Assis sur le bord de mon lit, Jacob tapote sur le clavier de son écran entraînant de nombreuses notification sonore. Il sourit à chacune d'elle et ne remarque pas a quel point je suis angoissée par cette soirée. En lui faisant face j'obtiens de nouveau son attention, prenant le temps de parler doucement pour qu'ils lisent sur mes lèvres.
- Qu'est ce qui te fait sourire Jacob?
Il roule les yeux avant de se redresser en appuyant son dos sur la tête de lit.
- Jacob a qui parles-tu?
- Une amie...
Mon sourire malicieux et taquin vient accompagnée mes doigts qui viennent le chatouiller. Il dépose son téléphone sur le lit sous le supplice de mes mains qui le taquine.
- Hayley arrête ! ... Je ne te dirai rien de plus même sous la torture !
- Allez parle moi d'elle ?
- Non !
- Jacob....
- Peut être plus tard tu dois finir de te préparer !
Je deviens soudainement plus sérieuse en rapprochant mon visage rempli de déception près du sien.
- Tu sais que j'aimerai que tu m'accompagnes ?
Il hoche la tête et reprend en main l'instrument qui le rend heureux. Il reste silencieux un instant . Au moment où je me redresse, il attrape mon poignet et parle sans produire de son. Je lui demande de répéter une seconde fois et avec fierté je comprends alors ses mots ...
- Moi aussi je t'aime Jacob !
Avant de quitter la chambre, la robe parfaitement ajusté sur mon corps, je passe en revue mon chignon espérant que les épingles tiendront toute la soirée.
Un petit clin d'oeil en direction de mon frère qui est toujours aussi excité par les réponses qu'il reçoit et je descends les marches d'escaliers. C'est vraiment imprudent de créer de tel chaussure quand une maison contient autant de marches. Je ne suis vraiment pas ce genre de fille qui aime se dandiner sur des escarpins de 8 cm de haut.Peter arbore un grand sourire lorsqu'il m'apperçoit dans l'entrée. Il s'avance dans ma direction lorsqu'un coup sec annonce l'arrivée de ma grand-mère. Elle traverse rapidement le couloir et s'avance face à la porte d'entrée sans un regard amical. Peter lui ouvre la porte puis l'aide à descendre les marches extérieure de la demeure pour la conduite vers la voiture où nous attend le chauffeur.
Peter murmure à mon oreille lorsqu'elle s'installe sur le siège arrière.
- Vous êtes ravissante Mademoiselle Miller.
- Merci Peter.
De sa main, il m'aide à m'installer à mon tour quand enfin elle lève les yeux vers moi. De haut en bas son regard est foudroyant.
- C'est plus fort que toi Hayley ? Je ne pense avoir demandé à Monsieur Grazel d'apporter une robe pareil !
- Que trouves tu encore à redire à ma tenue ? Ce n'est qu'une simple robe noir ?
- Simple ? Nous n'avons vraiment pas la même définition du mot simple !
Elle détourne le regard et impose un silence glaciale durant tout le trajet vers la maison des Parker. Les lumières sont si intense que nous pouvons déjà apercevoir l'étendue de leur domaine. Les voitures défilent autour d'une immense fontaine laissant à tour de rôle descendre tout une horde de personnages bourgeois. D'une fraction de seconde ma grand-mère a changé les traits de son visage. Un grand sourire illumine son obscurité quand elle se redresse en sortant du véhicule. A mes côtes nous avançons vers l'entrée de la demeure attendant notre tour pour être accueillis en personne par nos hôtes. Les invités chuchotent en nous dévisageant lorsque nous arrivons face à une femme magnifique. Elle sublime sa robe grise satinée et ses cheveux châtain avec de léger reflet qui épousent parfaitement ses épaules. Puis mon regard se pose sur l'homme qui glisse sa main sur les hanches de cette sublime femme.
Vêtu d'un costume noir, il dépose un léger baiser sur sa joue avant de nous adresser son attention. L'intensité de son regard bleu est familière quand il s'adresse à nous.
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L'amour Des Sens (Terminé)
RomansaDans l'éventail des amours possible, il y en a un qui est dévorant. Sa passion est telle qu'elle tue toute raison. On l'appel l'amour " Porneia" en grec ancien. Sa traduction n'est pas flatteuse pourtant c'est celui qui nous guide. Il est passif et...