3. Premier pas

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           Je reste quelques seconde à contemplé  ces pierres précieuses emplis de colère, de rage, de haine, mais aussi de peur. Après ma fixette, mon deuxième réflex est de sautiller et crier joviale, ou même plutôt hystérique.

-Il est vivant...IL EST VIVANT LES GARS ON A REUSSI !!!

On se jet les uns dans les bras des autres, se font des accolades, s'embrasse même. On est tous fou de joie, tout notre travail est enfin récompensé  ! On a créé la vie à a partir de gêne assemblée et d'une nouvelle technologie. ON A CRÉÉ LA VIE À PARTIR DE RIEN ! 
Bon ok, maintenant que je prend du recule on dois tous ressemble à Frankenstein avec ses chimères. Mais sur le moment on s'en tape royalement  !

Après nous êtres remis de nos émotions, on s'est concentrer et affairé à le sortir de la cuve. C'est le moment le plus délicat que on ait à faire. Il n'a jamais été en contacte avec de l'air pure, si sa se trouve il ne va pas supporter.
J'active la commande et la cuve commance à se vider. Sous nos yeux ébahis, Genesys commence à remuer, sentant pour la première fois son entourage bouger. Il bouge d'abord les yeux dans tout les sens, puis la tête  suis. Il sert les poings, relève  peut à peut les bras, bouge les orteils et bouge lentement les jambes. Il découvre son corps comme un nourrisson à sa naissance. Je suis tellement heureux, il est belle te bien vivant !
La cuve est vider aux 1/3, j'active l'évacuation totale et tout le liquide disparaît dans les tuyaux en quelques secondes.
Genesys tombe dans le fond de la cuve, se tenant à quatre patte, les mains appuyer aux paroies. Le haut de la cuve étant ouvert, on l'entend lutter pour respirer. Je l'observe, le détail toujours comme si c'était la première foi. Il siffle, sa respiration  à l'air douloureuse.  Il se laisse tomber sur le flanc. Je regarde ses côtés. Ses branchies rougissent fortement, s'ouvre et se ferment à un rythme effréné.
Elles diminuent, elles disparaissent presque totalement  jusqu'à n'être plus que de toutes petites cicatrices rosé légèrement.  Il s'est encore adapter à son milieux. Sa respiration se calme. Il inspire à grandes goulé d'air, essoufflé comme si il venait de faire un marathon.
Je m'accroupi face à la vitre qui nous sépare, hypnotiser par cet êtres nouveau. Toujours coucher sur le flanc il tourne légèrement la tête vers moi. Bon sang, c'est encore plus frappant, même dégoulinant de miasme amniotique il est d'une beauté inhumaine. Il pose sa main sur la paroie dans le but de s'appuyer et se redressé. Par un réflex que je ne connais pas, je pose la mienne en parallèle  de la sienne. Il regarde un moment sa main,  son regard remonte le long de mon bras, mon épaule,  mon cou, puis mon visage avant de se figer dans mes yeux.
J'entend mon équipe s'affairer derrière moi, mais je ne peux tout simplement pas décrocher mon regard de ses iris de sang. Sans le quitter des yeux, je me redresse doucement. Il m'observe de la tête au pied, penche la tête une moue interogative au visages. Après un petit moment il observe son corps, ses bras, ses jambe son buste, il fait bouger un peut ses membres postérieurs, son regard se pose de nouveau sur moi.

- Allez vas-y lève toi

Je lui souris et parle doucement pour l'encourager, je sais qu'il m'entend, son ouïe est 100x supérieur à la notre.
Il semble prendre une grande inspiration et souffler pour se donner du courage. Il ramène ensuite ses jambe sous lui s'appuyant sur la vitre transparente. Il se donne une légère impulsion et se redresse lentement, tremblant puis prend de l'assurance. Ses mains plaquer à la paroie, il se tiens debout face à moi. Il me domine de 10 bons centimètre cet enfoirė !

- Bien joué ! Maintenant on te sort de là  !

Il me regarde et aquièce. Il nous comprend, mais es ce qu'il sait parler ?
Je me tourne vers mes collègues.

- Allez y ! Il est prêt !

- Okay mini-chef !

- Ha ha très drôle Denki. Ouvre cette cuve !

- oui oui

Il me fait un sourir malicieux et enclenche l'ouverture. Les panneaux des leds solaire s'écarte pour laisser de la place, l'intérieur de la cuve s'illumine d'une lueur verte signe de l'ouverture imminente.

- Genesys, recule et ne touche plus la paroie !

Il regarde ses mains avant de les retirer du verre, il titube un peut mais se stabilise vite sur ses deux appuie. Impressionnant.
La vitre s'ouvre et coulisse vers la droite, les joints de la cuve couine légèrement ce qui fait grimacer le symbiote, plus sensibles que nous au bruit. Le reste du liquide accumulé au fond de la cuve s'écoule parterre comme une petite rivière. La cuve est entièrement ouverte. Il frissonne au contacte de l'air, observe autour de lui, sent les nouvelles odeurs qui s'offre à lui. Il semble à la fois apeuré et émerveillé, c'est assez mignon.
Je pose un pied sur la marche qui nous sépare et tend une main vers lui, il recule surpris par mon mouvement.

- Tout va bien Genesys, viens, sors de là.

Je fait de mon mieux pour être le plus calme et rassurant possible. Il m'observe, me détail, hésite et fini par approcher sa main de la mienne. Je ne bouge pas et attend qu'il me touche le premier. Nos doigts se frolles, s'emmêle et finissent par se transformer en une prise ferme. Je lui souris.

- Tu viens ?

Je commence à reculer, tenant toujours sa main pour l'inviter à me suivre. Je vais surement trop vite car il bascule en avant en voulant avancer sa jambe droite. On s'écrase parterre comme deux sumotoris. Il atterri sur moi lourdement. La vache il pèse une tonne ! Je n'ose pas bouger. Non pas qu'une arme de destruction ressemblant à un mannequin soit nu sur moi ne me dérange, mais j'ai connu mieux comme situation.
J'entend des rire étouffé venant de mes collègues, Denki ne se contien pas lui et ris à gorge déployée. Je soupire et ricane aussi.

- Bon, on va y aller doucement hein haha.

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