Le temps te le dira (Dabi x OC)

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- Quoi ?? Mais c'est de la folie ! s'exclama Twice.
- Moi je suis plutôt partante, répondis-je. Après tout, comme l'a dit Shigaraki, ça ne peut que être bénéfique et avec un peu de chance, on pourrait capturer un élève.
- Ouais ... c'est vrai, avoua Twice.
- Quand attaquerons-nous ? demanda Dabi.
- Quand toi et Shirô serez revenus avec les civils manquants, répondit Shigaraki. Nous utiliserons les Brainless disponibles pendant que les autres seront en préparation.

Ayant fini son annonce, Shigaraki nous laissa allez manger.
Après le repas, Dabi et moi sommes partis dans notre chambre pour nous changer afin d'aller accomplir notre mission.
Je me suis changée dans la chambre et lui dans la salle de bain, puis nous sommes sortis.

- T'as un plan ? lui ai-je demandé.
- Non, mais le mieux serait de les capturer dans la plus grande discrétion et de les endormir avant qu'ils ne crient, m'a répondu Dabi. On va se cacher dans une ruelle où les gens ont le plus de chance de passer, tu les captureras avec tes fils et je les endormirais avec ça.

Il sortît un flacon de Rivotril, un médicament interdit qui permet d'endormir instantanément une personne.

- Mr. Compress m'a prêté plusieurs billes pour pouvoir transporter les civils, ajouta Dabi.

Nous n'avons pas attendu longtemps avant de capturer le premier civil. C'était une vieille femme, des sacs de courses aux mains. Je n'ai pas hésité une seconde, je retira mes gants et lança un fil de soie sur la vieille dame et l'attira vers nous. Elle nous regarda dans les yeux, bouche bée, puis Dabi lui plaqua un mouchoir devant le nez. Elle s'endormit aussitôt.

40min passèrent et nous avons capturé 11 civils. Il n'en manquait plus qu'un.

- Prépare toi, me dit Dabi.

En effet, une femme et son fils approchaient. La femme devait avoir la quarantaine et son fils était un adolescent, environ 15 ans. Enfin, j'ai projeté mon fil et ai attrapé la mère. Le fils le remarqua aussitôt et nous repéra.

- Qui êtes vous ? Que voulez vous ? dit-il d'un ton apeuré. Lâchez ma mère tout de suite !
- Ça va pas être possible, jeune homme, répondait Dabi en endormant la mère.

Dabi sortit une bille et y fit entrer la mère. A l'instant où l'adolescent comprit que sa mère était en danger, il se rua sur nous, en métamorphosant ses mains. Elles avaient changé de forme et s'étaient transformés en lames de couteaux tranchantes.
Sans hésiter, je décide d'aller l'affronter. Il était jeune, mais il était très puissant.
Malgré son jeune âge, j'ai eu un peu de mal à le battre, quand tout à coup, je trébuche et tombe. Ça s'annonçait mal, je suis en position de faiblesse, je dois absolument me relever. Je vois l'adolescent foncer sur moi. Par réflexe, je lève ma main droite où j'avais retiré mon gant, et décide d'utiliser mes ongles, qui avaient doublé de volume. Je les lève automatiquement pour protéger mon visage, puis un silence s'installa, un lourd silence. J'ouvris les yeux et vis que l'adolescent était en train de saigner abondamment, et qu'il était comme paralysé. C'est à ce moment là j'ai réalisé , qu'involontairement, je lui avait planté mes ongles dans le coeur, et qu'il n'y avait plus d'issues pour lui. Je retira immédiatement mes ongles, paniquée. Ce n'est pas ce que je voulais faire ... je ne voulais pas le tuer !

- J'ai ... j'ai tué un enfant... ai-je chuchoté, en m'asseyant lentement sur le sol et regardant le corps.
- On a réussi à attraper le civil, c'est ce qui compte, rétorqua Dabi.
- Comment tu peux être si insensible...

Dabi ne me répondit pas.
Il se retourna et s'en alla. Je n'eus d'autre choix que de le suivre, malgré que je pleurais abondamment, ce qui était rare.

- C'était toi ou lui, me dit-il. Il n'y a pas de quoi pleurer.

Vous direz sûrement que je suis une vilaine, tuer des gens pour moi, rien de plus normal, mais malgré la cruauté et la violence bien connues de la League des Vilains, je m'étais promise une chose : je ne touche pas aux enfants. Le maximum que je pouvais faire c'était les capturer, et les torturer si Shigaraki m'en obligeait. Avoir tué cet adolescent, même involontairement, me dégoûte de moi-même.
Arrivé à notre base, je partis dans ma chambre, sans un mot.

- Il s'est passé quelque chose ? demanda Shigaraki.
- Elle a accidentellement tué un môme de 15 ans, répondit Dabi.
- Et où est-il ?
- On a laissé le corps là où il était, rétorqua Dabi.

Le temps passe, passe, passe et je n'ai rien mangé depuis plusieurs heures. Je décide donc de m'endormir, le ventre vide.

À suivre ...