Chapitre 5

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La journée était déjà bien entamé lorsque les deux filles se réveillèrent. Le mercure montait en flèche, il faisait près de vingt-cinq degré. Les filles levèrent et allèrent se débarbouillée au ruisseau.

- Alors Akiria? La vie sauvage te plait ?

Celle-ci rit de bon coeur. Cela faisait apparaître ses fossettes sur sa peau métisse.

- Il est encore trop tôt pour le dire mais pour le moment oui.

- Que propose tu de faire aujourd'hui ?

- Premièrement il faut démonter la tente ensuite on avisera.

Chose fait, les deux filles s'assirent au pied du grand arbre et parlèrent de leur futur.

- On pourrait marché à travers la forêt et s'installer dans la ville qui se trouve de l'autre côté.

- Tu sais combien d'hectares possèdent cette forêt ? On en aurait pour des semaines, et je ne suis même pas sûr qu'il y aie une ville à l'autre bout.

- Alors que proposes-tu?

- De vivre ainsi. Dans la forêt. À l'écart de tous et ne dépendant de personnes.

- Et pour la nourriture? Le logement?

La question resta sans réponse.

- Heureusement que tata Akiria est là. Tu n'aurai même pas tenue deux jours.

Elle fouilla dans son sac et sortit un gros sac de victuailles. Il y en avait pour au moins une semaines.

- Ria tu es un génie!

- Oui oui je sais, mais ce n'est pas tout.

En effet elle replongea sa main dans son sac et en sortit une grosse enveloppe qui semblait pleine.

- Qu'est ce que c'est?

- Ceci, ma belle, est ce qui dirige le monde.

- Sois plus explicite s'il te plait.

- De l'argent, du fric, des sous, appelle ça comme tu veux.

- Mais où as-tu trouvé tout cet argent?

- Je l'ai emprunté de manière inattendue à mes parents.

- En d'autres termes, tu l'as volé.

- Je préfère le terme "emprunt surprise".

- Soit. Mais j'ignorais que tes parents possédaient une telle somme.

- Moi aussi, jusqu'à ce que je les découvres.

- Ils vont t'en vouloir.

- Ils m'en voulait déjà avant cet emprunt surprise. Au moins maintenant ils ont une raison.

- Combien y a t-il?

- Je n'ai pas encore compté. Faisons-le maintenant.

Sitôt dit sitôt fait. Le compte fut fastidieux, les demoiselles mélangeaient les paquets et arrivaient à des résultats différents. Au bout du compte le résultat tomba: dix milles. Une belle somme.

- Bon maintenant que les esprits sont appaisés, je propose de bouger.

- Où ?

- Étant donné que nous avons en notre possession des vivres et de l'argent, je crois que l'on peut se permettre de vivre quelques temps dans cette forêt. Alors visitons la forêt, après tout, rare dont les fois où nous nous sommes aventurées plus loin que le grand arbre. C'est une opportunité de mieux connaître notre nouvelle maison.

Bagages bouclé et affaires rangées, les deux adolescentes s'enfoncèrent dans la forêt. Plus elles avancèrent plus la luminosité devenait faible. Après une bonne heure de marche elles débouchèrent sur une petite clairière dans laquelle elles décidèrent de se reposer.

La forêt était silencieuse. Pas un soupir, pas un souffle. Les arbres et les feuilles s'étaient endormi, c'était comme si le temps s'était arrêté. Les filles avancèrent à pas de loup, retenant leur souffles de peur de rompre le charme. Puis soudain, un craquement bouscula le silence.

Les oiseaux jusqu'à lors endormis, se réveillèrent et s'envolèrent brusquement provoquant ainsi le mouvement des feuilles puis des branches et enfin de arbres. Cet à ce moment que le vent décida de réveiller à son tour. Provoquant de forte bourrasques aussi bruyante que dévastatrices.

Les deux filles se levèrent rapidement en position défense comme pour combattre un quelconque danger. L'endroit d'où le bruit leur était parvenue était à présent silencieux, mais au milieu de ce silence se trouvais un énorme félin aux yeux d'une couleur bien connue.

- Le loup, chuchota la métisse.

- Non, ce n'est pas lui.

- Comment ça?

- C'en est un autre, lui murmura la fille au yeux bleu, le loup qui à attaqué ma mère était aussi noir que l'ébène et celui-ci est blanc comme neige.

- Les journalistes avaient donc raison. Ils y en a plusieurs.

- On dirait bien. Nous a t'il vu?

- Je ne crois pas. Ne fait pas le moindre bruit et suis-moi.

C'était le cas, leur discution silencieuse était passée inaperçue aux oreilles lupines, mais pas le bruit provoqué par le mouvement des sacs. Car, en essayant de s'enfuir, les deux filles avaient malencontreusement fait heurter leurs sac provoquant ainsi le fameux bruit qui lui, avait atteint l'oreille du félin. Celui-ci eu un mouvement de recul en découvrant les deux humaines. Mais ça soudaine surprise fit rapidement place à de la colère. Voyant ce brusque changement d'attitude les filles s'enfuirent, courant de tout leur soûl, espérant ainsi pouvoir échapper au loup.

Malheureusement la vitesse du félin dépassait les lois de la gravité et très vite la distance entre les fuyardes et le loup ce fit minuscule.

- Thalia, cria la métisse, grimpe à un arbre! C'est notre seule chance.

Akiria, prouvant ses dires par des actes, monta à l'arbre le plus proche évitant ainsi les canines du loup.

- THALIA! Grimpe vite!

- Je peux pas, j'ai peur.

- Lia! Il est proche! C'est ça ou la mort. Et je te préviens, si tu meurs je te tue.

Dans un dernier espoir Thalia sauta et s'agrippa à une branche. Le loup, voyant que sa proie allait lui échapper sauta à son tour, gueule ouverte.

Un hurlement déchira l'atmosphère, fit pleurer le vent et geindre les feuilles. Le loup grogna, mécontent. Dans sa gueule, gisait les restes du pantalon de Thalia.

Cependant la brune semblait tenir à la vie, car, dans un dernier effort, elle s'était hissé sur la branche évitant ainsi une autre attaque du loup. Celui-ci, ivre de rage d'avoir loupé sa proie grognait au pied de l'arbre. La fille au cheveux long pleurait de douleur essayant tant bien que mal de stopper le sang qui coulait abondamment.

Akiria, se trouvant quelques arbres derrière, retenait son souffle, choquée. Une larme coula sur sa joue et alla mourrir sur sa épaule. Un sentiment d'impuissance la rongea, elle était là, à quelques mètre de sa soeur de coeur qui agonisait et ne pouvait rien faire si ce n'est la regarder souffrir et prier pour que le loup abandonne.

Puis sont visage s'éclaira et elle fit la chose la plus insensé et la plus courageuse.

Elle sauta de l'arbre.

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Est ce que je dois vous décrire Akiria et Thalia ou vous arrivez à vous faire une idée de leurs physique?

Lucie

Wolf Où les histoires vivent. Découvrez maintenant