(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)

Chapitre 18

Ponzu : Et donc, Malia, pourquoi es-tu venue ici ? Ce n'est pas vraiment le genre de village où l'on fait du tourisme, demanda Ponzu, en observant la jeune fille. Malia but une gorgée de sa bière, laissant son regard bleu océan se poser sur son amie, avant de répondre.

Malia : Je suis venue ici pour m'entraîner, répondit-elle, en jetant un coup d'œil furtif à l'heure affichée sur son nouveau téléphone.

Pokkuru : Nous aussi, nous nous entraînons ! Nous voulons participer au prochain examen de Hunter qui aura lieu dans un an ! s'exclama Pokkuru en finissant sa bière. Et tu t'entraînes toute seule ? demanda-t-il, l'enthousiasme brillant dans ses yeux.

Malia : Oh non, pas vraiment. Avec un... un maître de combat, répondit-elle, hésitante, ne sachant pas comment qualifier Feitan. Il lui avait dit qu'il était son maître de Nen, mais comme Ponzu et Pokkuru n'avaient pas encore entendu parler du Nen, elle n'en spécifia pas la nature.

Ponzu : Tu participeras à l'examen Hunter toi aussi ? demanda Ponzu, tout en terminant sa boisson. Malia, qui n'avait pas encore une idée précise de ce qu'il se passerait durant son séjour ici, se dit qu'avec Arun, il voudrait probablement participer à l'examen pour devenir Hunter.

Malia : Sûrement, je ne suis pas encore certaine, dit-elle à la jeune femme aux cheveux bleus. Elle aurait vraiment voulu y participer, mais elle ne savait pas si Kuroro les laisserait s'y inscrire.

Ponzu : On se retrouvera là-haut alors ! s'exclama-t-elle, pleine de joie.

Malia : Je vous rembourserai le téléphone en même temps, ajouta-t-elle.

Pokkuru : On t'a dit que tu n'étais pas obligée ! répliqua le jeune garçon, le visage trahissant son amusement.

Malia : Je n'aime pas que quelqu'un me donne quelque chose sans que je puisse lui rendre quelque chose en retour, répondit-elle, déterminée.

Un débat s'engagea entre Pokkuru et Malia, chacun cherchant à convaincre l'autre. Ponzu les regarda, amusée, alors qu'ils se disputaient d'arguments. Finalement, c'est Pokkuru qui l'emporta : pour faire taire Malia, il lui fourra dans la bouche un petit pain qu'un client n'avait pas mangé. En s'autoproclamant vainqueur, il l'interrompit en lui disant d'accepter sa défaite. Elle lui fit alors un croche-pied, et celui-ci tomba la tête la première sur le parquet.

Malia : Je te rembourserai quand je te reverrai, point. Dit-elle en tirant la tête, tandis que Pokkuru, toujours par terre, la fixait avec un air faussement blessé.

Malia : Fais pas cette tête, tu as perdu, c'est tout !

Elle entendit un « gnia gnia gnia gnia gnia » venant du roux, et ce fut donc Malia qui gagna le débat concernant le remboursement de 55 jenis.

Les trois amis sortirent du café. Pokkuru fit une fausse moue vexée et fit semblant de bouder. C'est un vrai gamin, en fait, pensa Malia en riant intérieurement. À 13h45, elle dut dire au revoir à ses premiers amis de cet univers. Pokkuru avait déjà cessé de bouder. Ponzu et Pokkuru firent promettre à leur amie de se retrouver à l'examen. Malia n'était pas certaine de pouvoir honorer cette promesse, mais elle l'accepta tout de même. Ils partirent de leur côté, Malia se dirigeant vers la forêt.

Au début, elle eut peur de ne pas retrouver son chemin, mais elle se retrouva rapidement devant une maison abandonnée. Elle s'arrêta un instant pour l'observer : des branches d'arbres poussaient sur les murs, des feuilles recouvraient presque entièrement le bois, et les vitres étaient brisées, barricadées par des lattes de bois. La porte d'entrée était forcée, mais la serrure avait disparu. Elle cessa d'examiner la maison et se tourna vers la forêt à côté, cette même forêt qui deviendrait sûrement son antre de torture, tant physique que morale, durant son entraînement.