si calmement que ça fait peur. Il me fixe, ses orbes se sont assombries et il a l'air énervé.
Bah écoute temps mieux ça lui apprendra.

Il se lève, se dirige dangereusement vers moi, je commence à légèrement paniquer. Il marche lentement, et me fixe toujours. Il s'arrête devant moi quand je suis déjà bien coincé part ce fameux mur, l'enculé...

Il sort une main de sa poche, qui vient s'écraser brutalement contre, bah le mur derrière moi. Yesssss! Trop cool.

Yoongi: alors écoute moi bien, mal-polie, ici c'est le boss qui donne les ordres. Or là y en a plus d'un seul, et il se trouve que j'en fais parti, t'as pas de chance. Alors t'as pas intérêt de jouer les sales gosses, parce que ça marche pas avec moi.

Moi: si t'essaie de m'intimider c'est raté, alors maintenant laisse moi passer...

Yoongi: je crois que t'as très mal compris. JE donne les ordres. Tu me vouvoie. Tu ne répond pas. Et t'essaie de te faire toute petite, sinon je te viole princesse... clair?

Il glisse son autre main derrière ma nuque et rapproche son visage du miens. Mon cœur va définitivement s'arrêter je crois. Il soupire étrangement, un bruit proche de l'obscénité mais pas tout à fait... je ne pourrais pas le décrire. Sa bouche n'est pas loin de la mienne, mais dévie de son chemin pour aller jusqu'à mon oreille et la mordre. Et juste après il reprend.

Yoongi: clair oui ou non ?

Moi: oui... clair...

Il se recule et disparaît au fond du couloir. Wouah. C'était flippant il m'a fait vraiment peur, je le voyait légèrement plus gentil.

J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle que l'autre casse couilles de patron ouvre la porte derrière moi. Alors par peur, j'avance rapidement vers l'ascenseur et appuie quarante douze fois sur le bouton. Au moins.

Moi: aiissshh...

Lui: calmez vous, vous allez casser le bouton.

Moi: pardonnez moi...

Les portes s'ouvrent, et il me laisse entrer. Nous descendons dans un calme très pesant. Je ne pensais pas que 22 étages étaient aussi longs, parce que là j'ai vraiment l'impression que cela fait deux heures que nous sommes là. Je regarde le petit écran en haut de la porte, 18. Étage 18. C'est long. Il se met à parler, quand je m'y attends le moins.

Lui: comment ce fait t'il que vous soyez encore dans les couloirs alors que je vous ai laissé partir cinq minutes plus tôt?

Moi: et bien... enfaite je euh...

Lui: c'est bon pour cette fois, mais ne traînez pas trop dans les couloirs s'il vous plaît, vous pouvez tomber sur n'importe quel psychopathe de cette entreprise, dont moi...

Je me recule légèrement de lui par mégarde.

Lui: je plaisante.

Moi: je...heu promis je ne traîne plus dans les couloirs avec vous.

Je suis tellement prise de panique que je sue. Je crois que je l'ai froissé...

Lui: Me voilà vexé...

Moi: oh mon dieu je vous demande pardon!

Lui: Ce n'est rien mademoiselle, je vous accorde mon pardon... Vous savez, je ne suis pas aussi psychopathe que vous le croyez...

Moi: Oh j'en suis certaine votre... magnificence...

Il ricane à ce surnom bien trop démesuré pour lui.

Voix de l'ascenseur : étage 6.
Ouverture des portes.

Des employés du registre comptabilité rentrent tous en même temps dans l'ascenseur. Je me retrouve coincée entre Monsieur Kim et un vieux pervers qui se frotte à moi.

Tae: monsieur Choi vous ferez mieux de vous frotter à quelqu'un d'autre, sinon je vous castre et vous démonte ce qui vous sers de bras pour le restant de vos jours.

Ledit monsieur Choi, toussote et s'éloigne de moi.
Monsieur Kim me tire part le bras et je n'ose plus bouger. Pour une raison qui m'échappe il me prends part la taille et me colle à lui. Ça ne me fais pas peur, bizarrement ça me rassure. Serait-ce un geste de protection?

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