Chapitre 9

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- Ne fait pas un pas de plus !

Le garçon ricana mais obéi. Mesurant plus de un mètre quatre-vingt, il était d'autant plus impressionnant grâce à sa musculature et les nombreux tatouage qui serpentaient sa peau claire.

C'était le genre de personnes qu'on ne préfère pas rencontrer en pleine nuit de peur de se faire agresser. Et, au joie et bonheur, il était justement la nuit et ils se trouvaient en plein milieu d'une forêt.

Plus lugubre tu meurs.

L'homme ne semblait pas d'ici, il avait les yeux bridés et ses nombreux tatouages ne pouvaient venir que d'ailleurs, la ville ne possédait aucun tatoueur car, d'après les habitants, être tatoué était synonyme de Satan. Pourtant, il parlait parfaitement la langue et aucun accent se faisait entendre.

L'homme s'approcha d'Akiria qui le menaçais avec son couteau.

- Que veux-tu. Demanda t-elle d'une voix tramblante.

La détresse de la fille sembla interpeller l'inconnu. Il se stoppa, pencha sa tête et lui demanda d'une voix suave.

- Est ce que tout va bien ? Es-tu perdue ?

- Tu...tu me demandes si tout va bien ? L'inconnu hocha la tête. Il fait nuit noir et je suis seule au milieu d'une forêt et pour couronner le tout un psychopathe veux me tuer !

Le regard de l'inconnu se fit plus dur, presque menaçant. Akiria le regarda apeuré et recula d'un pas.

- J-j-je....voulais....déso...

- QUI ? Hurla presque l'asiatique. Qui veut te tuer ?

- Je-je ne sais pas... Elle baissa la tête de peur et de honte.

- T'as t-il fais du mal ? T'as t-il touché ? Blessé ?

Akiria leva la tête, un regard interrogateur et de l'incompréhension se lisait sur son visage.

- Mais de qui parler vous ? S'autorisa-t-elle à dire.

- Du psychopathe qui te suis. Gronda l'inconnu.

- Mais...je...vous...hum...je voulais parler de vous...

- Comment ça ? Demanda l'inconnu soupçonneux. Es-tu entrain de me dire que le psychopathe en question c'est...moi ?

Akiria baissa la tête honteuse dans l'attente d'un coup ou d'une engueulade. L'inconnu s'approcha et la métisse ferma les yeux. Puis un éclat de rire se fit entendre. Comment un rire peut t-il être aussi sexy, pensa Akiria. S'en était presque indécent, tout ce qui émanait de cet homme était de la luxure à l'état pur. Le rire se perpétuait et Akiria s’efforçait à garder la tête basse. Finalement une main vint rencontrer son menton et l'obligea à relever la tête. Elle croisa les yeux noisette de l'inconnu et fut de nouveau bluffé par sa beauté. Ce genre de mec, pensa t-elle ça existe que dans les films.

L'asiatique avait un regard rieur et un grand sourire fendait son visage. Comment quelqu'un pouvait-t-il passer du noir au blanc aussi rapidement ?

- Je ne suis pas un psychopathe, ria-t-il, et je ne mors pas, enfin seulement si on me le permet...

Un sourire satisfait pris place sur ces traits. Il s'approcha encore plus d'Akiria et celle-ci recula instinctivement. L'inconnu lui lança un regard d'incompréhension et interrogateur.

- Tu..tu me procure un sentiment malsain. Un mauvais pressentiment. Expliqua-t-elle.

Un regard interrogatif lui répondit, le beau sourire de l'asiatique avait à présent disparu et un autre sentiment passa dans ses yeux. De la peur ? Puis le sourire revint, plus dévastateur que le précédent.

- Tu veux parler de ça ?

Telle une vague dévastatrice, un mauvais pressentiment s'empara d'Akiria. Le choc fut tel qu'elle tomba à genoux se bouchant les oreilles. Quand elle rouvrit les yeux le visage de l'inconnu se trouvait à seulement quelques centimètre de son visage. Elle se recula vivement et se retrouva sur les fesses. L'inconnu rit de bon cœur devant ce spectacle et se rapprocha d'elle.

- Qu-qu-qu'est ce que c'était que ça.

- C'est un appel.

- Un appel ? Bordel tu envois souvent ce genre de truc ? Tu ne dois pas avoir beaucoup d'amie dans ce cas !

- Non, seule une personne peut répondre à cette appel, et cette personne c'est toi.

- Yahoo, je suis une petite veinarde, chuchota-t-elle sarcastique. Et à quoi ça sers cet émetteur de mauvais pressentiments ?

- Ce ne sont pas des mauvais pressentiments. Je te l'accord, ce n'est pas un sentiment très joyeux, je pourrai le définir comme un sentiment de manque...comme si une partie de nous ne répondait pas à l'appel. Et quand c'est le cas on se sens entier.

- C'est drôle, tu est aussi spécial que Thalia. Bon je suis contente de t'avoir fait te sentir entier mais je dois y aller hein.

En réalité elle commençait à prendre peur. Il parlait du même manque que celui que ressentait Thalia et après cela elles avaient découvert qu'elle était l'âme sœur d'un loup garou. Donc, si ses pensées étaient exactes l'homme qui se trouvait en face d'elle était un loup garou. Elle devait fuir.

- Attends, je crois que tu n'as pas compris.

Oh détrompe-toi très cher j'ai très bien compris, pensa t-elle, c'est pour cela que je dois fuir, et vite !

Elle se retourna brusquement et se serai enfuit si un bras ne l'avait pas arrêté. Malgré la pression de celui-ci elle se refusait à se retourné de peur de rencontrer ses yeux. Elle ressentait la peine de l'homme et si elle la voyait dans ses yeux elle ne pourra plus partir.

- Pourquoi me fuis-tu ?

- Car tu es un loup garou.

La main la lâcha.

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Voili voilou, je suis désolé pour cette longue attente mais étant donné que je suis en vacance je trouve peut de temps pour écrire et le wifi se fait rare.

Comme toujours: Lucie, pour vous servir.

Wolf Où les histoires vivent. Découvrez maintenant