Chapitre 8

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- Il faut qu'on retrouve ce loup.

- Tu rigoles j'espère ? Ce loup à essayé de nous tuer et toi tu veux le retrouver !?

- Je sais que la solution peut paraître radicale mais réfléchie, ce sont les deux des loups garous donc ils doivent être en contact. Ainsi si on trouve le blanc on trouve le noir.

- Je te signale que lorsqu'on s'est fait attaquée le loup blanc était seul et aucun autre loups à pointé le bout de son nez lorsque j'agonisais !

- Alors que proposes-tu ?

- Qu'on oublie cette histoire.

- Tu le sais autant bien que moi, voir mieux, on ne peut pas. Nous sommes trop impliquées dans ces incidents pour se retirer, alors autant aller jusqu'au bout pour trouver des réponses ! N'as-tu pas envie de savoir pourquoi tu te sens si ....incomplète ? Et tes mauvais pressentiments, tu ne veux pas savoir qui en est le responsable ?

- Mais cette histoire tourne en véritable enfer !

- 'If you are going through hell, keep going.'

Avec des arguments aussi percutant Thalia se sentie incapable de refuser et demanda à la métisse quel était son plan. Cependant, elle y mit quelques conditions : il était tout bonnement hors de question qu'elles essaye de retrouver le loup blanc. Elles devaient donc trouver un moyen pour attirer le loup noir à elles.

- C'est simple, s'écria Akiria, retourne chez tes parents.

- Es-tu devenue folle ? A ce moment là je préfères le loup blanc. Ce n'est pas un plan, c'est du suicide.

- Exactement ! Thalia la regarda de travers ne comprenant pas où son amie voulait en venir. Ce loup à bien dit à ta mère de ne jamais plus te faire du mal non ? Thalia hocha la tête. Par ailleurs, si tu retournes chez tes parents tu te feras certainement punir au point que le loup apparaîtra.

Thalia hocha une nouvelle fois la tête se rappelant les dernières paroles de son père. «Je ne retiendrais pas mes coups » avait t-il dit. Résigné la brune accepta le plan suicidaire de son amie, car, tout au fond d'elle, elle voulait le revoir afin de pouvoir enfin combler ce manque qui la rongeait depuis quelques semaines. Le fait que Akiria lui dise qu'ils étaient âmes sœurs n'avaient fait que prouver ses doutes.

En fin d'après-midi, les deux filles se mirent en marche. Le soleil commençait sa descente mais la lumière était toujours présente. L'heure avait été prévu afin que le loup n'hésite pas à se montrer : lorsqu'elles arriveraient en ville il fera nuit de façon que la visibilité était réduite et le loup pouvait être pris pour un cheval, obèse, très poilu et musclé. Les adolescentes avaient aussi préférer se déplacer à travers la forêt pendant la journée. Le souvenir de l'attaque était toujours présent et la présence de la lumière les rassuraient. De plus elles avaient pris certaines précautions. Elles s'étaient armées.

- Tu es vraiment trop mignonne avec ton bâton et ton regard sérieux, la taquina Akiria. Tu ressembles à un bébé pingouin qui à été privé de dessert.

Thalia s'arrêta net et se retourna sur le qui vive.

- Et, je ne voulais pas te vexer je voulais juste d'étendre l'atmos...

-Tait toi ! Lui incita fermement Thalia, j'ai un mauvais pressentiment.

- ...Il est là.

Les deux filles se mirent d'accord très rapidement. Akiria monta à l'arbre afin de se cacher et Thalia se laisserai guider par son instinct. Chose faite, Akiria se retrouva seule avec ses pensées, la brune avait disparue de son champ de vision et lui avait fait juré de na pas intervenir peut importe la situation. Elle se mit donc à penser. Des souvenirs d'antan refirent surfaces, de douloureux souvenir. Tout comme Thalia elle avait été battue par sa famille jugeant celle-ci trop différente et pas assez parfaite à leur goût. C'est vrai qu'avec sa peau mate, ses cheveux crépus, ses yeux claires et sa corpulence elle sortait du lot. Elle avait toujours été plus grande que les autres, plus formé plus curieuse plus tout. Très vite elle se retrouva seule et essaya de combler se manque en lisant. Elle fut ainsi taxer de rat de bibliothèque.

C'est à cette période qu'elle fit la connaissance de Thalia. Elle pouvait être décrite comme quelqu'un de mystérieux. Malgré ses petits secrets et sa timidité elle avait la cote. Son visage aidait, elle était très belle et beaucoup la considérait comme « une beauté inaccessible ». Elle était donc populaire auprès de la gente masculine tout comme féminine et pourtant elle était sans arrêt plongée dans dans un bouquin sans que personne sache ce qu'elle faisait dedans. C'est pour cela que Akiria commença à intéresser à la brune, elle lui ressemblait car malgré le fait qu'elle était populaire elle paraissait seule et perdue. Puis, un jour de printemps, elles se rencontrèrent en forêt. Thalia semblait être une habituée des lieux mais en revanche Akiria venait ici pour la première fois. Celle-ci fut un peu gêné lorsqu'elle tomba sur Thalia, elle avait l'impression d'avoir violer son jardin secret. Néanmoins, Thalia se montra très gentille envers la nouvelle arrivante et lui proposa même de partager son endroit secret. Ainsi elles apprirent à ce connaître et devinrent amies. Akiria découvrit enfin ce que contenait le livre dont Thalia ne se séparait jamais, des dessins. Des portraits de camarades de classe où d'inconnus, des gestes quotidiens, des scènes de la vie courante et pleins d'autres. Néanmoins

tout ces dessins avaient un point commun, c'était tous des représentations de personnes. Akiria la questionna à ce sujet et sa réponse restera à jamais gravée dans son esprit.

- Lorsqu'on se sent seule quoi de mieux que de dessiner son propre entourage ?

C'est ainsi qu'Akiria se mit à dessiner et se rapprocha de Thalia. Leur relations devint si forte qu'ele se dévoilèrent tout et apprirent à souffrir ensemble, se soigner ensemble, rire ensemble pleurer ensemble, vivre ensemble.

Mais depuis peu la situation s'était dégrader. Non pas que les filles étaient en trouble mais elles ne savaient pas comment réagir face aux événements perturbateurs. Puis le fil de ses pansées s'arrêta. Un étrange sentiment s'empara d'elle et la fit se redresser. Un mauvais pressentiment. Que cela voulait t-il dire ? Thalia se trouvait t-elle en danger ? Elle ne pouvait rien faire elle avait jurer de ne pas intervenir. Mais elle n'allait quand même pas laisser son amie ? Elle sauta de l'arbre et courru dans la direction dans laquelle s'était dirigé Thalia. Cette scène lui rappela celle qui s'était déroulé quelques semaines plus tôt, ça avait mal fini. Son inquiétude s'accentua.

Alors qu'elle accéléra le pas un autre sentiments l'assaya. Elle était observé elle en était sûr. Instinctivement sa main se posa sur son couteau. Elle scruta les environs se sentant telle une proie. Il faisait sombre et les ombres pouvaient être interprété de toute sorte de manière. Alors elle cria, pour se donner du courage, pour montrer à son adversaire qu'elle n'avait pas peur ( ce qui était absolument faux).

- Montre toi ! Je sais que tu es là ! Viens en découdre avec moi !!

Puis, la dernière chose à laquelle elle s'était attendue se produisit. Une voix lui répondit.

- Pas la peine de te montrer si agressive, je voulais juste faire connaissance.

Une voix masculine, emprunt d'une pointe de malice et de moquerie.

Son mauvais pressentiment s'acroissa.

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Voilà le huitième chapitre. On en apprend un peu plus sur Akiria.

J'espère qu'il vous plaira!

Lucie, pour vous servir.

Wolf Où les histoires vivent. Découvrez maintenant