Le temps te le dira (Dabi x OC)

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Ce matin était plutôt rude, j'étais affamée mais je n'avais aucune envie de me lever. Je regarde à côté de moi. Évidement, Dabi est déjà réveillé, il est pas du genre à faire la grasse matinée.
Je décide de me lever, je ne peux pas rester comme ça sans manger, je vais finir par ne plus du tout avoir de force.
Sur le comptoir où j'allais déjeuner, je vis Dabi boire un café et Mr. Compress s'amuser avec ses billes.

- Comment tu te sens ? me demanda Dabi.
- Vide et affamée.

Kurogiri me servit un café et un sandwich jambon-beurre que je m'empressa de manger.
Je n'avais pas encore accepté le meurtre que j'avais commis la veille, et je pense que même si je l'avais accepté ne serait-ce qu'un tout petit peu, j'aurais des remords. Après ça, je m'étais sentie comme un monstre, une femme qui n'avait pas de compassion ni même de pitié. Ôter la vie d'un enfant, c'est monstrueux, immonde, et le pire dans tout ça, c'est que j'ai l'impression d'être la seule à trouver ça horrible, je me sens seule, j'ai l'impression que je ne suis pas appuyée, aidée, surtout moralement et pourtant, la League des Vilains est pour moi comme une famille. La réaction de Dabi m'avait profondément choquée. Je savais que Dabi avait eu la vie dure, très dure durant son enfance, mais même avec son caractère froid, distant et réservé, j'avais ce petit espoir qu'il m'aiderait à me sentir bien ou même me rassurer. Je me dégoûte, je me déteste, j'ai juste envie de quitter ce monde.
Ce genre de réaction ne me ressemble pas, je suis du genre à ne jamais regretter mes actes et à ne jamais repenser à si ce que j'ai fait était juste ou non.
Je décide de sortir de mes penser et de retourner dans ma chambre.

- Shirô.
- Oui, Shigaraki ?
- N'oublie pas que demain, nous attaquons Yuei demain matin, très tôt, repose-toi, tu as l'air d'un zombie.

Je décide donc d'aller faire une sieste, même si je savais que pendant la nuit j'aurais perdu tout sommeil.

3:54, je le savais.
Je regarde le lit de Dabi. Lui dort comme un bébé.
Je décide de me lever et de prendre mon téléphone pour voir les infos.

"Un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort dans une ruelle. Des gens disent qu'il l'ont vu avec sa mère, mais aucune trace d'elle. La police..."

C'est pas possible... ils parlent de ça partout, je ne peux rien regarder, rien lire sans y repenser. C'est comme un fantôme qui attend que je répare mon erreur. Je suis un monstre...

Je décide de me lever sans faire de bruits et de monter les escaliers jusqu'au 4ème étage. J'entre dans une pièce sale et poussiéreuse et ouvre la porte-fenêtre du balcon. À ce moment là, je ne peux retenir mes larmes, je ne me souviens pas avoir pleuré autant qu'aujourd'hui et hier.
Puis, sur un coup de tête, je décide de monter sur la poutre en bois du balcon.
Peut-être que si je payais de ma vie ... ça pardonnera mon énorme erreur ...

- Ne fais pas ça.

                                   À suivre ...