Chapitre 27

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PDV Malia

Je suis épuisée, ça fait deux heures et demie que je m'entraîne et j'ai faim. Je me levai du lit et sortis de la chambre. Cette vieille maison va me manquer. Soudain, j'eus l'idée de graver mon nom. Je sortis et écrivis sur le mur : « Malia Miyarata est passée par là », utilisant mon couteau enveloppé de Nen. Fière de moi, je rangeai mon couteau.

En passant devant une supérette, je décidai d'essayer ma nouvelle technique. Je rentrai et explorai les rayons. Dans le rayon des dessins, je regardai le matériel, mais je n'avais ni peinture ni craie. Je pris et reposai divers articles : un set de peinture, des pinceaux et un carnet de dessins. Je faisais de même dans le rayon des gâteaux et pour les boissons, prenant un pack de cannettes énergisantes et un sandwich avant de payer à la caisse.

Je m'éloignai et tournai dans une rue, puis me concentrai sur les objets que j'avais touchés. Ils arrivèrent tous devant moi, sauf quelques-uns. J'étais contente d'avoir assez pour le voyage. Je rangeai mes achats dans mon sac et repartis vers l'auberge. En arrivant, je repassai par la fenêtre par laquelle j'étais sortie, et je m'arrêtai net.

— Tu peux pas te passer de moi, ou c'est comment ? demandai-je à l'homme de poche assis sur ma chaise de bureau, plongé dans son livre de torture avec mon ours en peluche. Je pris une photo, envie de la montrer à Ar.

— Efface ça tout de suite. Je rangeai mon téléphone.

— De quoi tu parles ? demandai-je innocemment. Il me lança un regard noir.

— Tu as faim ? J'ai pris de quoi manger. Il soupira et retourna à son livre.

— Bon, bah je vais manger, à plus. Je pris mon livre et mon téléphone et sortis de la chambre, laissant Feitan seul.

Je descendis et demandai un curry épicé et une bière rouge à Madame Rimshi, qui me dit de les apporter à ma table près de la fenêtre. Je commençai à lire mon livre sur le cannibalisme, découvrant les origines d'une famille attirée par la chair humaine.

J'étais absorbée par ma lecture lorsque je vis un homme en noir s'asseoir en face de moi. Ce n'était pas pour me déplaire !

C'est Feitan, et c'est un peu bizarre. Je le fixai, et nos regards se croisèrent. Punaise, qu'il est beau ! La gérante de l'auberge m'apporta alors ma bière et mon curry, souriant à Feitan.

— Oh, c'est le jeune homme qui m'a demandé la trousse de soin. Bonjour. Donc, voilà où il l'a eue, pour une fois qu'il ne vole pas. Il va neiger en juillet. Malia, c'est ton petit copain ?

À cette question, je recrachai ma bière sur l'homme en face de moi, qui me lança un regard assassin. Je vais mourir, encore.

— Non, non, c'est un... ami ? dis-je, peu convaincue. Je ne pouvais pas dire : « non, c'est mon maître, il a failli me tuer. »

— Oh, je vois, désolé. Vous voulez quelque chose ? demanda-t-elle à Feitan.

Il se tourna vers moi et prit ma fourchette de curry pour la porter à sa bouche. Sans son bandana, il est encore plus beau !

— La même chose, mais moins épicé, répondit-il en reposant ma fourchette dans mon assiette et en remettant son bandana. Avec une bière blanche, ajouta-t-il.

L'aubergiste acquiesça et partit préparer le plat.

— Alors, ta jolie petite bouche ne supporte pas les épices ? le taquinai-je avec un sourire.

— Et toi, tes jolis petits yeux ne peuvent pas se passer de m'admirer, rétorqua-t-il sur le même ton. Je rougis furieusement et retournai à ma nourriture. Je l'entendis pouffer de rire.

(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant