ⓈⒾⓍⓉⒺⒺⓃ

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Une semaine est passée depuis ma petite aventure avec Jimin, une semaine que Taehyung m'ignore. Il surplombe de dossiers, mes après-midi, ce qui me fait des heures supplémentaires. Je commence tôt, je finis tard, mais je n'ai pas le droit de m'en plaindre, sinon c'est la porte.

Je sens bien qu'il est énervé, car ce que j'ai fais n'est pas professionnel, pourtant, c'est ma vie privée et mes relations ne regardent que moi.

Ma conscience remplie d'inquiétudes, me fait oublier le café que j'était venu préparer pour monsieur. La tasse dégoulinante et fumante à la main, je me dirige vers un comptoir, la porte s'ouvre sur Yoni, qui me sourit avec compassion.

Yoni: Tu as oublié le café ?

Moi: Oui, je ne contrôle plus rien c'est affreux...

Sans un mot de plus, elle me prend gentiment la tasse des mains, pour nettoyer les bords tâchés de café noir. Elle fait les choses calmement et délicatement, contrairement à moi, qui suis une brute finie depuis quelques jours.

Yoni: Il voulait du sucre dans son café ?

Moi: Non, euh si, pardon. Trois.

Rebutée par ma réponse elle fit une moue étonnée.

Moi: Il n'aime pas le café... Il en boit juste parce que ça fait plus sérieux.

De compréhension elle ouvre la bouche en o. Après avoir mit trois gros morceaux de sucre, elle me tendit la tasse chaude.

Yoni: Tiens, le diabète.

Je lâchais un rire à sa phrase, qui avait légèrement embellit ma journée maussade.

Puis la saluait, avant de me diriger vers le bureau de mon ingrat directeur. Je toquais à la porte, puis rentrais sans attendre de réponse. Je le découvris avachit sur ses papiers, lunettes au nez, manches remontées.

Moi: Café Monsieur.

Il me fit signe d'avancer, alors précautionneusement, j'avançais vers son bureau, tasse débordante à la main. Je posais sa boisson sur le rebord de son bureau, à un endroit où il n'était pas envahi de dossiers. Je me tournais et me dirigeais vers la porte, pour retourner à mes papiers moi aussi, mais il m'interpela.

Moi: Oui, m-monsieur ?

Tae: Viens ici, s'il te plait.

Timidement, je m'approchais de lui et me penchais à mon tour sur ses dossiers. J'attendis qu'il me dise quelque chose, car je ne voyais pas le but de la discussion.

Tae: Ici. Il y a une faute, non ?

Je regardais alors le dossier, et confirmais ses dires.

Moi: Oui monsieur, il y a une faute.

Tae: Alors je renvoie son dossier.

Moi: P-pour une faute ?

Tae: Et bien il ne peut pas être rédacteur d'entreprise, s'il ne sait pas écrire correctement.

Je déglutis le trouvant très sévère.

Moi: Avez-vous encore besoin de mes compétences grammaticales ?

Il fit un signe de tête négatif, alors je me redressais et me dirigeais à nouveau vers la sortie.

Tae: Hum... Mademoiselle ?

Moi: Oui ?

Tae: Je suis désolé, mais peux-tu revenir ? Ça ne prendra que quelque minutes de ton temps.

ᗷⓄᔕᔕ•𝚔.𝚝𝚑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant