Chapitre 9

1.1K 51 5
                                    

PDV Feitan

Je sortis de la salle de torture pour informer le chef des informations que l'autre brun m'avait lâchées, trop rapidement à mon goût d'ailleurs. Avec les deux autres, je sentais que j'allais m'amuser un minimum. Par contre, quand j'avais dit à la blanche qu'elle avait de beaux yeux, cela m'avait un peu échappé. Mais bon, c'était vrai qu'ils étaient vraiment beaux, d'un bleu azur magnifique, et sur une étagère, ils feraient une belle déco, les siens plus les yeux écarlates. Je retournai dans la salle commune du repaire où se trouvaient presque tous les membres. Je m'avançai vers Kuroro et celui-ci releva la tête de son livre.

Kuroro : Il a parlé ? me demanda-t-il.

Feitan : Oui, les objets sont dans une autre ville, en dessous d'une maison.

Phinks : Ils les ont enterrés sous une maison ? me dit Phinks, qui n'avait visiblement pas écouté ce que je venais de dire.

Feitan : C'est ce que je viens de dire, Phinks, lui répondis-je en me tournant vers lui.

Phinks : Tu ne l'as pas précisé, l'nabot. Oh lui, il allait mourir ! Je lui fis un regard noir et il recula de deux pas.

Sharnalk : C'est facile à savoir si c'est en dessous d'une maison, ils n'allaient pas être perchés dans un arbre. intervint Shar, qui venait de sauver le cul de l'homme sans sourcils.

Kuroro : Bon, dit Kuroro en coupant court à notre échange. Nous irons demain récupérer les objets, nous partirons de bon matin. Les membres présents hochèrent la tête. Et les deux autres ?

Feitan : Je comptais les interroger après l'autre gars.

PDV Omniscient

?? : Les deux autres ? intervint Uvo.

Machi : Oui, ce matin, Shizuku entra dans un mec. Une fille était avec lui, quand ils nous ont vut, ils étaient étrangement tendu et on aurait dit qu'ils étaient paniqués.

Franklin : Oui, même moi, je trouvai ça intriguant. En plus, ils mentaient vraiment mal. Comme s'ils voulaient partir loin de nous ; ils ne voulaient pas nous croiser, c'était sûr. Ils expliquèrent aux autres membres, pendant que Feitan allait s'asseoir un moment, attendant ce que les autres en avaient à dire.

??? : On sait s'ils connaissent le Nen ? demanda Nobunaga, assis sur une pierre.

Phinks : Je n'avais rien ressenti du tout, ils n'étaient pas tellement rapides ou très solides.

Sharnalk : Tu ne leur as pas trop laissé le temps, Phinks. rigola un peu Shar. Et donc, que fait-on ? On fait comme on a dit et on les interroge ? demanda le blond.

Les membres présents votèrent pour oui, surtout par curiosité, et même si Feitan ne le disait pas, cela l'intéressait aussi grandement. Kuroro finit par fermer son livre et se leva.

Kuroro : Très bien, allons les interroger. Il se dirigea vers la « salle de torture ».

Shar/Phinks/Machi : On vient avec vous, dirent-ils en chœur. Ils allèrent dans la salle de torture provisoire de Feitan. En entrant, leurs deux prisonniers parlaient.

Kuroro : Oh, vous étiez en train de chercher un plan pour vous échapper, peut-être ? dit Kuroro en marchant vers eux.

Malia : Oh putain de pomme de terre, c'est Kuroro Lucifer, en chair et en os ! dit Malia en l'observant sous toutes les coutures, attachée sur sa chaise.

Arun : Malia, pour l'amour de la nourriture, la ferme ! lui dit-il en lui donnant un coup de pied dans sa chaise.

Uvogine : Ahah, ils sont sur le point de se faire interroger par la brigade fantôme mais ils se disputent tranquillement, eux ! rigola Uvo.

Nobunaga : Ouais, totalement, ils n'en ont rien à foutre, ces deux-là, dit le samouraï.

Kuroro : Bon, pas besoin de faire les présentations pour moi. Mais vous, je veux savoir qui vous êtes. dit-il d'un ton sérieux. Les deux personnes interrogées se regardèrent et, comme convenu, se mirent à tout balancer parce qu'elles ne voulaient pas crever.

Malia : Malia Miyarata.

Arun : Arun Maeda.

Phinks : Si vite ? On n'a même pas eu besoin de les torturer, rit le blond aux cheveux plaqués.

Feitan : Ouais... boude. « Trop mignon ! » pensa Malia. Son ami se tourna vers elle avec un regard.

Arun : Si tu t'extasies en disant qu'il est mignon avec sa tête de boudeur, je te frappe. Ce n'est pas le moment de faire une crise de fan-girlisme.

Malia : Raaa, mais tais-toi, Baka ! râla son amie.

Nobunaga : Feitan, t'as une admiratrice ! dit ce dernier à son ami, qui ne rétorqua rien.

Machi : Et que faites-vous ici ? Vous nous avez vus et vous vous êtes tout de suite tendus. Et ne me dites pas que c'est parce qu'on fait partie de la brigade ; il n'y a pas que ça. dit Machi, les bras croisés sur sa poitrine et le regard analysant toutes leurs réactions.

Arun : On leur dit ? Tu crois qu'ils vont nous croire ? demanda le rouge.

Malia : Bah, ils ne sont pas cons quand même, et au pire, Paku n'aura qu'à nous examiner. Les membres de l'araignée attendirent, impatients de connaître l'histoire, qui ne relevait d'ailleurs pas le fait que Malia avait utilisé le diminutif de Pakunoda. Bon, par où commencer ?

Feitan : Par le début, imbécile ! rétorqua le nain. « Tellement de sympathie... » pensa Malia.

Arun : Si vous pouviez déjà nous détacher, ça serait pas mal. On ne connaît pas encore le Nen, alors on ne risque pas de vous attaquer, et on n'est pas très forts physiquement, dit-il en désignant leurs chaînes du regard.

Les araignées se regardèrent, hésitèrent. Kuroro regarda les deux prisonniers et finit par soupirer en demandant à Feitan de les détacher. Ce dernier dégaina son sabre, ce qui fit déglutir les enchaînés. Il coupa les chaînes en deux coups de sabre, un pour chaque chaîne. Les deux personnes libérées se frottèrent les poignets là où étaient les chaînes, avant de regarder les personnes qui se trouvaient devant eux.

Kuroro s'assit sur une pierre pas loin, les autres firent de même sauf Machi et Phinks, qui restèrent debout contre un mur. Tout le monde était silencieux et à l'écoute, tandis que Malia et Arun commençaient leur monologue.

(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant